Bataille de Sansapor — Wikipédia

Bataille de Sansapor
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Infanterie américaine débarquant sur la Péninsule de Doberai le 30 juillet 1944
Informations générales
Date 30 juillet 1944 - 31 août 1944
Lieu Nouvelle-Guinée néerlandaise (aujourd'hui faisant partie de l'Indonésie), Péninsule de Doberai
Issue Victoire alliée
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Empire du Japon
Forces en présence
Drapeau des États-Unis 20 000 hommes 15 000 hommes
Pertes
Drapeau des États-Unis 34 morts,
85 blessés,
9 morts de maladies
au moins 300 morts,
environ 200 prisonniers,
nombre inconnu de disparus, de morts de maladies ou de malnutrition (au moins plusieurs milliers)

Seconde Guerre mondiale

Batailles

1942 :
1943 :
1944–45 :


La bataille de Sansapor est une bataille de la guerre du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale lors de la campagne de Nouvelle-Guinée. L'état-major américain visait dans cette opération à la sécurisation de la péninsule de Doberai afin d'y établir des aérodromes en vue de soutenir de futures actions militaires, notamment aux Philippines.

La bataille[modifier | modifier le code]

La 6e division d'infanterie débarqua en premier lieu sans rencontrer d'opposition dans le nord-ouest de la péninsule sur les îles de Middleburg et d'Amsterdam, mais également sur la péninsule même, sur le Cape Opmarai. Dès le lendemain, elles débarquèrent plus au sud près de la ville de Sansapor.

L'absence d'opposition s'explique par le fait que la majeure partie de la garnison japonaise était stationnée dans la ville Manokwari, à plus de 200 kilomètres des sites de débarquements, que le commandement américain a intentionnellement choisi de contourner arguant du fait que sa neutralisation ne revêtait pas à son sens une importance stratégique[1].

Des unités nippones parvinrent à la mi-août près des zones côtières mais y furent interceptées au cours de combats dont elles sortirent perdantes. Les patrouilles de l'US Army afin de les débusquer durèrent jusqu'au 31 août 1944[1].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Dès la mi-août 1944 des aérodromes furent établis et opérationnels sur l'île de Middleburg et près de la ville Mar. Une base d'hydravions fut également mise en place sur l'île d'Amsterdam[1].

Le reste de la garnison japonaise très isolée et sans ravitaillement, les mers, l'espace aérien et les zones côtières étant sous contrôle américain, passa le reste du conflit retranchée dans la jungle à l'intérieur des terres. Ces troupes, qui furent à partir de ce moment axées avant tout sur leur survie en territoire hostile, furent victimes de la faim et de la maladie et ne représentèrent plus une réelle menace militaire, c'est pourquoi elles furent délibérément ignorées par les Alliés jusqu'à la fin du conflit.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Morison 2011, p. 140 à 144.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Samuel Eliot Morison, History of United States Naval Operations in World War II, Volume VIII : New Guinea and the Marianas, March 1944-August 1944, vol. 8, Naval Institute Press; Reprint edition (réimpr. 2011) (1re éd. 1953), 496 p. (ISBN 978-1591145547)
  • (en) Robert Ross Smith, The Approach to the Philippines : The War in the Pacific, University Press of the Pacific, (réimpr. 1996), 623 p. (lire en ligne), « Chapter XVIII : Airfields on the Vogelkop Peninsula »

Lien externe[modifier | modifier le code]