Belley — Wikipédia

Belley
Belley
Vue d'une partie de la ville depuis un étage du palais épiscopal.
Blason de Belley
Blason
Belley
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
(sous-préfecture)
Arrondissement Belley
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
(siège)
Maire
Mandat
Dimitri Lahuerta
2020-2026
Code postal 01300
Code commune 01034
Démographie
Gentilé Belleysans
Population
municipale
9 239 hab. (2021 en augmentation de 2 % par rapport à 2015)
Densité 412 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 34″ nord, 5° 41′ 11″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 392 m
Superficie 22,42 km2
Unité urbaine Belley
(ville-centre)
Aire d'attraction Belley
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Belley
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Belley
Liens
Site web belley.fr

Belley [bəlɛ] Écouter est une commune française située dans le département de l'Ain, dont elle est une sous-préfecture, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants, au nombre de 9 207 en 2020, s'appellent les Belleysans[1].

Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Bellicensis), Belley change à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge. À la fin du Xe siècle, la ville fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. À partir du XIe siècle, elle est surtout sous la dépendance des comtes de Savoie. Les évêques jouent aussi un rôle politique en tant que seigneurs de Belley.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Belley se situe dans le Bugey, exactement dans le Bas-Bugey, en France, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe au sein d'une vallée, la vallée du Rhône, bordée, entre autres, par le Grand Colombier.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Furans marque la limite avec Andert-et-Condon. Le pont de Bognens, à l'écart du pont de la RD 41 en usage, le franchit ; il est cité en 1290.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 169 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records BELLEY (01) - alt : 330m, lat : 45°46'09"N, lon : 5°41'16"E
Records établis sur la période du 01-10-2001 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 0,1 3,2 6,6 9,9 13,8 15,2 14,7 11,6 8,3 3,8 0,3 7,3
Température moyenne (°C) 2,7 4,1 8,2 12,3 15,5 19,9 21,6 21 17,3 12,8 7,1 3,2 12,1
Température maximale moyenne (°C) 5,7 8 13,1 17,9 21 25,9 28,1 27,2 22,9 17,3 10,5 6,2 17
Record de froid (°C)
date du record
−11,3
13.01.03
−13,4
06.02.12
−11
01.03.05
−2,3
08.04.21
0,9
06.05.19
4
01.06.06
7,7
09.07.05
7,6
24.08.08
2,6
27.09.10
−2,2
26.10.03
−6,6
28.11.13
−12,5
20.12.09
−13,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17
11.01.08
21
24.02.21
24,5
31.03.21
29,2
21.04.18
32,6
25.05.09
37,3
22.06.03
38,6
24.07.19
40,2
24.08.23
33,3
10.09.23
27,4
02.10.23
22,6
08.11.15
17,2
19.12.19
40,2
2023
Précipitations (mm) 103,6 76,5 89,6 76 100,7 86,5 79,4 93,4 63,3 118,3 111,2 101,3 1 099,8
Source : « Fiche 1034004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune de Belley est traversée par la route départementale (RD) 1504, anciennement RN 504a puis RN 504 d'Ambérieu-en-Bugey à Chambéry, ainsi que par la départementale 992, anciennement RN 92 de Valence à Genève.

Tous les ménages belleysans ne possèdent pas une voiture. On sait que 19,8 % en sont dépourvus alors que 55 % en possèdent une et 25,2 % des ménages ont en leur possession deux voitures ou plus[7].

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La commune de Belley est traversée par une piste appelée la Via Rhôna. Il s’agit d’une piste cyclable dont le trajet permet de relier le Léman à la mer Méditerranée. Plus concrètement, la piste longe la plupart du temps le cours du Rhône. Un tel parcours permet également de bénéficier d’une faible déclivité, rendant ainsi la piste plus abordable encore pour le grand public[8].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de Belley.

Belley est traversée par la ligne SNCF de Pressins à Virieu-le-Grand depuis . Si le trafic voyageurs est suspendu en , le trafic marchandise continue jusqu'en grâce aux silos agricoles Ceregrain de Peyrieu. Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en et que le trafic ait repris trois ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par la SNCF et Réseau ferré de France. Faute d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée[9],[10],[11].

Aujourd’hui, Belley est officiellement desservie par la gare de Virieu-le-Grand - Belley à laquelle elle est reliée par un service d’autobus, ainsi que par la gare de Culoz.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

La commune de Belley partage avec la commune de Peyrieu un aérodrome. Celui-ci fut baptisé Aérodrome de Belley-Peyrieu. Le code OACI de cet aérodrome est LFKY. Cette structure se situe à environ 224 mètres d’altitude et possède une seule piste à usage restreint.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Belley est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Elle appartient à l'unité urbaine de Belley, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 10 269 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Louis René Boulanger, La vieille porte de Belley sous la neige, avant 1917. Salle des mariages de Belley.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), forêts (16 %), terres arables (14,8 %), zones urbanisées (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones humides intérieures (0,7 %)[20].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

D’une manière globale, il existe l’aire urbaine de Belley. Elle est une aire urbaine française. D’après la définition qu’en donne l’INSEE, l’aire urbaine de Belley est composée de 24 communes, autour de Belley, dans l’Ain. Ses 15 163 habitants font d’elle la 307e aire urbaine de France. Elle ne contient que des pôles urbains : Belley et Brens. L’aire urbaine de Belley est rattachée à l’espace urbain de Rhône et Alpes.

Au niveau de la commune elle-même, Belley est composée d’un bourg principal et de plusieurs hameaux.

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre total de logements dans la commune est de 3 715[21]. Parmi ces logements, 86,3 % sont des résidences principales, 4,7 % sont des résidences secondaires et 9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 41,3 % des maisons individuelles, 56,5 % sont des appartements et enfin seulement 2,2 % sont des logements d’un autre type. Le nombre d’habitants propriétaires de leur logement est de 39,5 %[21]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 53,2 % sur l'ensemble des logements sont qui inversement est supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[21]. On peut noter également que 7,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4,3 % sont des studios, 13,6 % sont des logements de deux pièces, 23,6 % en ont trois, 29,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 28,9 % des logements ont cinq pièces ou plus[21].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention date du IIe siècle avec la formeVicani Bellicenses ou « du village de Bellicus »[22]. Les mentions suivantes se font sous les formes Ecclesia Belicensis ou Ecclesia Belicensis et Ecclesia Belesensis au VIe siècle, en 567; puis Ex civitate Belisio au siècle suivant[22]. Au XIIIe siècle, on trouve les formes Apud Bellicium et Beleis[22].

On la trouve mentionnée aussi sous les formes : Ex parte Bellicensis castri, Belica, Belisma, Belisama, Bellica, pagus Bellicensis, comitatus Bellicensis, Belicensis, Beliacensis, comes Belicensium, civitas Bellicensis, apud Bellicium, Bellayum.

Le toponyme proviendrait du nom d'un domaine gallo-romain dérivant du cognomen Bellicus[22]. Durant la Révolution française, Belley prend temporairement les noms de Belley-Regénéré et de Ville-Afranchie[23].

En arpitan, la commune s'écrit Bélê[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Belliceusis), Belley changea à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge.

La ville avait déjà quelque importance à l'époque gallo-romaine, ainsi que l'attestent les monnaies gauloises de la dernière période trouvées en 1867, les inscriptions qu'on y conserve et des ruines antiques déjà signalées plusieurs fois. Suivant M. l'abbé Greppo, ce n'était qu'un vicus, qui fut érigé plus tard en cité et en diocèse. Quelques historiens assurent, sur la foi de Christ. Urstitius, que le siège épiscopal y fut transféré de Nyon, vers 442. Ce fait n'est pas plus certain que l'époque à laquelle vivait Audax, qui en fut le premier évêque. Quoi qu'il en soit, il reste acquis que dès le milieu du VIe siècle le diocèse de Belley existait déjà, et que Vincent, son évêque, assista au concile réuni à Paris, en 555, par le roi Childebert.

À la fin du Xe siècle, la ville fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. Aux IXe, Xe et XIe siècles, Belley était le chef-lieu d'un pagus et d'un comté qui s'étendaient, comme le diocèse, sur les deux rives du Rhône. On ne connaît, d'une manière positive, qu'un seul de ses anciens comtes, Amédée, vivant vers 1040, et qui se qualifie lui-même de cornes Bellicensium. Il fut très probablement le père de l'évêque Aymon. Les comtes de Savoie succédèrent très probablement aussi à ceux de Belley, vers le milieu du XIe siècle. Dès cette époque la seigneurie de la ville appartenait aux évêques, qui prirent dans la suite le titre de Princes du Saint-Empire. Leurs droits féodaux et leurs prérogatives furent étendus, en 1175, par l'empereur Frédéric Barberousse et confirmés, à la réserve seulement des droits de régale et de battre monnaie, par les rois François Ier, Henri II, Henri IV et Louis XIII. Anthelme de Chignin, évêque de Belley entre 1163 et 1178, choisi après sa mort comme saint patron de la ville, reconnu prince du Saint Empire romain par Frédéric Barberousse, s'oppose au comte Humbert III de Savoie.

Les comtes de Savoie leur concédèrent en outre, en divers temps, notamment en 1360, toute la justice sur les villages qui environnaient immédiatement la cité épiscopale. On ignore complètement quelles furent les dotations primitives de l'église cathédrale et de son chapitre. Une notice de l'an 1050 environ, mentionne, dans le diocèse de Lyon, l'église d'Huilieux (aujourd'hui Groslée), l'abbaye de Briord, la villa Romeriaci, l'église d’Izernore et ses dépendances, etc. Suivant la bulle d'Innocent II, elles consistaient dans les trois obédiences de Belley, de Valromey et de la Motte, et dans les revenus de quelques églises des diocèses de Grenoble, de Vienne, de Besançon, de Genève et de Lyon.

Parmi les plus anciens bienfaiteurs de l'église Saint-Jean-Baptiste, on connaît Amédée, comte de Belley, qui donna un mas appelé mansus Cavanerii ; l'évêque Aymon, qui céda les terres qu'avait détenues son père ; le sous-diacre Geraud, qui se donna lui-même, en 1068, avec tout ce qu'il possédait dans le territoire de Saint-Champ ; le comte Amédée de Savoie, qui remit, vers 1095, des droits sur le village de la Motte, et enfin, Guy de Rochefort, qui concéda, en 1159, des droits étendus à Virieu-le-Grand.

Il existe de cette époque reculée, un inventaire des ornements et de la bibliothèque de la cathédrale : « Breve de ornamento S. Johannis : Pallias XI, cappas XIII, dalmatica VI, textos III, duos candelabros argenteos, incensarios duos, corporales III, tunicas VI, fasterculos VI, stolas VIII, manipulos V, albas V, amictos V, precinctos duos, succintas duas, capsulas sex, confanones XIII, cruces de argenteo IVor, missales V, antiphonarios III, storias duas Aimoni I, Moralia Job I, Regulas duas, Imnarium, I, Omeliarum I, Dialogorum I, Legem I, unum Sermonem, Passioniarium Passioniarium Breviarium I, Epistolarium I, capsas argenteas III, de enodio VI, de ferro I, de ligno IX, altaria de argento V, urceolum I, conca I, vasculum stagneum I, crucifixum I, pectinos de evodio duos ».

En 1142, les chanoines étaient au nombre de 24. Ils furent placés sous la règle de saint Augustin, par bulle du pape Innocent II. Les dignitaires étaient alors hiérarchiquement : le prieur, l’archidiacre, l'infirmier, le chambrier, le doyen, le trésorier et le sacristain.

Par suite de la réforme de 1578, ils furent réduits à 19, présidés par un doyen. Les méreaux du chapitre représentent d'un côté, soit saint Jean-Baptiste, soit l'agneau accompagné de la légende : S. IOANNES BAPTISTA, et de l'autre, une main de bénédiction entourée de ces mots : ECCLESIA BELICENSIS.

L'église cathédrale était sous le vocable de saint Jean-Baptiste. L'évêque Ansemond en consacra le grand autel et huit petits autels voisins, le . Reconstruite à la fin du XIIe siècle, fort endommagée pendant la tourmente Révolutionnaire, elle fut presque complétement démolie sous le règne de Louis-Philippe pour faire place à la cathédrale moderne.

Annexée une première fois entre 1536 et 1559, Belley est définitivement rattachée à la France sous le règne du roi Henri IV, par le traité de Lyon signé le . Désormais, elle dépend de l'intendance de Bourgogne et devient le siège d'un bailliage royal.

L'église paroissiale, sous le vocable de saint Laurent, avait été édifiée aux frais des habitants dans la première moitié du XVIIe siècle. Du temps de Guichenon « on disait » qu'il y avait eu jadis deux autres églises, l'une dédiée à saint Vincent, l'autre à sainte Catherine. On comptait à Belley, avant 1791, cinq monastères :

Quant à l’hôpital, sa plus ancienne mention est dans le testament de Louis de Savoie, baron de Vaud, qui lui légua dix gros sous tournois en 1340.

Le , la ville fut presque entièrement détruite par un incendie, dont l'inscription suivante a perpétué le souvenir : « L'an MCCCLXXXV, et le XXV du Mey d'Ou Tanto apre la san Bartholomeou Dorman pidia, veillan enequita, De Belley fu arsa la cita ».

Après la reconstruction de la ville, Amédée VII, premier duc de Savoie, la fit entourer de murailles et de tours dont il subsiste encore quelques ruines.

Avant la Révolution, Belley était le siège d'une élection et d'un bailliage, avec lieutenant civil et criminel, avocat et procureur du roi. Les justices particulières du Bugey, à l'exception de celles du marquisat de Saint-Rambert et de Saint-Sorlin et de celui de Valromey, y ressortissaient en cas d'appel.

La Révolution française bouleverse la ville, les biens de l'Église sont confisqués et les clochers de la cathédrale sont démolis. Le tribunal civil remplace la bailliage. Belley devient chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture en 1800, et en 1823, elle redevient siège épiscopal.

En 1874, la ville prend un nouveau visage avec l'installation d'une garnison, le 133e régiment d'infanterie de ligne. La fonction militaire reste importante jusqu'en 1948, année après laquelle subsiste quand même un escadron de gendarmerie mobile.

L'industrie, quant à elle, ne devient vraiment marquante qu'au cours de la seconde moitié du XXe siècle. « Le Tanneur » (travail du cuir), « Pingon » (constructions de grues) et « Cefilac », employaient des centaines de personnes pendant les années 1960. Après la crise des années 1970, qui connût la fermeture ou la diminution considérable des emplois dans ces entreprises, un tissu industriel plus diversifié s'est peu à peu mis en place. Par ailleurs, durant le cinquante dernières années du XXe siècle, la ville a beaucoup développé ses infrastructures scolaires et hospitalières dans lesquelles travaillent de nombreux Belleysans.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Belley est chef-lieu de l'arrondissement de Belley, qui regroupe 9 cantons, 107 communes et 79 656 habitants.

Le budget primitif 2007 de la ville de Belley prévoit un investissement de 6 523 200 € et pour le fonctionnement 10 091 200 €. S'agissant du budget annexe, portant notamment sur la gestion des eaux et de l'assainissement, l'investissement est estimé à environ 2 235 700 € et le fonctionnement à 1 140 100 €. Le budget annexe, portant en partie sur l'espace animation, l'investissement sera de 291 000 € et le fonctionnement de 1 113 000 €[24].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Depuis 1977, avec la victoire de Charles Millon aux municipales, sous étiquette de l'UDF, la commune est jusqu'en 2008 considérée comme une commune très droitière, à tendance catholique et conservatrice. En 1998, alors que Charles Millon est en campagne pour la présidence de la Région Rhône-Alpes, il est le premier homme politique français à conclure un pacte avec les élus du Front National et est élu grâce aux 35 voix frontistes[25]. En mars 2001, Belley connaîtra un nouveau maire, Jean-Claude Travers. Celui-ci est élu en tant que candidat membre de l'UMP. La commune reste à droite même si elle se recentre alors un peu, politiquement.

En 2008, Belley vote aux élections municipales pour la liste divers gauche menée par Jean-Marc Fognini, ce qui a constitué la première alternance politique dans la « capitale du Bugey » depuis la Libération. La liste sortante est néanmoins battue de quelques dizaines de voix à peine aux élections municipales de 2014 par celle de Christian Jimenez (divers droite avec une ouverture à des figures locales associées à l'extrême droite), avec une participation au scrutin légèrement supérieure à la moyenne nationale. Le nouveau maire décèdera l'année suivante, en 2015. C'est alors son adjoint, Pierre Berthet, élu depuis de nombreuses années, plutôt de centre droit[26], qui prendra sa succession jusqu'aux élections suivantes de 2020[27].

En 2020, le second tour des élections municipales, opposera Dimitri Lahuerta (1er adjoint du maire sortant, ayant présenté une liste contre lui, provoquant de vives tensions au sein de la majorité municipale en place[28]) et Jean-Marc Fognini, ancien maire de 2008 à 2014. Dimitri Lahuerta (LR) remportera le scrutin face à l'alliance formée au second tour par l'équipe Réunir pour Belley de Jean-Marc Fognini et celle de Belley Alternative, menée par son ancien premier adjoint, Philippe Rodriguez. La liste "citoyenne, écologiste et solidaire" du binôme de centre gauche[29] est alors battu par la liste "Agir pour Belley et Bugey Sud" menée par le LR, Dimitri Lahuerta. A noter que durant cette élection particulière sur fond de crise sanitaire et de confinement, le second tour s'est tenu plus de 3 mois après le premier[30], créant les conditions d'un scrutin partiellement influencé par les craintes sanitaires et sécuritaires.

Il est utile de noter qu'un maire de gauche avait précédemment gouverné la ville à la Libération. Il s'agit de Jean Albertini, résistant, nommé maire par le gouvernement provisoire de la République française présidé par Charles de Gaulle. Etonnamment, son nom ne figurait pas sur le tableau des maires présent dans la salle du Conseil Municipal, jusqu'en 2008. Cet oubli a été réparé par la majorité municipale de l'équipe Fognini en 2008. En 2015, la majorité de droite renommera également la rue portant le nom de Jean Albertini en rue Pablo Picasso, en avançant des raisons administratives[31].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de la commune est composé de 29 conseillers municipaux. L'exécutif est constitué du maire, Christian Jimenez (décédé en 2015), et de huit adjoints ayant chacun une charge définie[32]. Le 1er adjoint est chargé de l'administration générale, sécurité, gestion du personnel municipal. On trouve ensuite un adjoint chargé du développement durable, finances, programmation, un autre de la vie économique, commerce, artisanat, industrie, services, tourisme. Il y a un adjoint chargé de l'urbanisme, travaux, transports, un chargée du social, handicap, logement, vie des quartiers, également adjoint chargé des affaires scolaires, jeunesse. Il y a aussi un chargé des sports, loisirs, et enfin un adjoint chargé de la culture, animation, patrimoine et communication[33]. La municipalité a également mis en place le Conseil municipal Jeunes. Celui-ci est composé de douze lycéens issus de plusieurs lycées que sont le lycée Lamartine et le lycée du Bugey[34].

Partie à modifier à la suite des élections municipales 2014.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1790 Antide Rubat    
1790 1791 Anthelme Nivière    
1790 1791 Claude Peysson    
1791 1793 Jean-Marie Jordan    
1793 1793 Jean Anthelme Brillat-Savarin    
1793 1794 François Barquet    
1794 1794 Marin Jacquier    
1794 1795 Mechior Monier    
1794 1804 Claude-Anthelme Charcot    
1804 1813 Anthelme Nivière    
1813   Laurent Nivière    
    Jean Luc Anthelme Mollet    
  1816 Laurent Nivière    
1816 1830 Jullien de Villeneuve    
1835   Marin Sibuet    
1847 1848 Aristide Tendret    
1848 1848 Anthelme Roselli-Mollet    
1848 1863 Benoît-Anthelme Borot    
1863 1870 Eugène Gouvet    
1870 1870 Marin Nivière    
1870 1894 Charles Mante    
1894 1912 Anthelme-Napoléon Bégérard    
1912 1916 Paul Tendret    
1917 1919 Pierre Giroux    
1919 1925 Marc Perret    
1925 1943 André Dallemagne   baron
1944 1947 Jean Albertini SFIO Avocat
Conseiller général du canton de Belley (1945-1947)
1947 1971 Paul Chastel    
1971 1977 Charles Vulliod DVG  
1977 2001 Charles Millon UDF Avocat
Conseiller général du canton de Belley (1985-1988)
Ministre de la Défense (1995-1997)
Président du conseil régional (1995-1999)
Député (1978-1995, 1997-2001)
2001 2008 Jean-Claude Travers UMP Médecin
Conseiller général du canton de Belley (2004-2011)
2008 2014 Jean-Marc Fognini DVG Ancien directeur de l'office de tourisme d'Aix-les-Bains
Conseiller général du canton de Belley et Président d'Aintourisme (2011-2015)
2014 2015 Christian Jimenez DVD Mort en cours de mandat en 2015[36]
2015 2020 Pierre Berthet[37] DVD  
juin 2020 En cours Dimitri Lahuerta DVD  

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Belley est une sous-préfecture de l'Ain. La commune dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain. Elle bénéficie également de la présence d'un escadron de gendarmerie mobile, le EGM 26/5, qui fait partie du Groupement II/5 de Gendarmerie mobile de Chambéry. La commune possède un bureau de poste.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Belley n'a pour l'instant pas de projet de jumelage.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 9 239 habitants[Note 4], en augmentation de 2 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 1973 7273 7754 1664 2863 9703 8214 4744 867
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 8794 7924 6244 6844 9705 6226 1606 2956 070
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 4675 7076 1826 5364 7395 1265 8155 3085 470
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 9587 0497 5837 9817 8078 0048 4668 7619 133
2021 - - - - - - - -
9 239--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Belley possède de nombreux établissements éducatifs que sont :

  • l'ensemble scolaire Lamartine ;
  • le lycée du Bugey ;
  • le lycée professionnel du Bugey ;
  • l'école Saint-Anne (maternelle et primaire) ;
  • l'école Jean-Ferrat (primaire) ;
  • l'école des Charmilles (primaire) ;
  • l'école de la Rodette (maternelle) ;
  • l'école des Cordeliers (maternelle) ;
  • l'Institut-médico-éducatif l'Armaillou (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le Service d'Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile l'Interlude (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le collège Sabine-Zlatin.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Installation, place de la Victoire à Belley, pour les Entretiens de Belley 2019.
  • Entretiens de Belley : Journée organisée en hommage à Anthelme Brillat-Savarin et qui met à l'honneur les produits du terroir, le goût et la gastronomie avec chaque année un thème différent. Organisés chaque 2e vendredi d'octobre, ces entretiens connaissent un vif succès
  • Fête du sport : journée consacrée au sport et aux diverses associations sportives. Organisée le premier ou le deuxième samedi de septembre.

Santé[modifier | modifier le code]

Centre hospitalier Docteur-Récamier en 2019.

Au sein du bourg principal de la commune, les habitants peuvent bénéficier de soins au centre hospitalier Docteur-Récamier. Ce centre dispose d'une unité centrale d'accueil des urgences et d'un SMUR. La capacité d'accueil de l'établissement est de 414 lits et places. L'activité médicale est composée en six grands pôles de soins que sont[42] :

  • le pôle chirurgie–anesthésie–bloc opératoire ;
  • le pôle médecine ;
  • le pôle urgences / SMUR / unité de surveillance continue ;
  • le pôle mère-enfant ;
  • le pôle SSR/ EHPAD/ hôpital de jour gériatrique ;
  • le pôle médico technique.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune fut l'une des villes étapes de la 3e étape du Tour de l'Ain 2007, le 14 août. Il s'agit d'une épreuve cycliste parcourant le département de l'Ain. L'année suivante, lors du Tour de l'Ain 2008, Belley eut l'honneur d'être la ville d'arrivée.

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

Le Bugey olympic club (BOC) engagé en série régionale du comité du Lyonnais et son stade Charles-Diano.

Football[modifier | modifier le code]

  • Le Club Sportif Belleysan (CSB) et son stade Paul-Chastel.

Médias[modifier | modifier le code]

En matière de radiophonie, les habitants de Belley peuvent, entre autres, écouter comme radios locales Radio Isa sur la bande 96.4 FM ainsi que Hot Radio sur 98.1 FM ou RCF Pays de l'Ain sur 92.8 FM ou encore ODS RADIO sur 88.2 ou la web radio Radio BS.

Côté presse écrite, le quotidien Le Progrès consacre une a deux pages par jour à l'actualité de Belley et de son bassin. L'édition locale Bugey de l'hebdomadaire Voix de l'Ain, qui paraît le vendredi, traite de l'actualité du secteur. Deux à quatre pages sont consacrées chaque semaine à la ville de Belley.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2004, le revenu moyen par ménage belleysan est d'environ 15 107 €/an contre 15 027 €/an au niveau de la moyenne nationale[43].

Emploi[modifier | modifier le code]

La population active totale de Belley s'élève à 3 509 personnes[44]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 84 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 412 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 11,7 %. Cependant en 2005, ce même taux diminue, de façon notable, pour atteindre les 7,8 %. En tout et pour tout, la population comprend 43,9 % d'actifs, 20,7 % de retraités, 22,9 % de jeunes scolarisées et 12,5 % de personnes sans activités[44].

Répartition des emplois par domaine d'activité

Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Belley 0,8 % 6,3 % 8,8 % 18,9 % 31 % 34,1 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[44]

Entreprises de l’agglomération[modifier | modifier le code]

Distillerie Kario.
Siège de Comatel à Belley.
  • En 2004, le nombre total de création d’entreprises à Belley est de 52.
  • Cette ville est célèbre pour son fromage : la tome de Belley, appelée également Chevret.
  • La première entreprise privée de la commune en termes d’emplois est « Volvo Construction Equipment », développement d'engins de chantier (tracto-pelle et mini-pelles) et une unité de production de mini-pelles du groupe suédois Volvo.
  • La distillerie « Kario » organise des visites commentées de ses caves avec leurs vieux foudres en bois de chêne dans lesquels vieillissent liqueurs et marcs, et de la salle des alambics.
  • Manufacture de maroquinerie Hermès.
  • Fabrication d'enrouleurs Conductix-Wampfler.
  • Fabrication d'équipements électromécaniques Comatel.
  • Fromagerie Guilloteau.
  • Grues Valente.

Commerce[modifier | modifier le code]

Le centre-ville de la commune comprend de nombreux petits commerces de proximité.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments laïques[modifier | modifier le code]

Plusieurs monuments de la commune sont inscrits au titre des monuments historiques :

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • La cathédrale Saint-Jean Baptiste, place de la Cathédrale, (depuis le 30 octobre 1906[53]), le palais épiscopal, attribué à Soufflot (depuis le 16 février 1932[54]) et la place devant la cathédrale (depuis le 18 décembre 1944[55]) font tous trois l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
  • La chapelle des Cordeliers, rue des Cordeliers ;
  • La chapelle du Bon Repos, rue du Bon-Repos ;
  • La chapelle de l'ancien séminaire, rue Sainte-Marie ;
  • La chapelle de l'institution Lamartine, rue de la Louvatière ;
  • La chapelle des frères de la Sainte-Famille, rue de Savoie ;
  • La chapelle oratoire de la Sainte-Famille, rue du Chapitre ;
  • La chapelle oratoire Saint-Joseph, rue du Chapitre ;
  • La chapelle de l'école Marguerite-Marie, rue de Savoie ;
  • L'église protestante évangélique, avenue d'Alsace-Lorraine ;
  • La salle du royaume des témoins de jehovah, chemin des Soupirs.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[56].

La forêt de Rothonne est un espace boisé comprenant un arboretum et trois sentiers de randonnée.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La cuisine locale des Belleysans est fortement rattachée aux produits locaux. Belley, et plus généralement le Bugey, compte de nombreuses exploitations viticoles. Enfin, Belley est la cité de Jean Anthelme Brillat-Savarin, homme politique et grand gastronome français.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque municipale installée dans le palais épiscopal, coté jardin Jean-Pierre-Camus.
  • Fonds documentaires municipaux, installé dans l'ex-chapelle des Maristes[57].
  • Le cinéma l’Arlequin
  • L'Intégral ! (salle de spectacles)
  • Le Réservoir nommé également espace Robert-Rameaux (salle de spectacles)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Portrait de Jean-Pierre Camus, évêque de Belley.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à la louve ravissante de sinople[60].
Commentaires : On sait très peu de chose sur les armes de la commune. L'écu a pour couronnement une muraille à trois tours et pour soutien des rameaux de chêne liés en sautoir à la pointe de l'écu[61].

Depuis 1985, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, tels que l'Office du tourisme. De 1985 à 2008, ce logo représentait deux coups de pinceaux verts et bleus qui sont un rappel évocateur de la nature environnante[62]. En 2008, la municipalité adopte un nouveau logo, plus moderne, arborant toujours les mêmes couleurs et rappelant la particularité du territoire, entre Rhône et montagnes. Ce logo sera supprimé par la nouvelle majorité en 2021, lui préférant un logo plus neutre créé par une agence de communication[63].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé, sur habitants.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Belley Man » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Belley Man » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Site de Linternaute - Automobile à belley.
  8. Site de l'Établissement Public Territorial de Bassin du territoire du Rhône - [1].
  9. Histoire de lignes oubliées, « Ligne de Pressins à Virieu-le-Grand », sur lignes-oubliees.com, (consulté le ).
  10. Vélos Rails du Bugey, « Il était une voie… dans le Bugey », sur velorail01.fr, (consulté le ).
  11. Michel Deprost, « Ligne Virieu le Grand/ Peyrieu : une voie ferrée à bout de souflle », Enviscope,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Belley », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  21. a b c et d Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Belley.
  22. a b c et d Henry Suter, « Massongex », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  23. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).
  24. Budget Primitif 2007 de la Ville de Belley.
  25. Lyon Mag, « Lyon Mag », sur Lyon Mag, (consulté le ).
  26. « Belley. Pierre Berthet : « J’ai fait humblement mon travail » », sur leprogres.fr (consulté le ).
  27. « Pierre Berthet, nouveau maire de Belley », sur lavoixdelain.fr (consulté le ).
  28. « Belley - Tensions du côté de la majorité », sur lavoixdelain.fr (consulté le ).
  29. « Belley - Le binôme Jean-Marc Fognini-Philippe Rodriguez se reforme », sur lavoixdelain.fr (consulté le ).
  30. « Municipales 2020 : le second tour suspendu à l’appréciation du Conseil constitutionnel », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  31. « BELLEY - Nomination des rues : ce qu’il faut savoir », sur Ballad et vous, (consulté le ).
  32. Site officiel de la mairie de Belley - Listes des conseillers.
  33. Site officiel de la mairie de Belley - Exécutif du Conseil municipal.
  34. Site officiel de la commune de Belley - Conseil Municipal Jeunes.
  35. Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain 1789-2011, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Éditions, 2011.
  36. « Le maire de Belley, Christian Jimenez, est décédé », sur Le Progrès, .
  37. Christine Thivel, « Pierre Berthet, nouveau maire de Belley », sur Voix de l'Ain, .
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Communiqué de la mairie de Belley - Centre hospitalier Docteur-Récamier sur www.belley.fr
  43. Données INSEE compulsées par Linternaute - Chiffres clés.
  44. a b et c Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute.
  45. « Le petit séminaire », notice no PA00116309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Hôtel des Ducs de Savoie », notice no PA00116303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Hôtel Brillat-Savarin », notice no PA00116302, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Hôtel de la province du Bugey », notice no PA00116304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Hôtel de Ville », notice no PA00116305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « La maison May », notice no PA00116307, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « La maison du Vachat », notice no PA00116308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Le lycée Lamartine », notice no PA00116306, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « La cathédrale Saint-Jean Baptiste », notice no PA00116300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Le palais épiscopal », notice no PA00116301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « La place devant la cathédrale », notice no PA00116310, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  57. Élodie Reant, « Les fonds documentaires municipaux dans l'ex-chapelle des Maristes », leprogres.fr,‎ (lire en ligne).
  58. Pierre de Lacretelle, « Les origines et la jeunesse de Lamartine 1790-1812 - Le collège de Belley », sur inlibroveritas.net (consulté le ).
  59. « Littérature : Alexis Jenni, Belleysan, et peut-être lauréat du prochain Prix Goncourt », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
  60. « Armes de Belley »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com.
  61. Site officiel de la commune de Belley - « Informations héraldiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  62. Site officiel de la commune de Belley - Logo de la commune.
  63. P. Subit-Comkapi pour tv&co, « La Ville de Belley change d’identité visuelle | Belley », sur belley.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l’Ain, 2007, (ISBN 2-90765-638-4)
  • Collectif, Histoire des diocèses de France : Belley, éd. Beauchesne, Coll. Histoire des diocèses France, 1997, (ISBN 2-70100-173-0)
  • Collectif, Aménagement de la chute de Belley, éd. Compagnie nationale du Rhône, 1980, (ASIN B000XIKK3G)
  • Sigal Jacques, Contribution à l’étude du faisceau occidental du Jura bugeysan feuille de belley au 50. 000e, éd. Librairie polytechnique Ch.Béranger, Paris, 1962 (ASIN B0000DPYLY)
  • Abbé Ch.Dementhon, La cathédrale de Belley, Ain, éd. P. et Beauchesne et Lardanchet, 1916, (ASIN B0000DQOEV)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]