Bernard Ezi V d'Albret — Wikipédia

Bernard Ezi V
Armes des sires d'Albret partir d'Amanieu VII : De gueules plain.
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Marthe d'Armagnac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Blason
Sceau

Bernard Ezi V d'Albret ou Bernard Ez V d'Albret (Ezi est parfois orthographié Aiz, et Bernard parfois numéroté II ou IV) est seigneur d'Albret de 1324 à 1358 et vicomte de Tartas. Né en 1289/1295 et mort en 1359, il est un des fidèles soutiens du roi d'Angleterre en Gascogne, pour le compte duquel il exerce de 1338 à 1341 la charge importante de lieutenant du duché d'Aquitaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bernard Ezi est le fils d'Amanieu VII d'Albret et de Rose de Bourg, dame de Vertheuil et de Vayres. Il est né entre et [1].

Il épouse le Isabelle, fille d'Arnaud de Gironde, qui meurt peu de temps après le , sans enfant. Bernard Ezi se remarie le avec Mathe, fille de Bernard VI d'Armagnac. Le couple aura douze enfants, dont son héritier Arnaud-Amanieu d'Albret[1].

En 1330, Édouard III d'Angleterre envoie une mission en Gascogne pour susciter des alliances avec les nobles locaux. Bernard tente de négocier un mariage entre son fils aîné et héritier Arnaud-Amanieu et une fille d'Edmond de Woodstock. Ses plans échouent, mais il obtient néanmoins de l'argent et des terres[2].

En 1337, Bernard et Oliver d'Ingham sont nommés conjointement lieutenants du duché d'Aquitaine, un poste principalement de nature militaire[3]. Il se révèle être l’un des barons gascons les plus fidèles à la cause anglaise[2].

En 1351, son deuxième fils, Bernard, se fiance à Isabelle, fille aînée d'Edouard III, mais le mariage n'est pas conclu[2].

Il meurt en 1359[1], après avoir rédigé un testament[4] en mars 1341.

Bernard Ezi d'Albret et Mathe d'Armagnac ont douze enfants, qu'on peut lister d'après les testaments de leur père en 1341 et en 1358[5] :

  • Amanieu, fils aîné en 1341, mort avant 1351 ;
  • Bernard Ez, né avant le , mort en  ;
  • Jean, cité comme troisième fils en 1341, cité pour la dernière fois en 1350, peut-être mort le  ;
  • Arnaud-Amanieu d'Albret, quatrième fils, qui succèdera à son père ;
  • Guitard cinquième fils cité en 1338 et 1341, Vicomte de Tartas en 1358, mort en 1359 ;
  • Gales, sixième fils cité en 1338 et 1341, décédé avant 1358 ;
  • Bérard, septième fils cité en 1341 et quatrième en 1358, seigneur de Sainte-Bazeille par son mariage en 1357 avec Hélène de Caumont ;
  • Bernard, né après 1341, cité comme frère mineur en 1358, évêque nommé de Dax de juin à , date de son décès ;
  • Géraud, cité en 1358, seigneur de Gosse, Seignane, Auribat, Born et Brassenx ;
  • Jeanne, aînée des filles, citée en 1341, épouse le Jean comte de L'Isle, morte avant le  ;
  • Rose, seconde fille citée en 1341, épouse le Jean III de Grailly, captal de Buch ;
  • Mathe, troisième fille citée en 1341, morte avant 1358 ;
  • Marguerite, quatrième fille citée en 1341, citée comme clarisse au couvent de Nérac en 1358 ;
  • Cécile, dernière fille, née entre 1341 et 1358, clarisse également[5].

Selon l'hypothèse traditionnelle, Bertucat d'Albret, un des plus célèbres routiers du XIVe siècle, est un fils bâtard de Bernard Ezi V d'Albret[5], à moins qu'il ne soit le fils de Bérard II de Vayres[6].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Marquette 2010, p. 79.
  2. a b et c Richardson, Douglas, Everingham, Kimball G. (2004) Plantagenet Ancestry: a study in Colonial and Medieval Families. Baltimore:Genealogical Publishing Company, Inc. p. 26. Google Books. Retrieved 2010-11-25
  3. "Principal Office Holders in the Duchy" and "King's Lieutenants in the Duchy (1278–1453)", The Gascon Rolls Project (1317–1468).
  4. « Testament de Bernard Ezi II, sire d’Albret (mars 1341) », sur Sources Médiévales (consulté le )
  5. a b et c Marquette 2010, p. 82-83.
  6. Jean-Marie Moeglin, « Albret Bertucat ou Bretucat d' », dans Jean-Marie Moeglin (dir.), Dictionnaire de la Guerre de Cent Ans, Paris, Bouquins éditions, , 1492 p. (ISBN 9782382923368), p. 15-17.

Bibliographie[modifier | modifier le code]