Bissau — Wikipédia

Bissau
Blason de Bissau
Héraldique
Drapeau de Bissau
Drapeau
Bissau
Avenida dos Combatentes da Liberdade da Pátria (Avenue des combattants de la Liberté de la Patrie) à Bissau en 2017.
Administration
Pays Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau
Démographie
Gentilé Bissau-guinéen(ne)[1]
Population 365 097 hab. (2017)
Densité 4 681 hab./km2
Géographie
Coordonnées 11° 52′ nord, 15° 36′ ouest
Superficie 7 800 ha = 78 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Guinée-Bissau
Voir sur la carte administrative de Guinée-Bissau
Bissau

Bissau ou Bissao est une ville d'Afrique de l'Ouest, capitale de la Guinée-Bissau.

Selon le recensement de 2009 de l’Instituto Nacional de Estatística e Censos, la ville compte 365 097 habitants[2]. La langue la plus parlée est le créole bissau-guinéen. Les habitants sont appelés les Bissaliens et Bissaliennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bissau vu par satellite.

La ville est située à l'estuaire du Rio Geba dans l'océan Atlantique. C'est la plus grande ville du pays, son port principal et son centre administratif et militaire.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une rue de Bissau en 1912.

La ville fut fondée en 1687 par les Portugais qui en firent un comptoir fortifié[3].

En 1942, elle devint la capitale de la Guinée portugaise. Après la déclaration d'indépendance en 1973 par la guérilla, c'est Madina do Boe qui devint la capitale du nouvel État auto-proclamé, mais Bissau resta la capitale des régions toujours sous contrôle du Portugal. En 1974, lorsque les Portugais reconnurent l'indépendance de la Guinée-Bissau et se retirèrent, Bissau redevint la capitale.

Transports[modifier | modifier le code]

La ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international Osvaldo Vieira (code AITA OXB).

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées musulmanes[4]. Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : Diocèse de Bissau (Église catholique), Églises évangéliques, Église universelle du royaume de Dieu.

Culture[modifier | modifier le code]

La ville est connue pour son carnaval qui se déroule chaque année, en février, autour de Mardi gras.

Les lieux, les plus fréquemment visités par les touristes, comprennent la forteresse d'Amura (Fortaleza de São José da Amura) où se trouve le mausolée d'Amílcar Cabral, le mémorial Pidjiguiti dédié aux dockers tués lors de la grève du , l'Institut national des arts de Guinée-Bissau, le musée ethnologique de Bissau et les plages.

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Bissau.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Bissau.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
AnkaraTurquie
ChongqingChine
DakarSénégal
LisbonnePortugal
PraiaCap-Vert
Rio de Janeiro[5]Brésildepuis le
SintraPortugal
TaipeiRépublique de Chine (Taïwan)depuis
ÁguedaPortugal

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  2. (pt) Intituto Nacional de Estatítica de Guiné-Bissau, Guiné-Bissau em números 2017, coll. « Boletim estatístico da Guiné-Bissau », p. 11
  3. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 53
  4. Britannica, Guinea-Bissau, britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019
  5. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/d25b43e8f8a963a7032587ff006d9ff3?OpenDocument »

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Cahen (dir.), « Bissau, ville coloniale », in « Vilas » et « cidades » : bourgs et villes en Afrique lusophone, L'Harmattan, Paris, 1989, p. 81-97 (ISBN 2-7384-0431-6)

Liens externes[modifier | modifier le code]