Bo Widerberg — Wikipédia

Bo Widerberg
Description de cette image, également commentée ci-après
Bo Widerberg 1990
Nom de naissance Bo Gunnar Widerberg
Naissance
Malmö, Suède
Nationalité Drapeau de la Suède Suédois
Décès (à 66 ans)
Ängelholm, Suède
Films notables Elvira Madigan
Ådalen '31
Joe Hill

Bo Widerberg, né le à Malmö et mort le à Ängelholm, est un réalisateur, scénariste, monteur, acteur, écrivain, directeur de la photographie et producteur de cinéma suédois.

Bo Widerberg en 1960

Biographie[modifier | modifier le code]

Bo Widerberg naît le 8 juin 1930 à Malmö, d'un père qui cumule des emplois sans qualifications et d'une mère couturière. Malgré des conditions de vie modestes (il grandit dans un petit appartement d'une pièce avec ses parents), le manque d'argent n'est pas une priorité pour la famille, résolument bohème.

Après avoir quitté le collège et cumulé de nombreux petits boulots, il devient critique ; il tient une chronique dans le journal de Stockholm, Expressen. Malgré une formation assez courte, il est très intéressé par l'art que ce soit la littérature, le cinéma ou la musique. À la suite d'un concours organisé par une maison d'édition suédoise dont il remporte le deuxième prix, il devient écrivain et publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. Cette carrière de journaliste et d'écrivain dura 10 ans.

Fasciné par les réalisateurs français Jacques Demy et François Truffaut et bouleversé par le film de John Cassavetes, Shadows, il s'intéresse alors de plus en plus au cinéma. Le cinéma suédois de l'époque lui paraît en comparaison plus rigide et moins moderne et même si Ingmar Bergman était déjà reconnu, il trouvait son cinéma bourgeois et très préoccupé par la religion. La vie quotidienne et la réalité des temps modernes deviendront la principale inspiration du cinéma de Bo Widerberg.

Bo Widerberg appartient à une génération de réalisateurs suédois (Mai Zetterling, Vilgot Sjöman, Jan Troell) offrant une alternative au cinéma d'Ingmar Bergman. « C'est d'ailleurs en s'inspirant des procédés de production de la Nouvelle Vague française qu'il cherche à libérer le film suédois techniquement et stylistiquement : ses premiers films vont jouer, parfois avec bonheur, sur une part d'improvisation. »[1]

Son premier long-métrage, Le Péché suédois, le lance internationalement à la seconde édition de la Semaine de la Critique, durant le Festival de Cannes 1963.

Il ancre ses meilleurs films dans une réalité sociale empreinte d'authenticité historique et de passion romantique : Elvira Madigan, prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1967 ; Ådalen '31, lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes 1969, et Joe Hill qui remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes 1971.

Trois de ses films ont été nommés à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère : Le Quartier du corbeau (1963), Ådalen '31 (1969) et La Beauté des choses (1995).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme réalisateur et scénariste[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Comme monteur[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Comme producteur[modifier | modifier le code]

Comme directeur de la photographie[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Malavida Films lui consacre une rétrospective "Bo Widerberg, cinéaste rebelle (partie 1)", ressortent donc en salle à partir du 24 juin 2020 en version restaurée Le Péché suédois (1963), Le Quartier du corbeau (1963), Amour 65 (1965), Elvira Madigan ( 1967), Adalen 31 (1969) et Joe Hill (1971).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Michel Cluny, dans : Dictionnaire du Cinéma, Librairie Larousse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]