Bombardement d'Alexandrie — Wikipédia

Bombardement d'Alexandrie
Description de cette image, également commentée ci-après
Alexandrie en ruines après le bombardement
Informations générales
Date du 11 au
Lieu Alexandrie, Égypte
31° 11′ 59″ N, 29° 52′ 16″ E
Issue Victoire britannique
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Égypte
Commandants
Drapeau du Royaume-Uni Beauchamp Seymour Ahmed Urabi
Forces en présence
9 cuirassés
1 torpilleur
1 vapeur
5 canonnières
11 forts
Pertes
6 tués, 27 blessés[1] 100-150 tués, 250-350 blessés (chiffres officiels de l'armée égyptienne)[2]
600-700 tués (estimations britanniques et américaines)[2],[3]

Notes

Nombre inconnu de civils tués
Plusieurs quartiers d'Alexandrie détruits par les bombardements et les incendies qui ont suivi

Guerre anglo-égyptienne

Batailles

Coordonnées 31° 11′ 59″ nord, 29° 52′ 16″ est

Le bombardement d'Alexandrie en Égypte est une opération navale menée par la Mediterranean Fleet britannique du 11 au 13 juillet 1882, pendant la guerre anglo-égyptienne.

L'amiral Beauchamp Seymour était aux commandes d'une flotte de quinze navires cuirassés de la Royal Navy ayant auparavant navigué jusqu'au port d'Alexandrie pour soutenir le Khédive Tewfik Pacha au milieu du soulèvement nationaliste d'Ahmed Urabi contre son administration et ses liens étroits avec les financiers britanniques et français. Il fut également rejoint dans la démonstration de force par une flottille française. Le mouvement fournit une certaine sécurité au Khédive, qui retira sa cour dans le port désormais protégé, mais renforça les nationalistes d'Urabi au sein de l'armée et dans tout le reste de l'Égypte. Le 11 juin, des émeutes antichrétiennes éclatent à Alexandrie. Les résidents européens de la ville fuient tandis que l'armée égyptienne urabiste se fortifie et arme le port. Après un ultimatum expiré demandant de cesser ces manœuvres militaires, la flotte britannique débute un bombardement de 10 heures et demie de la ville sans l'aide française. Les historiens se demandent si l'amiral Seymour a exagéré la menace des batteries égyptiennes à Alexandrie afin de forcer la main d'une administration Gladstone réticente. Une fois l'attaque de la ville achevée, ils procédèrent ensuite à une invasion à grande échelle pour restaurer l'autorité du Khédive. Le pays resta sous occupation britannique jusqu'en 1952, les dernières troupes britanniques se retirant en 1956.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) William Wright, A Tidy Little War: The British Invasion of Egypt, 1882, Spellmount, , p. 101
  2. a et b Wright 2009, p. 101
  3. (en) Charles Royle, The Egyptian Campaigns (1882–1885), London, Hurst and Blackett, Ltd., (lire en ligne), p. 60-113

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Brook, Beasecker, Lee et Millar, « Question 39/00: British Bombardment of Alexandria », Warship International, vol. XXXVIII, no 4,‎ , p. 331–332 (ISSN 0043-0374)
  • (en) Gibbs, « Question 39/00: British Bombardment of Alexandria », Warship International, vol. XL, no 4,‎ , p. 286–298 (ISSN 0043-0374)

Lectures complémentaires[modifier | modifier le code]