Boris Karloff — Wikipédia

Boris Karloff
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Boris Karloff, probablement dans les années 1940.
Nom de naissance William Henry Pratt
Naissance
Dulwich, Londres, (Angleterre)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Décès (à 81 ans)
Midhurst, Sussex de l'Ouest (Angleterre)
Profession Acteur
Films notables Frankenstein
La Fiancée de Frankenstein
Le Fils de Frankenstein
La Momie
La Patrouille perdue

Boris Karloff est un acteur britannique, né le à Dulwich (près de Londres) et mort le à Midhurst (Sussex).

Il est principalement connu pour avoir été la plus célèbre incarnation du monstre de Frankenstein dans le cinéma fantastique américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Boris Karloff[1] naît sous le nom d'état civil de William Henry Pratt : il est le dernier-né de la famille, après sept garçons et une fille ; son père travaille à l'administration consulaire de l'Inde anglaise. Ses parents meurent lorsqu'il est enfant et il est élevé par sa fratrie. Il est aussi le petit-neveu d’Anna Leonowens, préceptrice des enfants du roi de Siam[réf. nécessaire]

Carrière[modifier | modifier le code]

La Fiancée de Frankenstein (1935).
La Momie (1932).
La Fiancée de Frankenstein.

Émigré au Canada, comme ouvrier agricole, Boris Karloff met du temps à percer à l'écran. À partir de 1916, il commence à faire de la figuration et entame finalement sa carrière à partir de 1919. En 1931, il finit par se faire remarquer en jouant dans Le Code criminel d'Howard Hawks. C'est cette même année que James Whale et le maquilleur Jack Pierce inventent le masque de Frankenstein qui collera à Karloff toute sa vie.

Boris Karloff devint ainsi le célèbre acteur de films d'épouvante et fantastiques américains. Il joua dans de nombreux films, et c'est donc le rôle de la créature de Frankenstein qui le rend célèbre en 1931, dans le film du même nom réalisé par James Whale et dans lequel il n'est pourtant mentionné au générique que par un point d'interrogation. Qu'importe : le public adore[2].

Acteur définitivement marqué par ce personnage hors normes auquel un visage anguleux et sévère convenait parfaitement, presque toute sa carrière sera consacrée aux personnages inquiétants, parfois dotés de pouvoirs surnaturels ou maléfiques. Dans cette perspective, il interprétera un nombre impressionnant de docteurs et professeurs aux pratiques bien peu conventionnelles.

Il incarna le monstre de Frankenstein dans deux suites, La Fiancée de Frankenstein (1935) et Le Fils de Frankenstein (1939) et retourna à plusieurs reprises au thème de Frankenstein, d'abord dans La Maison de Frankenstein (1944) où il interpréta un rôle de savant fou tout en donnant la réplique à Glenn Strange qui avait repris le rôle de la créature et, plus tard, dans la série B Frankenstein contre l'Homme Invisible (1958) où il joue cette fois le personnage du docteur Frankenstein.

Il se fit aussi remarquer par ses talents d'acteur dramatique, notamment au théâtre dans la pièce Arsenic et Vieilles Dentelles de Joseph Kesselring. Il retrouve dans les années 1950 un certain succès avec le rôle du colonel March, sur le grand écran puis à la télévision. Un de ses derniers rôles, en 1966, fut celui d'une grand-mère excentrique (Mother Muffin) dans la série Annie, agent très spécial aux côtés de Robert Vaughn (Napoléon Solo) et Stefanie Powers. Cette même année, il joua également le rôle du Maharadjah de Karapur (Mr Singh) dans l'épisode 2 de la deuxième saison des Mystères de l'Ouest (La Nuit du Cobra d'Or).

Il tourna dans environ 166 films qui, à l'en croire, ne lui ont apporté que peu de satisfactions en tant que comédien[3].

Il est représenté deux fois sur le Walk of Fame, son étoile pour le cinéma se trouvant au no 1735 sur Vine street, celle pour la télévision au 6664 Hollywood Boulevard[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Boris Karloff s'est marié cinq fois : en 1912 avec Olive de Wilton (actrice), en 1920 avec Montana Laurena Williams (musicienne), en 1924 avec Helene Vivian Soulee (danseuse), en 1930 avec Dorothy Stein (libraire) et en 1946 avec Evelyn Hope Helmore (éditrice de scénarios)[4].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Année 1919[modifier | modifier le code]

Années 1920[modifier | modifier le code]

Dans L'Argent et l'honneur (1920).

Années 1930[modifier | modifier le code]

Années 1940[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Filmographie posthume

Hommage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. C'est en se rendant en train chez l'imprésario Walter Kelly à Seattle en 1909 qu'il décide de changer de nom. Selon ses dires, le patronyme Karloff serait lié à la famille de sa mère tandis que le prénom Boris aurait été choisi pour son côté exotique
  2. a et b « BORIS KARLOFF », sur cinememorial.com (consulté le )
  3. Jean Tulard et Grégory Alexandre, Dictionnaire du cinéma, t. 2 : Les acteurs, Paris, R. Laffont, coll. « Bouquins », , 7e éd., 1189 p. (ISBN 978-2-221-10259-6), p. 590
  4. Beverly Bare Buehrer, Boris Karloff: A bio-bibliography 1993 Greenwood Press (ISBN 0-313-27715-X)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Noël Simsolo, Boris Karloff (Anthologie du cinéma no 49, L'Avant-scène du Cinéma, Paris, , p. 178, 192, 221
  • Jean-Pierre Avedon, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (Karloff Boris, p.526), éditions Rouge Profond, 2013 (ISBN978-2-915083-56-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]