Born to Lose — Wikipédia

Born to Lose

Single de Johnny Thunders and the Heartbreakers
extrait de l'album L.A.M.F.
Face A Chinese Rocks
Sortie
Enregistré /
Londres, Essex Studios et Ramport Studios
Durée 3:04
Genre Punk rock
Format 45t
Auteur-compositeur Johnny Thunders
Producteur Speedy Keen, Daniel Secunda
Label Track Records

Singles de Johnny Thunders and the Heartbreakers

Pistes de L.A.M.F.

Born to Lose est une chanson écrite en 1976 par le chanteur et guitariste de punk rock américain Johnny Thunders et enregistrée en 1977 par son groupe The Heartbreakers. Elle est publiée en single le , couplée avec Chinese Rocks, puis intégrée sur l'album L.A.M.F. sorti le .

Born to Lose est un des morceaux emblématiques des débuts du style punk rock.

Composition et enregistrement

[modifier | modifier le code]

Le titre de la chanson est inspiré par un tatouage que le serial killer américain Richard Speck portait sur le bras. On la trouve parfois orthographiée Born Too Lose[1].

Une première démo, restée sans suite, est enregistrée en au Jay Nap Studio, sur Staten Island à New York, pour le producteur Richard Gottehrer[2]. On peut l'entendre notamment sur L.A.M.F.: The Lost '77 Mixes (disc two) en 1994, Down to Kill en 2016 et dans The L.A.M.F. Demo Sessions en 2022.

Alors que les Heartbreakers peinent à trouver un contrat aux États-Unis, ils sont invités par les Sex Pistols à participer à l'Anarchy Tour en Angleterre, aux côtés de The Clash et The Damned, remplacés ensuite par les Buzzcocks[3]. Bloqués dans le pays avec peu d'argent après la fin de la tournée, leur manager Leee Black Childers les convainc de rester au Royaume-Uni. Après plusieurs concerts à Londres, Track Records leur propose un contrat d'enregistrement.

Après une nouvelle démo enregistrée fin aux studios Essex à Londres, la chanson est gravée en à Battersea, au sud-ouest de la capitale, dans les Ramport Studios qui appartiennent aux Who, avec le producteur Speedy Keen. Born to Lose et Chinese Rocks sont les premiers morceaux enregistrés[4].

La chanson, sortie en single avec Chinese Rocks, est le premier single publié par le groupe. Elles sont ensuite toutes deux incluses dans l'album L.A.M.F.. Ces enregistrement seront critiqués pour la qualité de leur son. Jerry Nolan les juge « correct, mais pas génial »[5]. Walter Lure reconnaît que « le disque n'était pas vraiment à la hauteur en termes de production »[5]. Ils n'ont tout simplement pas réussi à reproduire en studio la puissance et la spontanéité de leurs concerts.

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • Chinese Rocks / Born to Lose – single 45 tours (Track Records 740502)
  • L.A.M.F. – album 33 tours (Track Records 2409 2019)
  • 1982 – D.T.K. Live at the Speakeasy – enr. live à Londres, Speakeasy Club () – album 33 tours (Jungle Records FREUD 1)
  • 1992 – Vive la Revolution !! – enr. live à Paris, Bataclan () – CD (Skydog 62251-2)
  • 2002 – In Cold Blood (Johnny Thunders) – enr. live à New York, Irving Plaza () – CD et DVD
  • 2017 – L.A.M.F. Live at the Bowery Electric (Walter Lure) – enr. live à New York (15 et ) – CD et DVD
  • ? – Live at the Rainbow – enr. live à Londres () – enregistrement pirate

Reprises notables

[modifier | modifier le code]

La chanson est également enregistrée par d'autres artistes[6] dont :

Utilisation dans les médias

[modifier | modifier le code]

La chanson est présente dans le jeu vidéo Skate 3 (2010). On peut également l'entendre dans le film Crown and Anchor réalisé par Andrew Rowe (2018)[7].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Lure et Thompson 2020, p. 80.
  2. Lure et Thompson 2020, p. 87.
  3. (en) Mick O'Shea, The Anarchy Tour, Omnibus Press, (ISBN 978-0-85712-797-6, lire en ligne).
  4. Lure et Thompson 2020, p. 164-166.
  5. a et b (en) Nina Antonia, Johnny Thunders : In Cold Blood, Londres, Cherry Red Books, (ISBN 978-1-9014-4715-6).
  6. (en) « Cover versions of Born to Lose written by Johnny Thunders », sur SecondHandSongs (consulté le ).
  7. (en) « Titles with Soundtracks Matching "Born to Lose" », sur Internet Movie Database (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]