Brach (Gironde) — Wikipédia

Brach
Brach (Gironde)
La mairie
Blason de Brach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Lesparre-Médoc
Intercommunalité Communauté de communes Médulienne
Maire
Mandat
Didier Phoenix
2020-2026
Code postal 33480
Code commune 33070
Démographie
Gentilé Brachois
Population
municipale
849 hab. (2021 en augmentation de 38,27 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 31″ nord, 0° 56′ 11″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 39 m
Superficie 28,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Le Sud-Médoc
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Brach
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Brach
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Brach
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Brach
Liens
Site web http://www.mairie-brach.fr

Brach (prononcé [bʁaʃ ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Brachois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Médoc. Brach est une commune carrefour à environ 20 km à l'est de l'océan Atlantique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Carcans, Lacanau, Listrac-Médoc et Sainte-Hélène.

Communes limitrophes de Brach
Carcans
Lacanau Brach Listrac-Médoc
Sainte-Hélène

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 957 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salaunes à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Brach est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[16],[14].

Brach est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[17]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brach.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 243 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en aléa moyen ou fort, soit 8 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La paroisse dépend d’abord de Listrac-Médoc avant d’être rattachée à Brach au XVIIIe siècle et placée sous le patronage de saint Sébastien[23].

  • L’église Saint-Sébastien de Brach est construite et inaugurée au XIXe siècle. Elle est édifiée en 1868 par Pierre Auguste Labbé, architecte diocésain et président de la Société des architectes de Bordeaux[24]. Elle est pourvue, à l’intérieur, d’une grande nef centrale, de deux allées et de trois autels, ainsi que de trois statues classées.
  • la mairie occupe l’ancien presbytère en pierre ; la bibliothèque municipale est installée dans une ancienne sacristie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de {{{commune}}} Blason
De gueules à la fasce d'or chargée d'une plante de bruyère de sept pièces de sinople fleuries de pourpre sur une terrasse isolée aussi de sinople, accompagnée en chef de deux pots de résine d'argent dégoulinant de gemme du même et en pointe d'un mouton aussi d'argent, la tête de face.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Didier Phœnix[25]   Agent d'affaires
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 849 habitants[Note 3], en augmentation de 38,27 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218210212259262250226210238
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
252256248230231244245233242
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
222234215219257202199169204
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
155187162161188235326539628
2021 - - - - - - - -
849--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Église Saint-Sébastien

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de Brach sur habitants.fr, consulté le 21 janvier 2012.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Brach et Salaunes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Salaunes » (commune de Salaunes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Brach », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brach », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. (en) « [33 TOUR] - BRACH », sur geocaching.com (consulté le ).
  24. « LABBÉ Pierre, Auguste », sur sorbonne.fr (consulté le ).
  25. Commune de Brach sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 21 janvier 2012.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :