Briey (Meurthe-et-Moselle) — Wikipédia

Briey
Briey (Meurthe-et-Moselle)
Reste des fortifications.
Blason de Briey
Blason
Briey (Meurthe-et-Moselle)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey (chef-lieu)
Commune Val de Briey
Statut Commune déléguée
Maire délégué Francois Dietsch
Code postal 54150
Code commune 54099
Démographie
Gentilé Briotins
Population 5 758 hab. (2014 en augmentation de 5.38 % par rapport à 2009)
Densité 212 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 58″ nord, 5° 56′ 25″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 323 m
Superficie 27,13 km2
Élections
Départementales Pays de Briey
Historique
Fusion
Localisation
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Briey
Liens
Site web ville-briey.fr

Briey est, depuis , une commune déléguée de Val de Briey et une ancienne commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand-Est[1].

Ancien siège d'un comté appartenant à la famille de Briey (toujours représentée), Briey a donné son nom au bassin ferrifère le plus important d'Europe au début du XXe siècle : le bassin de Briey (exploité par la famille de Wendel).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située en Meurthe-et-Moselle, dans une zone minière fortement industrialisée au nord-ouest de Metz, elle est une des villes importantes d'une vaste agglomération, incluant notamment Jœuf, Homécourt en Meurthe-et-Moselle, et, dans le département de la Moselle : Hagondange, Amnéville et Rombas. Cette agglomération, nommée Hagondange-Briey, qui compta plus de 130 000 habitants dans les années 1970, n'en comprenait plus que 112 000 en 1990. Désormais, elle ne fait plus qu'un avec l'agglomération de Metz, dont la ville principale n'est distante que de 30 kilomètres.

Cette ville donne aussi son nom à un canton ainsi qu'à un arrondissement, un des quatre de Meurthe-et-Moselle avec Lunéville, Toul et Nancy, ainsi qu'à un plateau sur lequel Briey se situe.

De nos jours a également lieu chaque année la grande foire de la Pentecôte qui dure quatre jours et attire un grand nombre de forains et de visiteurs. Briey propose aussi un marché (tous les mercredis), un marché de Noël et une grande fête médiévale.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville qui s'organise en quatre quartiers majeurs est traversée par le Woigot. Briey-Haut, cité médiévale dont le centre historique était autrefois lourdement fortifié, s'étend vers Mance et Moutiers s'arrête aux abords de la forêt domaniale de Moyeuvre-Grande. Elle surplombe Briey-Bas, "la ville basse", établie sur les deux rives du Woigot et sur les flancs du plateau briotin ; la "grand-rue", artère médiévale pentue et pavée, la relie à la "ville haute", entre des jardins en cascade.

De l'autre côté, Briey-les-Hauts, touchant à Lantéfontaine, s'étend en direction de Valleroy et les Baroches. Enfin, Briey-en-Forêt qui a été créée dans les années 1960 autour de la Cité radieuse de Le Corbusier, dominant le plan d'eau de la Sangsue (lac artificiel creusé depuis le cours d'eau originel du Woigot à la même époque), dans la direction du village de Mance. Aujourd'hui s'ajoute le quartier grandissant de la Cartoucherie (dont le nom rappelle le dépôt d'explosifs utilisé lors de l'exploitation des mines), maintenant appelé les Petits-Hauts.

Briey est aussi une des villes contenant la plus grande superficie de la forêt de Moyeuvre sur son territoire.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Cours d'eau traversant la commune :

  • L'Orne[2],
  • Ruisseau de la Vallée[3],
  • Ruisseau des Sept Chevaux[4],
  • Ruisseau le Woigot[5].
  • Le plan d'eau de la Sangsue.
Le plan d'eau de la Sangsue.
Le plan d'eau de la Sangsue.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité 1 très faible[6].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Briey est un carrefour routier conduisant vers Metz, Jarny, Longwy et Longuyon, Verdun, Thionville, le Luxembourg et les Ardennes (Sedan, Charleville-Mézières).

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de la ville viendrait du mot celte « briga » qui signifie forteresse.
Anciens noms[7] : Potestas Briacensis (1096) ; Briada (1096) ; Bricium (1105) ; Brigegium castrum, Brigeium (1106) ; Brigeyum (1106) ; Bragida (1106) ; Briacum (1130) ; Brieum (1138) ; Briei (1244) ; Briez (1480) ; Brieyum, Bryeyum (1544) ; Brie (1553) ; Brietz (XVIIe siècle) ; Bréy, Bryy, Brey (1618) ; Breyy (1634) ; Brieyy (1636) ; Bryey (1673) ; Brye (1680). Au début du XXe siècle, la prononciation était Briÿ (Brilli).

Histoire[modifier | modifier le code]

Vestige des remparts.

Les Romains y avaient bâti un fort en communication avec celui du Titelberg, il était le siège d'un comté au VIIIe siècle, les premiers comtes de Briey étaient d'origine commune avec la première maison de Bar[7]. On peut noter la présence du château des comtes de Bar, mentionnée en 1076. Elle est alors propriété de la Maison de Landres dite Maison de Briey.

Une charte d'affranchissement est accordée aux habitants de Briey en 1263.

Au cours du XVe siècle, la prévôté de Briey est confiée par les ducs à plusieurs membres de la famille de Ficquelmont.

Briey est incendiée par les Messins en 1369, prise par Charles le Téméraire en 1475, ravagée par les protestants en 1591, puis par les Suédois en 1635. Sa forteresse est démantelée par les Français en 1660. La ville est occupée par les troupes russes en 1815, puis par les Allemands en 1870, de 1914 à 1918, et de 1940 à 1944.

Chef-lieu d'un bailliage (1751-1789), puis d'un district (1790-1795) et enfin d'un arrondissement depuis 1800.

En 1790, Briey est rattaché au nouveau département de la Moselle, dont Metz est le chef-lieu. En 1817, Briey, village de l'ancien duché de Bar sur le Woigot a pour annexes les fermes de la Folie, de la Madeleine et de la Solle, et les moulins de Deltzain et de la Caulre. À cette époque, il y a 1 161 habitants répartis dans 296 maisons.

De 1800 à 1871, Briey est le siège d'une sous-préfecture du département de la Moselle.

En 1871, l'arrondissement de Briey — moins quelques villages : Sainte-Marie-aux-Chênes, Saint-Privat-la-Montagne, Roncourt, où se sont déroulées d'importantes batailles — demeure français alors que la plus grande partie du département de la Moselle est annexée à l'Empire allemand par le traité de Francfort. Ce même traité ampute le département voisin de la Meurthe des arrondissements de Sarrebourg et de Château-Salins. L'arrondissement de Briey est associé aux arrondissements du département de la Meurthe non annexés pour constituer le nouveau département de Meurthe-et-Moselle.

Il est un temps envisagé de rattacher Briey à la Meuse, ou de créer un nouveau département qui prendrait comme ses voisins le nom de la rivière qui le traversait, en l'occurrence la Chiers. Ces idées sont abandonnées.

Lors de l'invasion allemande en août 1914, plusieurs personnalités des régions envahies sont fusillées par l'ennemi sans raison avouable. Occupée pendant toute la durée de la guerre par l'armée allemande, Briey se retrouve de 1914 à 1918 au nord de la ligne de front. Ses mines et son industrie sont réquisitionnées au profit de la machine de guerre allemande. D'aucuns prétendent que la famille de Wendel, propriétaire des installations sidérurgiques, a profité de ses relations parisiennes pour empêcher le bombardement du bassin de Briey par les forces françaises. Ainsi, en 1917, l'aviateur Lucien Bossoutrot « est mis aux arrêts par le Général Philippe Pétain pour avoir bombardé le bassin sidérurgique de Briey qui fournit du minerai de fer à l'Allemagne... et à la France. »[8]. En raison justement des gisements de minerai de fer (appelé ici minette), l’annexion du bassin de Briey figurait aussi parmi les buts de guerre allemands pendant la Première Guerre mondiale[9].

À l'image de la ville de Villerupt plus au nord, de nombreux travailleurs italiens sont venus s'installer dans le canton de Briey. Ils y furent un temps majoritaire[10]. Le chercheur Pierre Milza va jusqu'à affirmer qu'il existait de nombreuses "petites Italies" dans cette région[11].

Le , Briey devient commune déléguée (chef-lieu) au sein de Val de Briey (commune nouvelle).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

En 2010, la commune de Briey est récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[12].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1884 1889 Henry Bertrand Républicain Conseiller général du canton de Briey (1877-1901)
1889 1895 Amédée Lebrun    
1895 1904 Alfred Laurent    
1904 1907 Louis Simon    
1907 1909 Henri Munier    
1909 1919 Ferdinand Watrin    
1919 1935 François Marie Henri Lorentz    
1935 1940
(révoqué)[13]
Alexis Giry Rad.ind. Conseiller général du canton de Chambley-Bussières (1937-1940)
1940 1941 Cuny    
1941 1944 Félix Navel    
1944 1947 Alexis Giry    
1947 1947 Marcel Vainker    
1947 1959 Pierre Giry    
1959 1984 Hubert Martin RI puis
UDF-PR
Médecin - Député (1962-1967 et 1968-1973) - Sénateur (1974-1992)
1984 2016 Guy Vattier UDF
puis UDI
Député de Meurthe-et-Moselle (1988)
Conseiller général du canton de Briey (1988-2001)
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2016 2023 Guy Vattier UDI  
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

Mairie de Briey.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[14] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 820 000 , soit 1 147  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 457 000 , soit 1 086  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 147 000 , soit 697  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 4 332 000 , soit 728  par habitant ;
  • endettement : 13 918 000 , soit 2 340  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 18,24 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,22 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,32 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 27,57 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 21,29 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 870 [15].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Du fait de son administration, de ses structures d'enseignement (3 500 élèves au total), et de l'importance des secteurs médicaux et judiciaires, Briey offre la particularité de doubler sa population de la nuit au jour.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 5 758 habitants, en augmentation de 5,38 % par rapport à 2009 (Meurthe-et-Moselle : 0,15 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
1 8021 4031 7841 6271 7301 9381 8861 8761 996
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
2 1392 1312 1432 0332 0012 2262 6302 8942 686
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 6662 8042 7792 9093 4435 3914 9665 3524 357
1990 1999 2004 2009 2014 - - - -
4 5144 8585 1375 4645 758----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville compte quatre écoles dont deux écoles maternelles, ainsi que trois collèges et deux lycées dont un établissement privée collège et lycée l'Assomption.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[20] :

  • Médecins.
  • Pharmacies.
  • Hôpitaux :
L'hôpital Maillot est le troisième hôpital régional avec environ 500 lits et 900 employés,
Joeuf,
Moyeuvre-Grande,
Hayange.

Cultes[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes Orne Lorraine Confluences.

Économie[modifier | modifier le code]

Briey est un centre administratif : tribunal de grande instance, sous-préfecture, ONF, DDE, centre des Finances publiques, ainsi qu'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • L'agriculture y tient une place importante, la ville comptant de nombreuses exploitations.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration[22].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[23].
Sidérurgie[modifier | modifier le code]
  • Une « forge » comprenant un haut-fourneau, un four Puddler, un marteau à cingler, deux feux de chaufferie à la houille et deux marteaux de forge était située à La Caulre et fonctionna de 1838 à 1850[24]. Propriété de Mr Pierron et Mr Gautier, elle est liquidée en 1850[25].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Vestiges préhistoriques et antiques.
  • Oppidum en éperon barré au lieu-dit Bois des Chèvres.
  • Vestiges de murs de défense.
  • Château fort, époque de construction : XVe au XVIIe siècle. Château du type éperon barré, propriété des comtes de Briey puis de Bar, cité dès 955-960. Réparé et aménagé entre le XVe et le XVIIe siècle détruit par ordre de Richelieu en 1635. Près de son emplacement a été construit au XVIIIe siècle le couvent des cordeliers[26], actuelle sous-préfecture. Du château ne subsistent qu'une partie des courtines et la base d'une tour du sud-ouest.
  • Château de Wendel, parties constituantes : chapelle, époque de construction : 4e quart XIXe siècle. Château construit par l'architecte Albert Jasson pour Henri de Wendel en 1895.
  • Château de Brouchetière, parties constituantes : parties agricoles ; château d'eau ; parc. Époque de construction : 1er quart XXe siècle. Château construit après son mariage en 1905 pour Maurice de Wendel, dans le parc du château de son père Henri[27].
  • Ancien hôpital Saint-Charles, parties constituantes : chapelle, époque de construction : 1er quart XVIIe siècle ; XVIIIe siècle ; 4e quart XIXe siècle. Il s'agit peut-être du couvent des capucins de Briey, daté 1601, saisi comme bien national à la Révolution, transformé en service des postes et racheté en 1844 par les sœurs de Saint-Charles qui surélèvent le corps principal d'un étage, transforment l'édifice en bureau de bienfaisance, école, pensionnat puis hôpital civil. Chapelle construite en 1877 par Edouard Sibille architecte à Briey. Ensemble devenu propriété du département, en cours de transformation en logements. Chapelle rasée en 1984.
  • Beffroi reconstruit en 1722 et inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 30 octobre 1989[28].
  • Hôtel de ville époque de construction : XVIIIe siècle. Construit sur l'emplacement de l'ancien donjon du château, l'hôtel de ville se compose de deux corps de bâtiments : l'ancien auditoire de la prévôté et la maison de ville, bâtis avant 1751 ; le bailliage, élevé dès mai 1789 sur les plans de l'architecte briotin Jean-François Henry. Cet édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 février 1996[29].
La gare, au début du XXe siècle.
  • Gare de Briey, XIXe siècle, détruite et remplacée par un magasin discount.
  • Banque de France, époque de construction : 1er quart XXe siècle, actuellement transformée en logement.
  • Caisse d'Épargne, construite en 1914, 1921, 1922 par les architectes Marchal et Toussaint, inaugurée le 24 septembre 1922, date portée.
  • Maison de tanneur, située 1 rue Pasteur, au bord du Woigot, du début XIXe siècle, à appentis en encorbellement sur la façade postérieure.
  • Ancienne brasserie Saint-Antoine, époque de construction : 4e quart XVIIIe siècle (détruit) ; 2e moitié XIXe siècle. Brasserie établie à la fin du 4e quart du XVIIIe siècle (daté par travaux historiques) à l'emplacement de l'hôpital saint Antoine ; hôpital fermé en 1756 puis vendu en 1793 ; bâtiments reconstruits dans la 2e moitié du XIXe siècle ; désaffectée en 1918 à la suite de réparations (matériel détruit) effectuées par les Allemands, puis transformée en entrepôt de bière de Maxéville ; actuellement entrepôt de marchandises diverses, et magasin de commerce.
  • Maison natale du XVIIIe siècle de François Maillot (1804-1894), médecin spécialisé dans le traitement du paludisme.
  • Maison de la 2e moitié du XIXe siècle de l'écrivain et académicien Louis Bertrand (1866-1941).
  • Cimetière militaire allemand (1914-1918).
  • Monument aux morts[30] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945.
  • La Cité Radieuse : unité d'habitation construite en 1960 sur les plans de l'architecte Le Corbusier, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993[31].
  • Le Cube, ancienne chaufferie de l'unité d'habitation Le Corbusier, réaménagée en atelier d'artiste en 2000. Inscrit au titre des monuments historiques depuis 2007[31].
  • Le plan d'eau de la Sangsue.
  • La forêt domaniale de Moyeuvre-Grande.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Gengoult[32] (XIIe siècle) avec un calvaire de Ligier Richier, ensemble sculptural en bois de six personnages à taille humaine : le Christ, saint Jean, sainte Marie-Madeleine, la Vierge et les deux larrons. Un Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme[33]. L'église est l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1987[34].
L'Orgue Haerpfer de l'église Saint-Gengoult[35],[36],[37].
  • Ancien couvent de Cordeliers[38], destinations successives : manufacture, teinturerie ; sous-préfecture et tribunal, éléments remarquables : porte, époque de construction : XVIIIe siècle ; 4e quart du XXe siècle. Emplacement du château de Briey, propriété des ducs de Lorraine, vendu en 1709 aux cordeliers de La Chapelle-aux-Bois (Meurthe-et-Moselle) qui y transfèrent leur couvent en 1712. Vendu comme bien national en 1794, transformé alors en manufacture de draps et teinturerie, acheté en 1820 par le département de la Moselle pour y loger le tribunal et la sous-préfecture. Restauré et agrandi après 1975, porte en remploi, datée 1598, provenant de l'abbaye de Saint-Pierremont à Avril. Armoiries.
  • Maison le Galatas[39]. Il s'agit sans doute d'un ancien couvent de femmes avec chapelle du XIVe ou XVe siècle ; transformé en maison au XIXe siècle et conservant des éléments gothiques : porte cochère et porte piétonne, deux baies au second niveau.
  • Chapelle Saint-Antoine construite en 1260 servait de chapelle à l'ancien hôpital Saint-Antoine fermé en 1756[40].
  • Chapelle de l'ancien hôpital Saint-Charles[41] construite en 1877 (date portée sur le portail) seul vestige restant de la chapelle.
  • Chapelle du cimetière construite en 1868 pour remplacer l'oratoire du vieux cimetière autour de l'église et servir de sépulture aux prêtres de la paroisse, elle abritait le calvaire de Ligier Richier, aujourd'hui dans l'église paroissiale[42].
  • Chapelle de l'Assomption du lycée et collège[43].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités nées à Briey[modifier | modifier le code]

Personnalités mortes à Briey[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Briey (Meurthe-et-Moselle) Blason
D'or à trois pals alésés et fichés de gueules,rangés en fasce.
Détails
Il s'agit des armes de la maison de Briey[46].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Briey (Meurthe-et-Moselle)
Alias du blason de Briey (Meurthe-et-Moselle)
Anciennement : D'azur, à trois pals pointés d'or[46].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Briey (Meurthe-et-Moselle) : Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Recueil des actes administratifs de Meurthe-et-Moselle, Édition n° 34 du 06 juillet 2016 », sur meurthe-et-moselle.gouv.fr, (consulté le ).
  2. L'Orne
  3. Ruisseau de la Vallée
  4. Ruisseau des Sept Chevaux
  5. Ruisseau le Woigot
  6. Val-de-Briey Zonage simique
  7. a et b Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
  8. Centen'Air de l'aviation : Lucien Jean-Baptiste Bossoutrot.
  9. Georges-Henri Soutou, l’Or et le Sang, Paris, Fayard, , 963 p. (ISBN 2-213-02215-1), p. 21, 24, 29 & 736.
  10. « Les italiens en France : jalons d’une migration | Musée de l'histoire de l'immigration », sur www.histoire-immigration.fr (consulté le )
  11. « Les « Petites Italies » de Lorraine (XIXe-premier XXe siècle) | EHNE », sur ehne.fr (consulté le )
  12. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
  13. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  14. Les comptes de la commune
  15. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  20. Professionnels et établissements de santé
  21. Christ aux Liens du Pays de Briey
  22. Annuaires
  23. Commerces et services de proximité
  24. « Annonces judiciaires », L'Indépendant de la Moselle, no 1167,‎ (lire en ligne).
  25. « Bulletin d'Annonces : La forge de la Caulre », Courrier de la Moselle,‎ (lire en ligne)
  26. « Couvent de Cordeliers », notice no IA00035490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Château de Brouchetière », notice no MHR44_20205400024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  28. « Beffroi de Briey », notice no PA00106441, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. « Hôtel de ville », notice no PA54000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Monument aux morts
  31. a et b « Cité Radieuse », notice no PA00125522, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. « Église paroissiale Saint-Gengoult », notice no IA00035479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  33. Calvaire de Ligier Richier à Briey, par Kévin Goeuriot, Historien de la Lorraine, écrivain et professeur d’histoire-géographie, pour le Groupe BLE Lorraine
  34. « Église Saint-Gengoult de Briey », notice no PA00106004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. Val de Briey : après cinq ans de silence, l'orgue de Saint-Gengoult vibre à nouveau, Républicain Lorrain
  36. Briey, église Saint Gengoult. Orgue Haerpfer (1963)
  37. L'ancien orgue fut vendu à l'église Saint-Gengoult de Briey
  38. « Couvent des Cordeliers (ancien) », notice no PA00106373, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. « Maison le Galatas », notice no IA00035508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. Chapelle Saint-Antoine
  41. « Hôpital Saint-Charles », notice no IA00035516, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Chapelle du cimetière
  43. Chapelle de l'Assomption, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  44. « Musée des mines de fer de Lorraine », notice no M0530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, Muséofile, ministère français de la Culture
  45. « Histoire de la dynastie Gruss ».
  46. a et b Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur