Brigade Ahfad al-Rassoul — Wikipédia

Brigade Ahfad al-Rassoul
Image illustrative de l’article Brigade Ahfad al-Rassoul

Idéologie Nationalisme syrien, islamisme sunnite modéré
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Établissement d'une démocratie
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 2012
Pays d'origine Syrie
Dissolution
Date de dissolution Vers le début de 2014
Causes Scission en plusieurs groupes
Actions
Zone d'opération Gouvernorats d'Idleb, Alep, Lattaquié, Raqqa, Rif Dimachq, Deraa et Kuneitra
Période d'activité Juillet 2012 - début 2014
Organisation
Chefs principaux • Abou Oussama al-Joulani
• Mohammed al-Ali
• Maher al-Nuami
Membres 7 000 à 10 000[1],[2]
Fait partie de Armée syrienne libre
Front de libération de Raqqa (2012-2014)
Soutenu par Qatar, Arabie saoudite, États-Unis
Guerre civile syrienne

La Brigade Ahfad al-Rassoul (arabe : لألوية أحفاد الرسول, Lā‘lwīt Aḥfād ar-Rasūl, « La Brigade des petits-fils du Prophète ») était un groupe rebelle, actif de 2012 à 2014 lors de la guerre civile syrienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

La Brigade Ahfad al-Rassoul est formée en 2012, elle monte en puissance en 2013 et rallie jusqu'à 40 ou 50 factions rebelles[2],[1].

Affiliations[modifier | modifier le code]

Le groupe est affilié à l'Armée syrienne libre[3] et soutient le Conseil militaire suprême (en)[2],[1]. Il intègre le Front de libération de Raqqa en [4],[5].

Dissolution[modifier | modifier le code]

La brigade est dissoute vers le début de l'année 2014, ses combattants rejoignent d'autres groupes, comme le Front révolutionnaire syrien[6], ou en fondent de nouveaux, comme la 1re division côtière, le Liwa Suqour al-Jabal et la 101e division d'infanterie[7].

Idéologie[modifier | modifier le code]

La brigade est nationaliste selon Le Monde et islamiste modérée selon le chercheur Aron Lund et la BBC[3],[2],[1].

Organisation[modifier | modifier le code]

Commandement[modifier | modifier le code]

Les chefs de la brigade sont Abou Oussama al-Joulani, Mohammed al-Ali et Maher al-Nuami[1].

Effectifs[modifier | modifier le code]

Le groupe revendique 10 000 combattants, ce qui selon Aron Lund, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, est impossible à vérifier[2]. Fin 2013, la BBC estime que le groupe compte 7 000 à 9 000 hommes[1].

Zones d'opérations[modifier | modifier le code]

La brigade est actif dans tous les gouvernorat de Syrie où les rebelles sont actifs, y compris au sud dans les gouvernorats de Rif Dimachq, Deraa et Kuneitra, mais c'est dans le nord du gouvernorat d'Idleb que sa présence est la plus importante[2],[1]. Cependant en , elle est chassée du gouvernorat de Raqqa par l'État islamique en Irak et au Levant[1].

Soutiens[modifier | modifier le code]

La brigade est soutenue par le Qatar, l'Arabie saoudite et les États-Unis[2],[1],[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en-GB) « Guide to the Syrian rebels », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e f et g (en-US) Aron Lund, « The Non-State Militant Landscape in Syria », Combating Terrorism Center at West Point, (consulté le )
  3. a b et c Benjamin Barthe, « Syrie : la mosaïque rebelle, des groupes aux intérêts parfois opposés », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Chart-of-Rebel-Groups-in-al-Raqqa », sur joshualandis
  5. Lister 2016, p. 112.
  6. Aron Lund, Syria’s Southern Spring Offensive, Fondation Carnegie pour la paix internationale, 14 février 2014.
  7. (en) Hasan Mustafa, « The Moderate Rebels: A Growing List of Vetted Groups Fielding BGM-71 TOW Anti-Tank Guided Missiles », (consulté le )