Bussy-Saint-Georges — Wikipédia

Bussy-Saint-Georges
Bussy-Saint-Georges
La nouvelle ville.
Blason de Bussy-Saint-Georges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Yann Dubosc (LR)
2020-2026
Code postal 77600
Code commune 77058
Démographie
Gentilé Buxangeorgiens
Population
municipale
26 571 hab. (2021 en augmentation de 0,85 % par rapport à 2015)
Densité 1 738 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 32″ nord, 2° 41′ 54″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 130 m
Superficie 15,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Torcy
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Liens
Site web bussysaintgeorges.fr

Bussy-Saint-Georges[Note 1] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Avec 26 571 habitants au recensement de 2021, Bussy-Saint-Georges est la commune la plus peuplée de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bussy-Saint-Georges vue d'avion, en .

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Bussy-Saint-Georges dans le département de Seine-et-Marne.

À vol d'oiseau, la commune est située à 25,9 km à l'est de Paris[2], à 19,0 km à l'ouest de Meaux[3] et à 7 km du parc à thème Disneyland Paris. Elle fait partie du secteur 3 de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 63 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 109 mètres d'altitude (mairie)[4]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte des réseaux hydrographique et routier de Bussy-Saint-Georges.

Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 7,41 km[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 4 km à vol d'oiseau[14], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records TORCY (77) - alt : 43m, lat : 48°51'48"N, lon : 2°39'03"E
Records établis sur la période du 01-06-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,3 4 6,1 9,6 12,7 14,6 14,2 11,2 8,8 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 4,8 5,6 8,3 11,2 14,6 18 20,1 19,8 16,3 12,8 8,1 5,5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,9 12,6 16,2 19,7 23,2 25,6 25,5 21,5 16,8 11,1 8 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,6
07.01.09
−11,4
07.02.12
−8,6
01.03.05
−3,3
06.04.21
0,4
07.05.1997
2,8
04.06.01
6,6
13.07.1993
5,8
28.08.1998
2
30.09.18
−3,4
30.10.1997
−9,7
24.11.1998
−9,6
29.12.1996
−12,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
05.01.1999
20,9
27.02.19
26,2
31.03.21
28,8
20.04.18
31,6
27.05.05
36,6
27.06.11
42,1
25.07.19
39,7
11.08.03
35,7
08.09.23
28,7
02.10.11
21,9
07.11.15
17,8
07.12.00
42,1
2019
Précipitations (mm) 57,2 53,2 52,5 50 71,3 57,6 60,5 66,1 53,3 60,5 59,5 74,7 716,4
Source : « Fiche 77468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Bussy-Saint-Georges comprend un ZNIEFF de type 2[Note 2],[18], les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (5 682,94 ha), couvrant 12 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bussy-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[20],[21],[22].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[23] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Avec son moulin, ses fermes et son lavoir coincés entre Marne et forêts, Bussy-Saint-Georges était, en 1980, une paisible bourgade de 500 habitants. Mais son intégration à la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, a multiplié sa population par quarante. En 2012, les champs ont disparu sous la nappe urbaine qui étale ses immeubles et ses zones d'activité le long de l'A4 et de la ligne du RER A jusqu'aux portes de Paris. Elle est devenue « une ville-dortoir vivant au rythme des déplacements pendulaires quotidiens vers la capitale »[28].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Bussy-Saint-Georges est inscrite dans le périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée défini en 1966. Elle est située dans le secteur 3 de Marne-la-Vallée, autrement dénommé Val-de-Bussy. En effet, Marne-la-Vallée n'est qu'une entité géographique, la ville nouvelle étant divisée en quatre secteurs. Le décret du 4 avril 1985 crée une agglomération nouvelle dont la majeure partie du territoire est celui de la commune de Bussy-Saint-Georges[29]. Cette dernière ne fut ainsi pas intégrée à un Syndicat d'Agglomération Nouvelle, contrairement à ce qui fut décidé pour d'autres communes de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée[30]. Le statut d'agglomération nouvelle de Bussy-Saint-Georges prit fin lorsqu'elle rejoignit, le 1er janvier 2014, la communauté d'agglomérations de Marne et Gondoire[31].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

En 2018[32], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 28,9 % de forêts, 25,6 % de terres arables, 21,5 % de zones urbanisées, 19 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 2,4 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 1,7 % de cultures permanentes[Note 6], 0,9 % de zones agricoles hétérogènes[Note 7] et < 0,5 % de prairies[11],[33].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 267, alors qu'il était de 10 503 en 2013 et de 8 632 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 29,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,3 % des appartements[I 2].

Le nombre de logements sociaux a fortement crû de 2008 à 2018, passant de 738 (9,4 % du nombre de résidences principales) à 1 802 (16,9 %)[I 3]. Le nombre de ménages propriétaires de leurs résidences principales sur la même période a baissé, passant de 58,1 % en 2008 à 50,9 % en 2018[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bussy-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (2,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,9 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bussy-Saint-Georges en 2018.
Typologie Bussy-Saint-Georges[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,7 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 4 6,8 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par l'autoroute A4 au sud de la ville (sortie no 12 « Marne-la-Vallée Val de Bussy, Bussy-Saint-Georges, Ferrières-en-Brie ») et par l'autoroute A104 à l'ouest (sortie no 11 « Val-Maubuée centre, Val de Bussy, Torcy, Collégien, Centre commercial »).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare RER.

La commune se situe dans la zone 5 du réseau de transports d'Ile-de-France. Elle est reliée au RER A par la gare de Bussy-Saint-Georges, par le réseau de bus de Marne-la-Vallée (lignes 22, 26, 44 et 46) et par la ligne N130 du Noctilien.

La nuit, un bus Noctilien, le N130 se rend de et vers Paris-Gare de Lyon et Marne-la-Vallée - Chessy, à raison de quatre bus par nuit dans chacun des sens. À proximité, se trouve la gare TGV de Marne-la-Vallée - Chessy, accessible par le RER A qui permet des échanges avec la France et l'Europe, et aussi la gare de Lagny-Thorigny desservie par le Transilien Paris-Est, accessible par la ligne 26 du réseau de Marne-la-Vallée.

La commune bénéficie d'une station de taxis dans le vieux village.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Buxido en 841[34] ; In vicaria Buciaxinse en 855[35] ; Buciacum sancti Georgii au XIIIe siècle[36] ; Bucy Saint George en 1336[37] ; Bucy en 1532[38] ; Bucy Saint Georges en Brye en 1540[39].

Du latin buxetum, « ensemble de buis »[40] (comprendre du gallo-roman BUXETU).

Son église paroissiale appartenant au diocèse de Paris, doyenné de Lagny, était dédiée à saint Georges[41].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 855, le territoire formait une grande paroisse dont le patron était saint Georges. Cependant, la désignation de Bussy-Saint-Georges n'apparaît qu'au XIIIe siècle. Le nom de Bussy vient de Buscus à cause du voisinage de la forêt et de nombreux bosquets qui entouraient le village[42].

Au Moyen Âge, Bussy-Saint-Martin et Bussy-Saint-Georges ne forment qu'une seule et même seigneurie dirigée par les seigneurs de Bucy. La liste des seigneurs possesseurs de Bussy a été établie ainsi : la famille de Bucy de 1196 à 1490[43]; la famille de la Rosque de 1490 à la fin du XVIe siècle ; Louis Guibert et ses héritiers de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle ; à partir du début du XVIIIe siècle et jusqu'à la Révolution, la famille Prondre, seigneurs de Guermantes[44].

En 1789, Bussy-Saint-Georges faisait partie de l’élection de la Généralité de Paris et était régi par la coutume de Paris[45].

Au XIXe siècle, la ville appartient au canton de Lagny, sa population comprendra de l'ordre de 500 à 550 habitants. Deux ordonnances des et réduisent le territoire de Bussy au profit des territoires de Ferrières et de Jossigny.[réf. nécessaire]

Depuis 1985, Bussy-Saint-Georges se trouve dans le périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée et a bénéficié à son tour d’une extension de son territoire de 180,5 ha venant des communes limitrophes (Bussy-Saint-Martin, Collégien et Ferrières).

Lors de l’aménagement de la ville nouvelle, y ont été implantés, un golf, des hôtels, plusieurs lieux de culte dont une église, une mosquée et deux pagodes bouddhistes, des espaces verts, ainsi que de nombreux logements. La ville comporte deux parcs industriels nommés parc Léonard-de-Vinci et parc Gustave-Eiffel, au sud de la ville en bordure de l'autoroute A4.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La mairie.
Carte présentant les différentes communes de Marne-la-Vallée, classées par secteur.
Les différentes communes composant Marne-la-Vallée :

La commune se trouve depuis 1994 dans l'arrondissement de Torcy du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la huitième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Lagny-sur-Marne, année où elle intègre le canton de Torcy[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 6 à 5 communes.

La ville fait partie du Val de Bussy, ou secteur III de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bussy-Saint-Georges est membre depuis 2014 de la communauté d'agglomération Marne et Gondoire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La mairie, construite en 1850, se trouve dans l’ancien village, sur la place de la mairie. Elle compte une annexe dans le centre-ville, au 2 passage Carter, le Centre technique municipal et le service urbanisme au 12 boulevard de Strasbourg, dans la ZAC de Gustave Eiffel, et sport et vie associative à l'Espace Jean-d'Ormesson, 8 rocade de la Croix-Saint-Georges.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI menée par Chantal Brunel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 276 voix (40,57 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[47] :
- le maire sortant Hugues Rondeau (DVD, 2 806 voix, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Nabia Pisi (DVD, 1 992 voix, 24,67 %, 4 conseillers municipaux élus.
Lors de ce scrutin, 41,13 % des électeurs se sont abstenus.

Au second tour des élections municipales partielles tenues en décembre 2016 à la suite de la démission de 17 des 28 membres de la majorité municipale de Chantal Brunel , la liste menée par son ancien maire-adjoint Yann Dubosc (UDI)remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 38,30 % des voix (25 conseillers municipaux municipaux élus), devançant celles menées respectivement par2020[48] :
- la maire sortante Chantal Brunel (LR) qui a obtenu 33, 72 % des suffrages (6 conseillers municipaux élus) ;
- Eduardo Rihan Cypel (PS, 15,6 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- André Aguerre (SE, 12,92 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 62,51 % des électeurs se sont abtenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR/MoDem menée par le maire sortant remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 2 141 voix (47,99 %, 26 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[49],[50] :
- Loic Masson — qui a bénéficié de la fusion des listes du premier tour LREM de Laurent Moretti et écologiste de Mouttabi Vin[51]  — (LR, 1 433 voix, 32,12 %, 6 conseillers municipaux dont 2 communautaires) ;
- Chantal Brunel (LR, 887 voix, 19,88 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 70,69 % des électeurs se sont abstenus.

Politique locale[modifier | modifier le code]

En juillet 2017, Hugues Rondeau, qui fut maire de 1998 à 2014, a été reconnu coupable par la justice française de « prise illégale d'intérêts » et de « soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public » et condamné à six mois de prison avec sursis assorti de la procédure de mise à l'épreuve, au versement à la commune de près de 60 000 euros au titre des dommages et intérêts, et à une interdiction pendant une durée de cinq ans d'être maire ou conseiller municipal[52]. En mai 2019, il a été interdit de fonction publique à vie par la Cour d'appel[53]. Toutefois, Hugues Rondeau s'étant pourvu en cassation, cette condamnation n'est pas exécutoire jusqu'à l'issue définitive de ce procès.

À la suite de l'annulation des élections municipales de 2014[54], la liste de Chantal Brunel (LR) a été réélue dès le premier tour en septembre 2015[55]. Toutefois, la majorité de l'équipe municipale (18 élus sur 28) a souhaité démissionner à la suite d'un profond désaccord avec le maire en septembre 2016, menée par le premier adjoint, Yann Dubosc[56],[57], une nouvelle élection municipale partielle est organisée le 4 et le 11 décembre 2016[58], que remporte Yann Dubosc[59]. Celui-ci est réélu maire après le second tour des municipales de 2020, et le recours formé par des électeurs a été rejeté par le tribunal administratif de Melun en mars 2021[60].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 (janvier)   Jean-Baptiste Vacher (aîné)[61]   officier municipal
25 décembre 1792   André Nicolas Leblanc   membre du conseil général de la commune, officier public, ancien curé
1793   Cyprien Royer   officier municipal (qualifié de "maire" selon un procès-verbal du 14 frimaire An II (4 décembre 1793)
1794   Toussaint Droüet   membre du conseil général de la commune, officier public
1796 1798 Philippe Armand Le Carpentier   Agent municipal
1798   Vacher   Morlet adjoint, Drouet conseiller municipal
1798 1800 Jean-Pierre Morlet   Agent municipal puis maire en 1800
1800   Philippe Armand Le Carpentier    
1802 (août) 1807 Charles François Desrues   décède le 17 juillet 1807
1807 1820 (octobre) Jean Baptiste de Tholozan   Morlet fils adjoint
1821 1830 Morlet   démissionne le 12 septembre 1830 à la suite de la révolution de juillet
1830 (oct) 1839 Sébastien Marie (Martin) Théodore Ganneron "fils", son père, Marie Etienne était maire d'Emerainville   Pierre-Simon Dujard adjoint au maire
1839 1840 Pierre Jean Dujard   Fils de Pierre-Simon l'adjoint
1840 (septembre) 1848 Jean Baptiste Alexandre Vacher    
1848 (décembre) 1860 Hippolyte Stanislas Drouet    
1860 (septembre) 1865 Jean Baptiste Alexandre Vacher   Toussaint Benoist adjoint
1865 (septembre) 1870 Toussaint Hubert Victor Benoist    
1870 1871 Champion "Maire par intérim"   élections en mars 1871 à la demande de l'occupant prussien
1871 1871 (juin) Pierre Édouard Dujard    
1871 1880 Ange Adrien Coutron    
1880 1896 Louis Étienne Alexandre Gaillard    
1896 (mai) 1908 Pierre Édouard Dujard    
1908 (avril) 1918 Camille Adolphe Descroix    
1918 (avril) 1919 (décembre) Lucien André "maire par intérim"    
1919 (décembre) 1928 Charles Fauvet    
1928 (mai) 1934 Paul Ledan    
1934 (février) 1940 Jacques Devaux    
1942 (mars) 1945 Georges Renvier    
1945 (mai) 1947 François Drouot    
1947 1949 Albert Girbal    
1949 1953 Maxime Biat    
1953 (mai) 1971 Jacques Macquin   René Chauffour adjoint, Edouard Ricard conseiller, Guy Sadaune conseiller, Renée Thébault conseiller, André Pinson conseiller, Jean Bonneront conseiller
1971 (mars) 1973 Guy Sadaune    
1973 (octobre) 1983 Maurice-Marie Koehl    
1983 (mars) 1989 Daniel Doussot    
1989 (mars) 1993 Dominique Blondel    
1994 1998 Bernard Ménager DVD  
1998 2014 Hugues Rondeau CNI  
2014 10 juin 2015[62],[63] Chantal Brunel UMP
puis LR
Chef d'entreprise
Députée de Seine-et-Marne (8e circ.) (2002 → 2012)
Conseillère régionale (1998 → 2015)
Élection annulée par le Conseil d’État
2015 (septembre) [64] 17 décembre 2016[65] Chantal Brunel[66] LR Chef d'entreprise
Députée de Seine-et-Marne (8e circ.) (2002 → 2012)
Conseillère régionale (1998 → 2015)
Mandat écourté par la démission de plus d'un tiers des élus du conseil municipal
2016 (17 décembre)[67] En cours Yann Dubosc UDI
puis LR[68]
Président du Conseil d'Administration d'Épamarne (2014 → )
Vice-président de la CA Marne et Gondoire (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[69]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[70].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Villes jumelées avec Bussy-Saint-GeorgesVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec Bussy-Saint-GeorgesVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Kiryat Ekron[71]Israëldepuis
Meiningen[71]Allemagnedepuis
Radcliffe on Trent[71]Royaume-Unidepuis
San Giuliano Milanese[71]Italiedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 26 571 habitants[Note 9], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
475497542535538518487516521
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
566553537540518534558552608
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
639629608537560654570442510
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
4534624414561 5459 19416 98018 77225 135
2016 2021 - - - - - - -
26 97126 571-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Bussy était en 2011, la sixième ville la plus peuplée de Seine-et-Marne[74].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • 10 groupes scolaires, dont l'école Jacques-Chirac qui a ouvert à la rentrée de septembre 2020[75]
  • 4 collèges : Anne-Frank, Jacques-Yves-Cousteau, Claude-Monet (avec un intérim depuis 2018 entre le collège de Magny-le-Hongre et la mise en place d'un collège temporaire dans le cadre de la procédure de fermeture du collège historique[76]) et Maurice-Rondeau (privé)
  • 2 lycées : Martin-Luther-King et Maurice-Rondeau (privé)
  • 350 places en crèches

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Tous les ans, les manifestations suivantes sont tenues à Bussy-Saint-Georges :

  • Vœux des Buxangeorgiens : janvier
  • Nouvel an chinois : février
  • Carnaval : mars
  • Fête de la Saint-Georges : avril
  • Journée nationale du souvenir de la déportation et ravivage de la flamme du souvenir : avril
  • Commémoration de la fin de la guerre de 1939-1945 : 8 mai
  • Foulées de Bussy : course se tenant le dernier samedi du mois de mai
  • Grande brocante : juin
  • Commémoration des morts pour la France en Indochine : 8 juin
  • Commémoration de l’appel du général de Gaulle : 18 juin
  • Fête de la musique : 21 juin
  • Fête de la Saint Jean : 24 juin
  • Fête nationale (feux d’artifice) : 13 juillet (le feu d'artifice a lieu chaque année sur les lacs artificiels au sud de la ville, dans le parc du Génitoy).
  • Open de golf de la ville : septembre
  • Forum des associations : septembre
  • Les Virades de l’espoir : septembre
  • Brocante : septembre
  • Commémoration de l’Armistice de 1918 : 11 novembre
  • Nuit du Beaujolais : novembre
  • Commémoration des morts pour le France lors des guerres d’Afrique du Nord : 5 décembre
  • Fête de Noël (marché de Noël, animations, patinoire) : décembre et janvier.

Santé[modifier | modifier le code]

  • une maison de retraite médicalisée.

Sports[modifier | modifier le code]

  • un golf de 27 trous sur 75 hectares
  • Complexe sportif Michel-Jazy : rue du Cimetière. Salle de danse, salle de gymnastique, courts de tennis, salle de judo, salle de volley-ball…
  • Complexe sportif Maurice-Herzog : boulevard des Genêts. Piste d’athlétisme, terrains de football, tir à l’arc, salle de gymnastique, mur d’escalade, salle de tennis de table…
  • Complexe sportif Laura Flessel : boulevard des cent arpents.
  • Courts de tennis : 5 courts allée des Deux-Châteaux (intérieurs et extérieurs), 2 courts extérieurs sur la promenade des golfeurs, 2 courts extérieurs rue du Cimetière.
  • Plateaux EPS.

Cultes[modifier | modifier le code]

Depuis 2016, l'espace cultuel, l'Esplanade des Religions, constitué de deux pagodes bouddhistes (Fo Guang Shan et "Wat Velouvanaram"), d'un restaurant végétarien et de chambres à coucher pour accueillir les hôtes en retraite spirituelle, mais aussi d'une synagogue, d'une mosquée[77],[78]. Depuis 2017, un projet de temple hindou Mandir s'organise pour compléter la diversité spirituelle de l'Esplanade[79].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 9 980 (dont 67 % imposés), représentant 26 462 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 170 euros[80], le 1er décile[Note 10] étant de 12 450 euros avec un rapport interdécile de 3,6[Note 11].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 9 471, occupant 13 568 actifs résidents. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,7 % contre un taux de chômage de 8,3 %. Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,4 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[81].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 2059 dont 56 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 138 dans la construction, 652 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 181 dans l’Information et communication, 78 dans les activités financières et d'assurance, 72 dans les activités immobilières, 459 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 253 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 170 étaient relatifs aux autres activités de services[82].

En 2020, 457 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 354 individuelles.

La commune possède sur son territoire un pôle industriel (parc Gustave-Eiffel) situé au sud de la ville. Il comporte, entre autres, les entreprises Tech Data, SMED Arvato services, IBM, Air liquide, Asialand, Toyota Material Handling, etc. On y trouve également le Centre technique du livre de l'enseignement supérieur et le Centre technique de la Bibliothèque nationale de France.

On trouve aussi sur le territoire de la commune l'usine de la société SURYS[83], rachetée fin 2019 par INGroupe (ex-Imprimerie Nationale)[84],[85], fabriquant des composants optiques et digitaux d'identification.

Le parc Gustave-Eiffel a été achevé à la fin de l'année 2007 avec l'installation de l'entrepôt de logistique des Galeries Lafayette. Mais le développement économique de la ville n'est pas pour autant terminé, puisque plusieurs ZAC sont actuellement en plein développement, comme la ZAC Léonard-de-Vinci (environ 30 ha), ou la zone d’activité de la Rucherie (80 ha).

Au , la commune disposait de 434 chambres d’hôtels dans 4 établissements et ne possédait aucun terrain de camping[86].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'histoire de Bussy-Saint-Georges et de son patrimoine sont aujourd'hui connus des Buxangeorgiens grâce aux travaux de l'association des Amis de l'Histoire du Val-de-Bussy (AHVB) (brochure retraçant l'histoire de la ville, imprimée par la municipalité en novembre 2001).

La tour et le château[modifier | modifier le code]

La tour, seul vestige du château du seigneur de Buci, place forte, refuge dominant les vallées de la Brosse et de la Gondoire, remonterait au XIIe siècle. L’actuelle place de Verdun, ancien emplacement du château, était entourée de fossés remplis d’eau provenant d’une source qui alimentait la fontaine toujours visible sur la place du marché. Le cimetière, au nord de la tour, au-delà de l’enceinte, a été découvert lors de la construction d’un pavillon en 1960. La tour mesure 21 mètres de haut et 9 mètres de diamètre.

La ferme de Roquemont[modifier | modifier le code]

Située dans le village, la ferme de Roquemont porte le nom d’un fief, celui de la Rosque, seigneurs de Bussy-Saint-Georges de 1490 à 1594. Elle procurait au seigneur du lieu les revenus du fief de Bussy. Plus tard, elle fut aussi appelée grande ferme de Bussy-Saint-Georges.

Le moulin Russon[modifier | modifier le code]

Le moulin Russon.

Le moulin Russon est le moulin à eau installé sur le ru de la Brosse. Un ingénieux système de récolte des eaux de ruissellement et des sources situées plus haut permettait l’alimentation du bief et donc la mise en marche de la roue à aubes, située sur le pignon du bâtiment. Elle fit l’objet d’une restauration par le propriétaire précédent. Ce moulin faisait partie des dépendances de la ferme de Roquemont. Il n’était utilisé comme moulin que quelques mois par an, le reste du temps, il servait de logement pour les ouvriers agricoles saisonniers.

Le lavoir[modifier | modifier le code]

Le lavoir de la rue du Moulin fut construit au milieu du XIXe siècle. En fait, Bussy possédait déjà un lavoir fort ancien situé en dessous de l’emplacement d’une source au bas de Ferrières : le lavoir de Cessoy. Mais, ce lavoir étant éloigné du centre du village et d’un accès difficile pour les brouettes chargées de linge des lavandières, il fut décidé en conseil municipal de négocier avec la famille de Guermantes l’acquisition d’un terrain alimenté par une source, en haut de la rue du Moulin pour y construire ce deuxième lavoir. Actuellement, le lavoir de Cessoy est privé, le lavoir de la rue du Moulin est communal.

La ferme du Génitoy[modifier | modifier le code]

La ferme du Génitoy est un « lieu mentionné dans les titres aussi anciens que ceux qui parlent de Bussy » (Louis Michelin 1843). Son nom, genesterium en latin ou genestay en français, donnera génitoire ou génitoy, à cause des genêts qui poussaient en abondance en cet endroit. La ferme du Génitoy fut autrefois un fief important pourvu d’un château. En 1672, Mme de Montespan aurait accouché dans le château du Génitoy d’un fils de Louis XIV : Louis-César de Bourbon, comte de Vexin.

La Jonchère[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, c’était une grande ferme. Elle appartenait à M. Martin de Longchamps, propriétaire de Fontenelles. Une féculerie y avait été créée en 1836, absorbant la production de la culture intensive de la pomme de terre sur notre commune… mais à partir de 1845, la maladie de la pomme de terre ralentit, puis stoppa cette activité. Les exploitants agricoles se tournèrent alors vers la culture de la betterave à sucre et sur le domaine de la Jonchère fut construite une râperie. Cette activité remplaça celle de la féculerie.

L’église Saint-Georges[modifier | modifier le code]

Église Saint-Georges - Cloche de l'église sonnant 17h :

L’actuelle église Saint-Georges a été édifiée sur l’emplacement d’une petite église médiévale. François de la Rosque, curé de Bussy, de la même famille que le seigneur du lieu, célébra la dédicace de l’église en 1580. Sa construction fut terminée en 1595 et le 22 août 1600 eut lieu le baptême des trois cloches : Louise, en souvenir de la fondation de la chapelle Saint-Louis, Isabelle, prénom de la femme de Louis Guibert, Georges, patron de la paroisse.

L’église a été restaurée au XIXe siècle et, à la demande des habitants qui se plaignaient de ne pas entendre l’Angélus, le clocher fut rehaussé en 1866, sa hauteur actuelle est de 32 mètres. L’église est devenue propriété communale en 1905. Sous le porche de l’église on trouve une pierre tombale du XVIIIe siècle. Elle recouvrait le corps de l’abbé Duchesne inhumé dans le chœur de l’église. Cette pierre a été relevée lors de la pose d’un dallage dans l’église. À l’intérieur, la nef et le transept sont d’un style ogival très simple, des poutres maintiennent la voûte en berceau peinturlurée. On peut voir à droite du chœur, dans l’embrasement d’une baie, un Saint-Georges en pierre, patron de la paroisse, à gauche, une chapelle restaurée en 1904 avec un groupe de la Visitation de la Vierge (sans doute en souvenir de la translation de reliques en 1431, procurées à la paroisse de Bussy-Saint-Georges par l’abbé Duchesne. Le baptistère a un soubassement renaissance et une cuvette ornée de quatre têtes d’anges. On remarque aussi un bénitier de pierre encastré à gauche de l’entrée.

L’église Notre-Dame du Val[modifier | modifier le code]

Fichier audio
Son de la cloche de l'église Notre-Dame-du-Val sonnant 11h
noicon

L’église Notre-Dame du Val est une église moderne, construite en 1997 par le cabinet d’architectes Gonot-Marcenat. Entièrement réalisée en éléments préfabriqués, elle est caractérisée par un dôme en cuivre naturel. Elle est située au 33 boulevard Thibaud-de-Champagne.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Bussy-Saint-Georges décline aussi son identité autour des parcs et jardins. Elle compte aujourd’hui 155 hectares d’espaces verts intégrés, 9 kilomètres de liaisons douces, 10 squares et parcs en centre-ville, 8 plans d’eau et plus de 8 200 arbres plantés.

Parmi les plans d'eau, l'étang du Dormeur du Val au centre duquel jaillit un jet d'eau, d'une surface de 12 000 m2, est situé entre les boulevards Thibaud-de-Champagne et des Genêts d'une part, et les avenues André-Malraux et du Général-de-Gaulle d'autre part. Sur ses rives a été édifiée l'église Notre-Dame-du-Val en 1998. Il a été réalisé afin de recueillir les eaux de pluie du centre urbain de la ville. La gestion piscicole a été confiée à l'association « Le Pêcheur de Marne-la-Vallée »[87].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Le conservatoire municipal de musique de Bussy-Saint-Georges.

Médiathèque[modifier | modifier le code]

La Médiathèque de l’Europe a été inaugurée en octobre 2006. On y trouve CD, livres (roman, BD, documentaires, magazines, etc.), DVD, partitions de musique…

Conservatoire[modifier | modifier le code]

Le conservatoire de musique et de danse « Jean-Sébastien Bach » de Bussy-Saint-Georges a été municipalisé en 1997. On peut y exercer 31 disciplines instrumentales (dont des instruments « rares » comme le clavecin, la viole de gambe, le tuba, le hautbois ou des instruments traditionnels chinois : la pipa, le guzheng, des instruments vietnamiens : le dan tranh, le dan bao), 18 pratiques collectives (orchestres d’harmonie, orchestres à cordes, musique de chambre, ensembles instrumentaux, chorales, ateliers jazz, MAO…), et 2 disciplines chorégraphiques (le modern jazz et la danse classique). En 2015, il compte plus de 1 150 élèves, 57 enseignants et 7 administratifs. De ce fait, il est le plus important conservatoire du département de Seine-et-Marne.

Musée du jeu vidéo[modifier | modifier le code]

Un projet de musée du jeu vidéo est annoncé en 2023 par la mairie, qui prévoit son ouverture en 2026[88] au sein d'un pôle ludique, en bordure de l'autoroute A4, prévu depuis 2013[89],[90]. Un financement participatif lancé pour soutenir le projet atteint un million d'euros en treize jours, un record en 2023 sur la plateforme KissKissBankBank[91].

Bussy-Saint-Georges et les arts[modifier | modifier le code]

Des scènes du film Narco de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche sont tournées dans un quartier résidentiel de la ville en 2003.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

En suivant la descendance du chevalier Pierre de Bucy, seigneur du lieu et de Jossigny de 1196 à 1241, on trouve une lignée de plusieurs Simon de Bucy. Le quatrième, chevalier légitimé et anobli par lettres patentes en 1355, fut premier président au Parlement de Paris et conseiller du roi Jean II le Bon, est le premier dont on connaît l'emblème. Le blason, d’azur à une fasce d’or chargée de trois aigles de sable[94], est le premier emblème connu du lieu.

Plus contemporain, un blason communal est apparu en janvier 1975 sur les correspondances officielles de la mairie. Il est en forme d’écu point en bas. À l’intérieur, la tour de Bussy témoigne d’un passé et au centre un armet de chevalier à panache blanc, le tout sur fond noir avec l’inscription en partie haute : Bussy-Saint-Georges. En janvier 1986, le fond est devenu bleu et sans inscription frontale.[réf. nécessaire]

Blason de Bussy-Saint-Georges Blason
D’azur à la tour du lieu couverte d’argent, girouettée du même, maçonnée de sable, chargée d’un armet au naturel sommé d’un panache aussi d’argent[95].
Détails
La mairie de Bussy-Saint-Georges ne retrouve pas de traces de ce blason. Elle reconnaît par contre l'usage de l'ancien blason des seigneurs de Bucy au cours de festivités[96],[97].
Délaissé au profit d'un logo en 1986.

Avec l’ouverture du territoire communal à l’urbanisation, l’idée se fit un jour d’avoir un logo. La présentation du modèle définitif fut faite aux membres du conseil municipal le 14 février 1986. L’écusson a une allure avionique avec une bande médiane à sa pointe, plus aiguë vers le haut. Un dégradé de couleur symbolise sa progression vers l’avenir. Il fut apposé la première fois en avril 1986, sur le panneau de construction du groupe scolaire « les Violennes », premier groupe scolaire construit à Bussy-Saint-Georges. En 2007, la municipalité a décidé de modifier quelque peu son logo avec pour objectif principal de mieux visualiser le nom de la ville. L’architecture (la façade de la Mairie, ancienne école communale) a été retravaillée en dessin : porte d’entrée, chaînes de pierre d’angles, fenêtres, toiture et petit clocher du centre. Ce nouveau dessin est repris avec les vraies proportions architecturales de la façade. Il a également été constaté sur plusieurs documents édités par la ville que ceux-ci écrivaient « Bussy Saint-Georges » souvent de manière différente. Quelques familles de typographies perturbaient sa lecture, aucune charte graphique, ni cahier des charges typographique n’avait été réalisé au moment de la création du logo. Il s’agissait donc de poser une écriture graphique stable, étudiée, en coordonnée du dessin logotype et l’accompagnant de façon systématique et pérenne. Concernant la forme du logo proprement dite, la symbolique du carré a été privilégiée. En effet, selon la municipalité, le losange irrégulier de forme pyramidale du logo précédent manquait de stabilité et de rigueur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sur son site Internet, la commune utilise le nom « Bussy Saint-Georges » au lieu de « Bussy-Saint-Georges », nom indiqué par le Code officiel géographique[1].
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  6. Cultures hors assolement, autres que les prairies permanentes, qui occupent les terres pendant une longue période et fournissent des récoltes durant plusieurs années.
  7. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
  11. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bussy-Saint-Georges » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bussy-Saint-Georges - Section LOG T2 », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bussy-Saint-Georges - Section LOG T7 », sur insee.fr (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-et-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de Bussy Saint-Georges dans le Code officiel géographique
  2. « Orthodromie entre "Bussy-Saint-Georges" et "Paris" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Bussy-Saint-Georges" et "Meaux" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
  4. « Bussy-Saint-Georges » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  5. « Plan séisme consulté le 8 septembre 2021 ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gondoire (F6630600) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Brosse (F6636000) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 de la Commune de Bussy-Saint-Georges (F6636700) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Monbarres (F4777000) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'Eau 01 de la Commune de Bussy-Saint-Georges (F6636200) » (consulté le ).
  11. a et b Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 9 décembre 2018
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Bussy-Saint-Georges et Torcy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Torcy » (commune de Torcy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Bussy-Saint-Georges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. GEO, no 404 d', p. 130.
  29. Journal officiel de la République Française, « Décret du 4 avril 1985 PORTANT CREATION D'UNE AGGLOMERATION NOUVELLE DANS LE SECTEUR 3 DE LA VILLE NOUVELLE DE MARNE-LA-VALLEE », sur Légifrance, (consulté le ).
  30. Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, « Rapport d'observations définitives, ville de Bussy-Saint-Georges », sur Cour de comptes, (consulté le ).
  31. « Procès-verbal de la séance du conseil municipal de Bussy-Saint-Georges du 20 janvier 2014 » [PDF], sur Site de la ville de Bussy-Saint-Georges (consulté le ).
  32. Site Corine Land Cover Mises à jour.
  33. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
  34. Archives nationales, K 9, no 1.
  35. Baluze, Capitul., II, 1464.
  36. Cart. N.-D. de Paris, I, 17.
  37. Archives nationales, S 266, no 53.
  38. Archives nationales, S 265.
  39. Archives nationales, Y 81, fol. 59 v° et Y 82, fol. 71.
  40. Ernest Nègre - 1990 -Toponymie générale de la France - Page 335 - (ISBN 2600028838).
  41. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 72.
  42. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, par l'Abbé Leboeuf, 1758
  43. Histoire de la Maison de Bucy par Nicolas-Léopold de Bucy
  44. Martine Le Roch’Morgere et Catherine Mérot, conservatrices, « Inventaire du fonds du Chartrier du château de Guermantes (1274-1962) », sur site des archives de seine-et-marne, (consulté le ).
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  46. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Résultats officiels pour la commune Bussy-Saint-Georges
  48. Sébastien Roselé, « Yann Dubosc détrône Chantal Brunel : L'ancien adjoint (UDI) a gagné, hier, avec 38,30 % des voix. La maire sortante (LR) est battue et se classe deuxième avec 33, 72 %. La participation n'a été que de 37,49 % », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Seine-et-Marne (77) - Bussy-Saint-Georges », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  50. Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Yann Dubosc écrase ses deux adversaires : Le maire sortant a largement devancé Loïc Masson et Chantal Brunel. Elu en décembre 2016, Yann Dubosc se réjouit d’entamer une mandature de six ans », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Laurent Moretti et Loïc Masson s’allient pour le second tour : Loïc Masson (LR) prendra la tête d’une liste d’alliance de trois listes présentes au premier tour. Au second tour, le 28 juin, il affrontera le maire sortant (LR) et Chantal Brunel (LR) », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Guénaèle Calant, « Bussy-Saint-Georges. Hugues Rondeau écope de six mois de prison avec sursis : Il était reproché à l’ancien maire d’avoir utilisé les fonds de la ville pour payer des frais d’avocats engagés à titre privé. Le jugement, rendu ce vendredi, précise qu’il devra rembourser 58 903 € à la commune », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Alexandre Métivier, « Bussy-Saint-Georges : l’ex maire, Hugues Rondeau, interdit de fonction publique à vie : Le 14 mai, la Cour d’appel de Paris l’a condamné à une interdiction définitive d’exercer une fonction publique », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. CM, AFP, « Municipales: le Conseil d’État annule l'élection de Chantal Brunel à Bussy-Saint-Georges : L'élection de la maire "Les Républicains" de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), Chantal Brunel, a été annulée par le Conseil d’État, en raison d'une erreur de forme sur une liste concurrente », France 3 Paris Île-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au premier tour des élections municipales de mars 2014, le maire centriste (CNIP) sortant Hugues Rondeau avait omis de préciser que l'une de ses co-listières était de nationalité allemande, comme la loi en fait l'obligation pour les étrangers ressortissants de pays de l'Union européenne ».
  55. « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Chantal Brunel (LR) triomphe dès le premier tour », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  56. Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : Chantal Brunel boycottée par sa propre majorité », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  57. Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : 17 des 28 élus de la majorité de Chantal Brunel démissionnent », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  58. Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : la guerre des municipales est de nouveau ouverte », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  59. Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : trois élections en six ans, ça valait le coup ? : A quelques mois des élections, Le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne. A Bussy, nous nous demandons sur quoi a débouché la valse des maires et la multiplication des élections », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. Guénaèle Calant, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Laurent Moretti déclaré inéligible pendant un an : L’ex-conseiller municipal d’opposition ne commente pas cette décision du tribunal administratif de Melun. Il va faire appel de la décision », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans son jugement du 5 mars, le tribunal administratif de Melun a en revanche rejeté les recours déposés par quatre électeurs à l'encontre de l'élection de Yann Dubosc ».
  61. fonds Sadaune
  62. AFP, « Annulation des municipales à Bussy-Saint-Georges : Des irrégularités sur les bulletins de vote du maire sortant, Hugues Rondeau (CNIP, Centre national des indépendants et paysans), ont mené à l'annulation de l'élection en mars de l'UMP Chantal Brunel. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  63. Thomas Poupeau, « Bussy-Saint-Georges : le Conseil d’État annule les municipales de 2014 », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
  64. Audrey Gruaz, « Les priorités de la nouvelle équipe de Chantal Brunel : Lors de son installation officielle dans le fauteuil de maire, Chantal Brunel a évoqué ses orientations pour le mandat », La Marne,‎ (lire en ligne).
  65. Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : 17 des 28 élus de la majorité de Chantal Brunel démissionnent », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « Après avoir boycotté le conseil municipal du 8 septembre dernier, les élus de la majorité municipale ont annoncé ce lundi leur démission. Adjoints en tête, 17 élus sur les 28 de la majorité jettent l’éponge d’un mandat qu’ils estiment ne plus pouvoir mener aux côtés de la maire Chantal Brunel (LR) (…) Cette démission massive entraîne de facto la tenue de nouvelles élections municipales dans les trois mois. Le troisième scrutin depuis mars 2014, après l’annulation des municipales qui avaient entraîné un vote en septembre 2015 ».
  66. Hendrik Delaire, « Bussy-Saint-Georges : l’ex-maire et députée Chantal Brunel démissionne du conseil municipal : Dans l’opposition depuis 2017 après avoir été maire de Bussy-Saint-Georges de 2014 à 2016, Chantal Brunel (LR) a annoncé qu’elle démissionnait du conseil municipal. L’élue a également été conseillère régionale de 1998 à 2002 puis députée de 2002 à 2010 », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est en mars 2014 qu’elle avait fait triomphalement son entrée au conseil municipal de Bussy-Saint-Georges en ravissant à Hugues Rondeau (Cnip) le fauteuil de maire qu’il occupait depuis 1998 et trois mandats. L’affrontement entre les deux élus rythmait déjà la vie politique de la commune et de la circonscription depuis de nombreuses années. Élue conseillère régionale en 1998 et députée de circonscription de 2002 à 2012, Chantal Brunel s’était livrée à de nombreuses passes d’armes homériques avec le maire de Bussy-Saint-Georges ».
  67. Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : tout juste élu maire, Yann Dubosc règle ses comptes », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « C’est devant un public venu en masse au gymnase Maurice-Herzog que Yann Dubosc (UDI) a été élu maire de Bussy-Saint-Georges par le nouveau conseil municipal. Désigné avec 25 voix contre quatre pour Isabelle Prieur (issue de la liste de la maire sortante) et quatre votes blancs, l’ancien premier adjoint de Chantal Brunel (LR) a réglé ses comptes dans un discours au ton aussi posé et formel que sentencieux ».
  68. Yann Dubosc quitte l'UDI pour rejoindre LR
  69. « Procès-verbal du conseil municipal du 3 juillet 2021 » [PDF], Conseil municipal, sur bussysaintgeorges.fr.
  70. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bussy-Saint-Georges, consultée le 27 octobre 2017
  71. a b c et d « https://www.bussysaintgeorges.fr/ville/identite-de-ville/les-jumelages/ »
  72. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  74. Insee de Seine-et-Marne
  75. https://actu.fr/ile-de-france/bussy-saint-georges_77058/bussy-saint-georges-le-nouveau-groupe-scolaire-jacques-chirac-a-accueilli-ses-premiers-eleves_35995936.html
  76. https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/bussy-saint-georges-les-eleves-de-claude-monet-sont-de-retour-ce-mardi-06-01-2020-8229684.php
  77. Vincent Coquaz, « Le plus grand temple bouddhiste d'Europe près de Paris », sur Le Point, .
  78. [PDF]Revue de presse sur l'Esplanade des Religions réalisée par la Mairie de Bussy-Saint-Georges
  79. Alexandre Métivier, « Bussy-Saint-Georges : un temple hindou annoncé sur l’Esplanade des religions », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 10 septembre 2021.
  81. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 10 septembre 2021.
  82. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 11 septembre 2021.
  83. Beatrice Parrino, « Cet homme protège votre argent », sur Le Point, (consulté le ).
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  87. Siaminfos (lettre d'informations semestrielle du Syndicat Intercommunal d'Assainissement de Marne-la-Vallée), no 6, février 2009, p. 8.
  88. « Le plus grand musée du jeu vidéo à Bussy ! », sur Site officiel de Bussy-Saint-Georges (consulté le ).
  89. « Demande d'examen au cas par cas préalable à la réalisation d'une étude d'impact. Projet commercial et de loisirs Red Line à Bussy-Saint-Georges », sur DRIEAT Île-de-France (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports), (consulté le ).
  90. Alexandre Métivier, « Bussy-Saint-Georges. Le pôle ludique pourrait décoller avant 2019 », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  91. « Jeux vidéo : ce lieu n'existe pas mais il a déjà récolté plus d'un million d'euros », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le ).
  92. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  93. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  94. Gravure du blason des seigneurs de Bucy (PDF)
  95. GASO - Banque du blason - 77058, seule source.
  96. courriel du service culturel de la mairie, (PDF)
  97. Fêtes de la Saint-Georges 2010 (PDF)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marie-Claude Phan, "Petite Histoire de Bussy-Saint-Georges", 2009, 44 p.
  • Marie-Claude Phan, Bussy-Saint-Georges Les gens du village (1791-1990), Ville de Bussy Saint-Georges, Les Amis de l'histoire du Val de Bussy, 2013
  • Guy Sadaune, Bussy-Saint-Georges, coll. « Mémoire en images », éditions Sutton, 2005

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]