Cécile Wajsbrot — Wikipédia

Cécile Wajsbrot
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Cécile Wajsbrot, née à Paris le , est une romancière, traductrice et essayiste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cécile Wajsbrot étudie à Paris au lycée Victor-Duruy. Elle travaille d'abord comme professeure agrégée de lettres modernes, avant de quitter l'Éducation nationale et de se lancer dans le journalisme free-lance et dans la traduction, métiers qui lui permettent d'écrire.

Elle collabore aux revues Autrement, Les Nouvelles littéraires et Le Magazine littéraire.

Elle vit aujourd'hui à Paris et à Berlin.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Une vie à soi, Paris, Mercure de France, 1982
  • Atlantique, Paris, Zulma, 1993
  • Le Désir d'Équateur, Paris, Zulma, 1995.
  • Mariane Klinger, Paris, Zulma, 1996 Prix Charles Oulmont, Fondation de France, 1996
  • La Trahison, Paris, Zulma, 1997.
  • Voyage à Saint-Thomas, Paris, Zulma, 1998[1].
  • Nation par Barbès, Paris, Zulma, 2001[2].
  • Nocturnes, Paris, Zulma, 2002.
  • Caspar-Friedrich-Strasse, Paris, Zulma, 2002[3],[4].
  • Mémorial, Paris, Zulma, 2005[5].
  • Conversations avec le maître, Paris, Denoël, 2007[6].
  • L'Île aux musées, Paris, Denoël, 2008[7].
  • L'Hydre de Lerne, Paris, Denoël, 2011[8].
  • Sentinelles, Paris, Christian Bourgois, 2013.
  • Totale Éclipse, Paris, Christian Bourgois, 2014[9]
  • Destruction, Paris, Le Bruit du temps, 2019[10],[11].
  • Nevermore, Paris, Le Bruit du temps, 2021[12].

Recueil de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Le Visiteur suivi de Le Passage et de Les Étoiles de mer, Le Castor astral, 1999.

Essais[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nathalie Dalain, « Agathe et les garçons », Le Matricule des Anges, no 25,‎ (lire en ligne).
  2. Ingrid Martina Hermine Reichel, Le métro, un non-lieu de mémoire collective à l’exemple du roman "Nation par Barbès" de Cécile Wajsbrot, mémoire de maîtrise, Université de Vienne, Fakultät für Philosophie und Bildungswissenschaft, 2019 Lire en ligne.
  3. Philippe Lançon, « Murmures de Berlin », dans Libération, 11 avril 2002 Lire en ligne.
  4. Fabien Gris, « Des paysages du peintre à la ville prise dans l'Histoire: Caspar Friedrich Strasse de Cécile Wajsbrot », dans Revue critique de fixxion française contemporaine, n° 8, 2014, p. 15-27. Lire en ligne.
  5. Alain Deniau, « Écho à Michel Hessel : Cécile Wajsbrot. Le Réel de la Shoah, chose effacée ou traces de l'impossible à dire ? », dans Che vuoi, 2005, vol. 2, n° 24, p. 201-202 Lire en ligne.
  6. Agnès Séverin, « Conversations avec le maître de Cécile Wajsbrot Denoël », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  7. Cornelia Klettke, « La communication des intensités émotionnelles : hétérotopies et hétérologies dans L’Île aux musées de Cécile Wajsbrot », dans Après le Mur : Berlin dans la littérature francophone. Actes du colloque du 4-6 juillet 2013, Frankreichzentrum de la Freie Universität, Berlin, Tübingen, Narr, 2014, p. 197-223.
  8. Raphaëlle Leyris, « L'Hydre de Lerne, de Cécile Wajsbrot : l'écriture au jour le jour de Cécile Wajsbrot », dans Le Monde, 3 mars 2011 Lire en ligne.
  9. Jean Birnbaum, « Hiverner dans les chants », dans Le Monde, 3 décembre 2014 Lire en ligne.
  10. Éric Loret, « Destruction » : Cécile Wajsbrot avant qu’il ne soit trop tard », dans Le Monde, 28 février 2019 Lire en ligne.
  11. Emmanuelle Rodrigues, « Généalogie du mal », dans Le Matricule des anges, n° 205, juillet 2019 Lire en ligne.
  12. Feya Dervitsiotis, « Traduire écologiquement Woolf », En attendant Nadeau,‎ (lire en ligne).
  13. Sophie Deltin, « Résonances primitives », dans Le Matricule des anges, n° 175, juillet 2016 Lire en ligne.
  14. Annelies Schulte Nordholt, « Osnabrück, Berlin : « villes promises » et villes vécues. Les dessous du dialogue d’Hélène Cixous et Cécile Wajsbrot dans Une autobiographie allemande », dans Écriture des origines, origines de l’écriture. Hélène Cixous, Leyde, Brill, (DOI https://doi.org/10.1163/9789004417335_010), p. 124–140.
  15. Agathe Auproux, « Cécile Wajsbrot récompensée par l'Académie de Berlin », dans Livres Hebdo, 7 juin 2016 Lire en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Katja Schubert, « Les temps qui tremblent ou un passé possible de ce présent? A propos de l’oeuvre de Cécile Wajsbrot », dans Témoignages de l’après-Auschwitz dans la littérature juive-française d’aujourd’hui, Leyde, Brill Rodopi, 2008, p. 231-242.
  • (de) Roswitha Böhm et Margarete Zimmermann, « Du silence à la voix: Studien zum Werk von Cécile Wajsbrot, Göttingen, V&R unipress, 2010 (ISBN 978-3-89971-497-5).
  • (de) Philipp Glahé, « Von der Relativität der Zeit. Familie und Werk der Schriftstellerin Cécile Wajsbrot », dans Dokumente : Zeitschrift für den deutsch-französischen / Revue du dialogue franco-allemand, n° 4, 2015, p. 57–59.
  • Frédérique Fanchette, « Cécile Wajsbrot, vers le phare », dans Libération, 9 avril 2021 Lire en ligne}.

Liens externes[modifier | modifier le code]