Canton de Berne — Wikipédia

Canton de Berne
Blason de Canton de Berne
Blason
Drapeau de Canton de Berne
Drapeau
LémanLac de NeuchâtelLac de MoratLac de BienneLac de ThouneLac de BrienzLac de SempachLac de HallwilLac de BaldeggLac des Quatre-CantonsLac de ZougLac d'ÄgeriLac de ZurichLac de SihlLac de WalenstadtOberseeUnterseeLac MajeurLac de LuganoCanton du ValaisCanton de FribourgCanton de VaudCanton de NeuchâtelCanton du JuraCanton de GenèveCanton de BerneCanton de SoleureCanton de Bâle-CampagneCanton de Bâle-VilleCanton de LucerneCanton de NidwaldCanton d'ObwaldCanton d'ArgovieCanton de SchaffhouseCanton de ZurichCanton de ThurgovieCanton d'Appenzell Rhodes-ExtérieuresCanton d'Appenzell Rhodes-IntérieuresCanton de Saint-GallCanton d'UriCanton de SchwytzCanton de ZougCanton de GlarisCanton des GrisonsCanton du Tessin
Localisation du canton en Suisse.
Noms
Nom allemand Kanton Bern
Nom italien Canton Berna
Nom romanche Chantun Berna
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Entrée dans la Confédération (671 ans)
ISO 3166-2 CH-BE
Chef-lieu Berne
Arrondissements administratifs 10
Communes 335[1]
Exécutif Conseil exécutif (Regierungsrat) (7 sièges)[2]
Législatif Grand conseil (Grosser Rat) (160 sièges)[3]
Conseil des États 2 sièges[4]
Conseil national 26 sièges[5]
Démographie
Gentilé Bernois
Population
permanente
1 051 437 hab. (31 décembre 2022)
Densité 176 hab./km2
Rang démographique 2e
Langues officielles Allemand, français
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 24″ nord, 7° 36′ 00″ est
Altitude Min. 402 m (Wynau)
Max. 4 274 m (Finsteraarhorn)
Superficie 5 959,44 km2
Rang 2e
Liens
Site web www.be.ch

Le canton de Berne (BE, en allemand : Kanton Bern) est l'un des 26 cantons de la Suisse. Son chef-lieu est la ville fédérale, et capitale de facto de la Confédération, Berne. Il est officiellement bilingue allemand-français.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le canton se nomme « canton de Berne » en français[6] et Kanton Bern en allemand[7] (les deux langues officielles). Berne était une « Ville et République » jusqu'en 1798 et de 1815 à 1831 et une « République » de 1831 à 1846[6].

Il se nomme cainton d'Bierne en franc-comtois (aussi appelé patois jurassien)[8],[9] ; canton de Bèrna en arpitan (ou francoprovençal)[10],[11],[12][source insuffisante] ; et Kanton Bärn en suisse allemand[13],[14].

Son nom dans les deux autres langues nationales suisses est canton Berna ou cantone di Berna en italien[15] ; et chantun Berna en romanche[16].

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le canton de Berne se situe dans le nord-ouest de la Suisse, à la frontière entre la partie francophone et la partie germanophone du pays. Il s'étend des Alpes bernoises jusqu'au Jura en traversant le Plateau suisse. Il possède une frontière avec onze autres cantons : au nord avec le canton du Jura, à l'ouest avec les cantons de Vaud, Neuchâtel et Fribourg, au sud avec le Valais et à l'est avec Soleure, Argovie, Lucerne, Obwald, Nidwald et Uri.

Le canton culmine au Finsteraarhorn, à 4 274 m d'altitude[17], et son point le plus bas se trouve à Wynau, au bord de l'Aar, à 402 m d'altitude[18]. Avec 5 959,44 km2, Berne est le deuxième plus grand canton de Suisse ; seul le canton des Grisons est plus grand[19].

Géographie physique[modifier | modifier le code]

À l'est de la ville de Berne, du côté de l'Oberland bernois (les Préalpes), se situe la vallée de l'Emme, l'Emmental, où est produit le fromage du même nom.

Au nord-ouest de la ville de Berne se trouve le Seeland, une région d'anciens marécages, gagnée à la culture maraîchère grâce à la correction des eaux du Jura.

Vue des Alpes bernoises, depuis Neuchâtel.

Climat[modifier | modifier le code]

Relevé météorologique du canton de Berne pour la période 1981-2010.
Données Station jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Températures moyennes max. (°C) Interlaken[20] 3,1 5,1 10,1 14,1 18,8 21,9 24,4 23,5 19,3 14,4 7,7 3,8 13,9
Berne / Zollikofen[21] 2,8 4,7 9,6 13,5 18,3 21,7 24,3 23,8 19,2 13,9 7,3 3,4 13,5
Jungfraujoch[22] −9,7 −10,5 −9,4 −7,0 −2,5 0,8 3,1 3 0,3 −2,3 −6,9 −8,9 −4,2
Langnau[23] 2,6 4,1 8,3 11,9 16,8 20,2 22,7 22,1 18,1 13,4 6,7 3,1 12,5
Températures moyennes min. (°C) Interlaken −3,6 −3,0 0,3 3,4 7,9 11,1 13,2 12,8 9,5 5,6 0,6 −2,2 4,6
Berne / Zollikofen −3,6 −3,1 0,2 3 7,4 10,5 12,5 12,3 8,9 5,4 0,4 −2,3 4,3
Jungfraujoch −15,7 −16,4 −15,1 −12,7 −7,9 −4,9 −2,3 −2,2 −4,8 −7,5 −12,3 −14,7 −9,7
Langnau −4,5 −4,1 −0,9 1,8 6,2 9,3 11,4 11,2 8,2 4,7 −0,3 −3,3 3,3
Précipitations (mm) Interlaken 73 70 80 87 121 138 139 144 96 78 84 86 1 196
Berne / Zollikofen 60 55 73 82 119 111 106 116 99 88 76 74 1 059
Jungfraujoch
Langnau 80 77 94 101 154 163 155 154 118 97 89 96 1 376
Ensoleillement (heures) Interlaken 67 79 121 151 176 188 219 193 150 104 68 53 1 570
Berne / Zollikofen 64 87 136 158 182 206 237 217 165 113 68 49 1 683
Jungfraujoch 124 125 151 152 152 164 185 189 175 147 116 109 1 787
Langnau
Source : MétéoSuisse.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le canton de Berne descend de la Respublica Bernensis. Ce vaste État-Ville au nord des Alpes avait été créé par la ville de Berne, fondée en 1191. Sa souveraineté s'étendait du Léman (annexion du pays de Vaud en 1536) à l'Argovie (1415). Membre de la Confédération suisse depuis 1353, Berne accède, après la Réforme protestante (1528), au rang de puissance européenne.

Institutions politiques[modifier | modifier le code]

Logo du canton.

Un statut particulier est accordé aux trois districts francophones du Jura bernois ainsi qu'à la population francophone de la région de Bienne. Ce statut est destiné à promouvoir la culture francophone de ces régions ainsi qu'à renforcer leur participation politique dans le canton. Cette loi instaure le Conseil du Jura bernois pour le Jura bernois et le Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne pour le district de Bienne[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Pouvoir législatif[modifier | modifier le code]

Le pouvoir législatif est détenu par le Grand Conseil, constitué de 160 membres (députés) élus au scrutin proportionnel tous les quatre ans. Les dernières élections ont eu lieu le .

Pour les élections du , le nombre de députés a été réduit de 200 à 160 sièges à la suite de l'acceptation de la nouvelle loi sur le Grand Conseil bernois par le corps électoral lors de la votation cantonale du . Les sièges francophones garantis au Jura bernois restent inchangés par la nouvelle loi. Ceci permet à la minorité francophone du canton d'obtenir un plus grand poids politique au niveau cantonal, soit un peu moins de 10 % de représentativité.

Composition[modifier | modifier le code]
Parti Sièges 2006
(160)
Parts de suffrages exprimés
2006
Sièges 2010

(160)

Parts de suffrages exprimés

2010

Sièges 2014

(160)

Parts de suffrages exprimés

2014

Sièges 2018

(160)

Parts de suffrages exprimés

2018

UDC 47 27,42 % 44 26,62 % 49 28,99 % 46 26,76 %
PS 42 24,03 % 35 18,86 % 33 19,13 % 38 22,33 %
PBD 25 16,3 % 14 11,19 % 13 9,02 %
PLR 26 16,4 % 17 10,34 % 17 10,65 % 20 11,72 %
Les Verts 19 12,9 % 16 10,1 % 15 10,06 % 14 9,94 %
PEV 13 7,34 % 10 5,9 % 12 6,44 % 10 6,17 %
UDF 6 4,78 % 5 4,4 % 5 4,06 % 5 3,72 %
pvl 4 4,07 % 11 6,70 % 11 6,91 %
PSA 3 1,29 % 3 1,04 % 3 0,67 % 3 0,68 %
PDC 1 1,76 % 1 1,16 % 0 0,75 % 0 0,45 %
DS 1 2,19 % 0 0,41 % 0 0,26 % 0 0,18 %
Entente 1 0,33 % 0 0,24 % 0 0,06 % 0 0,31 %
PSL 1 0,45 %

Pouvoir exécutif[modifier | modifier le code]

Le pouvoir exécutif est détenu par le Conseil-exécutif, équivalent du Conseil d'État. Il est composé de sept membres (les conseillers d'état) élus au suffrage majoritaire par le corps électoral, dont un siège est garanti par la Constitution cantonale à la région francophone du Jura bernois.

Les membres du Conseil-exécutif[25] :

Le chancelier est Christoph Auer.

Quelques anciens conseillers d'État :

Pouvoir judiciaire[modifier | modifier le code]

Le pouvoir judiciaire, en ce qui concerne les affaires civiles et pénales, est représenté par le Tribunal d'arrondissement (tribunal de 1re instance) et la Cour suprême (tribunal de recours). Il existe treize tribunaux d'arrondissement. La Cour suprême est composée de 20 juges nommés par le Grand Conseil pour une durée de six ans.

En parallèle, le Tribunal administratif assure les questions de droit administratif et des litiges concernant les assurances sociales. Ses membres sont au nombre de 18 (plus deux suppléants) et c'est le Grand Conseil qui les élit pour six ans.

Organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Arrondissements[modifier | modifier le code]

Arrondissements du canton de Berne.

Jusqu'au , le canton était découpé en 26 districts tous nommés selon leur chef-lieu. À partir de cette date, le découpage a été refait avec seulement dix arrondissements administratifs correspondant aux régions du canton, bien que les districts continuent constitutionnellement d'exister :

Communes[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2022[26], le canton de Berne compte quatorze villes de plus de 10 000 habitants :

Le canton de Berne vers 1790. À cette époque, le canton englobait l'actuel canton de Vaud et une partie de l'actuel canton d'Argovie, mais pas encore le Jura bernois (intégré en 1815).

Voir aussi la liste des communes du canton de Berne.

Sécurité[modifier | modifier le code]

Le canton gère une police cantonale dont la mission est d'assurer la sécurité de la population[27]. L'institution est organisée en plusieurs services comportant notamment la police judiciaire, la police du lac, la police montée ou l'unité canine.

Dix lieux de détention existent sur le territoire cantonal :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Population[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2022, le canton de Berne compte 1 051 437 habitants, soit 11,9 % de la population totale de la Suisse. Seul le canton de Zurich est plus peuplé. Sa densité de population atteint 176 hab/km2, légèrement inférieure à la moyenne suisse[26].

Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[34],[35].

Religion[modifier | modifier le code]

La majorité des habitants du canton revendique l'appartenance au protestantisme.

Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2013[36] :

Religion Pourcentage
Protestants 53,87 %
Sans religion 16,90 %
Catholiques romains 16,30 %
Autres chrétiens 6,59 %
Musulmans 3,74 %
Juifs 0,08 %
Autres 1,47 %

Note : les intitulés des religions sont ceux donnés par l'Office fédéral de la statistique ; les protestants comprennent les communautés néo-apostoliques et les témoins de Jéhovah ; la catégorie « Autres » inclut les personnes ne se prononçant pas.

Formation et recherche[modifier | modifier le code]

D’une grande richesse, le secteur bernois de la formation se compose de l’école obligatoire, des écoles moyennes, de la formation professionnelle et des hautes écoles. Quatre possibilités s’offrent à ceux et celles qui veulent étudier dans le canton de Berne : l’Université, la Haute École Spécialisée Bernoise, la Haute école pédagogique germanophone (PHBern) et la HEP Bejune (francophone). L’école internationale de Berne est un externat reconnu par le CIS (Council of International Schools) et l’association NEASC (New England Association of Schools and Colleges) qui dispense aux enfants et adolescents un enseignement en langue anglaise selon un programme scolaire international.

L’Université de Berne valorise les connaissances scientifiques de ses diplômés au travers de la recherche. Les hautes écoles spécialisées misent sur la recherche appliquée et le développement pour créer du savoir-faire. La politique bernoise et la Promotion économique soutiennent activement le transfert de connaissances entre la recherche scientifique et le tissu industriel.

Économie[modifier | modifier le code]

Espace et structure économiques[modifier | modifier le code]

Le canton de Berne s’étend du Jura aux Alpes. Sa taille et la diversité de ses paysages lui confèrent une structure économique variée. Le secteur public, l’agriculture, l’information, le tourisme et le secteur sanitaire et social y sont fortement représentés par rapport à la moyenne suisse. Le secteur sanitaire et social, qui employait 71 100 personnes en 2008, en est la branche économique majeure.

Le canton de Berne est un espace économique important appelé, par son bilinguisme, à servir de trait d’union entre les régions alémaniques et francophones de la Suisse. Il abrite de nombreuses grandes entreprises internationales, en particulier dans l’industrie de précision, l’horlogerie et le génie médical. Les machines-outils et les montres constituent 44,9 % des exportations bernoises, dont 54,4 % sont destinées aux pays de l’UE (chiffres 2010).

Employant plus de 15 000 personnes, le secteur des technologies énergétiques et environnementales font du canton de Berne un site d’implantation florissant pour les écotechnologies. À l’horizon 2025, la stratégie économique cantonale mise sur la promotion et le développement des technologies propres (communiqué de presse du canton de Berne du 30 juin 2011) (chiffres tirés du « Rapport sur la situation économique », édition 2011).

Clusters[modifier | modifier le code]

Grâce à sa politique des clusters, le canton de Berne favorise les réseaux d’entreprises et, du même coup, le transfert de savoir et de technologie. Véritables réseaux de compétences, les clusters jouent un rôle-clé dans le développement économique. Leur croissance moyenne est supérieure à la croissance économique du canton. 32,8 % de la population active bernoise travaillent au sein de clusters (2008). Les réseaux de compétences suivants réunissent régulièrement quantité d’entreprises :

  • Génie médical
  • Industrie de précision
  • Technologie de l’information et de la communication
  • Conseil économique
  • Technologie énergétique et environnementale
  • Design

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le canton de Berne est l’un des trois plus importantes destinations touristiques suisses. Il se compose de six grandes régions : l’Oberland bernois, avec ses majestueux lacs et montagnes, l’Emmental, dont les vallons abritent d’imposantes fermes fleuries, la Haute-Argovie, avec ses prairies et ses forêts, la région de Berne-Mittelland, avec en son cœur la vieille ville de Berne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Seeland, avec ses lacs et cultures maraîchères, et la région francophone du Jura bernois avec son parc naturel régional du Chasseral. Les destinations touristiques bernoises les plus connues sont la ville de Berne, la Jungfrau Aletsch-Bietschorn – inscrite au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO, Gstaad, Grindelwald, Interlaken et Adelboden. Le tourisme est la principale activité économique de l’Oberland bernois.

Depuis juin 2011, les palafittes du lac de Bienne sont également inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture[modifier | modifier le code]

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Le canton de Berne a pour emblèmes un drapeau et un blason. Les armoiries de Berne se blasonnent : De gueules à la bande d’or à l’ours passant de sable armé, lampassé et vilené de gueules[37]. La première trace documentée d'un drapeau de Berne date de 1208, et le drapeau actuel date de 1365 au plus tard. L'utilisation d'un ours, d'abord sur fond blanc, date de la fondation de la ville, en 1160. Selon une légende, Berthold V de Zähringen, le fondateur de Berne, aurait tué un ours près de la nouvelle ville. L'animal est depuis devenu l'emblème du canton. Depuis 1957, la loi définit que l'ours du drapeau est un mâle. Les couleurs jaune et rouge seraient apparues en 1289 ; le rouge honorerait les hommes tombés au combat durant la bataille de Schlosshalde[38].

Langues[modifier | modifier le code]

Les langues officielles du canton sont l'allemand et le français. La partie francophone est composée du Jura bernois et de Bienne. Cependant, les langues traditionnelles ou « patois » de la partie francophone sont, au nord-est, le franc-comtois (aussi appelé patois jurassien), comme dans le canton du Jura, et, au sud-est, l'arpitan (aussi appelé francoprovençal), comme dans le reste de la Suisse romande[39]. L'idiome traditionnel de la partie centrale du Jura bernois, quant à elle, est un dialecte de transition entre le franc-comtois et l'arpitan[39].

Le tableau suivant détaille la langue principale des habitants du canton en 2000[40] :

Langue Locuteurs %
Allemand +804 190, +084,
Français +72 646, +007,6
Italien +18 908, +002,
Albanais +09 092, +000,9
Langues slaves de l'ex-Yougoslavie +08 539, +000,9
Espagnol +08 220, +000,9
Portugais +06 052, +000,6
Turc +03 344, +000,3
Romanche +00688, +000,1
Autres +25 518, +002,7
Total +957 197, +100,
Langue principale parlée par la population résidente (en %) Légende
  • Allemand
  • Français
  • Italien
  • Autre(s) langue(s) seulement
Sources[41]

Les langues parlées en 2010 sont : l’allemand 85,7 % des habitants, le français 11,0 %, l'italien 3,2 %, l'anglais 2,8 % et les autres langues 10,5 % [42].

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire géographique de la Suisse : Aa - Engadine, t. 1, Neuchâtel, Société neuchâteloise de géographie, (lire en ligne), « Berne », p. 188-210.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [xls] « Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
  2. « Conseil-exécutif », sur be.ch (consulté le )
  3. « Grand Conseil », sur be.ch (consulté le )
  4. « Liste des conseillers aux États par canton », sur parlement.ch (consulté le )
  5. « Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le )
  6. a et b Beat Junker, Anne-Marie Dubler (trad. Pierre-G. Martin), « Canton de Berne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  7. (de) Beat Junker et Anne-Marie Dubler, « Bern (Kanton) » Accès libre, sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )
  8. Jean-Marie Moine, Dictionnaire du patois : français-patois, Société jurassienne d'émulation, (lire en ligne)
  9. Michel Cerf et Louis-Joseph Fleury, « Bïnv’niaince è Môtie dains l’cainton du Jura. » Accès libre, sur Djâsans patois jurassien, (consulté le )
  10. « Canton de Berne » Accès libre, sur Apertium (consulté le )
  11. DicoFranPro : dictionnaire français/francoprovençal, « Canton » Accès libre, sur Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal (consulté le )
  12. DicoFranPro : dictionnaire français/francoprovençal, « Berne » Accès libre, sur Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal (consulté le )
  13. (gsw-CH) « Bärn » Accès libre, sur Wörterbuch Berndeutsch-Deutsch (consulté le )
  14. (gsw-CH) Hans Abplanalp, I gah nid furt: Erzählung, Zytglogge, (ISBN 978-3-7296-0914-3, lire en ligne), p. 141
  15. (it) Beat Junker et Anne-Marie Dubler, « Berna (cantone) » Accès libre, sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )
  16. (rm) Office fédéral de la culture, « Berna » Accès libre, sur Traditions vivantes (consulté le )
  17. « Les points culminants des cantons suisses » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
  18. (de) Hans Graber, « Geografie: Die Hochs und Tiefs der Kantone », sur Luzerner Zeitung (consulté le ).
  19. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  20. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Interlaken » [PDF], sur meteosuisse.admin.ch (consulté le ).
  21. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Berne / Zollikofen » [PDF], sur meteosuisse.admin.ch (consulté le ).
  22. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Jungfraujoch » [PDF], sur meteosuisse.admin.ch (consulté le ).
  23. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Langnau » [PDF], sur meteosuisse.admin.ch (consulté le ).
  24. Loi sur le statut particulier, LStP
  25. Les membres du Conseil-exécutif, site officiel du canton de Berne
  26. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  27. « Nous nous présentons », sur q (consulté le )
  28. « Détention (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  29. « Établissement pénitentiaire de Thorberg (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  30. « Établissement pénitentiaire de Witzwil (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  31. « Établissement pénitentiaire de St-Jean (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  32. « Établissement pénitentiaire de Hindelbank (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  33. « Peines et mesures pour mineurs (Exécution judiciaire) Direction de la sécurité - Canton de Berne », sur www.pom.be.ch (consulté le )
  34. « Population résidante de la Suisse, par grande région et canton, de 1850 à 2000 » [xls], sur www.ge.ch (consulté le ).
  35. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur bfs.admin.ch (consulté le ).
  36. Population résidante permanente âgée de 15 ans ou plus selon l'appartenance religieuse
  37. « Drapeaux des cantons de Suisse », sur touslesdrapeaux.xyz (consulté le ).
  38. (en) « Bern / Berne canton (Switzerland) », sur www.crwflags.com (consulté le )
  39. a et b Alain Dubois, « La conservation et la valorisation de la mémoire des patois dans le Valais romand », Bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales du Valais, des Musées de Valère et de la Majorie,‎ , p. 374 (lire en ligne)
  40. « Langues », Office fédéral de la statistique, (consulté le )
  41. « Population résidente avec le français comme langue principale, en 2000] » (consulté le ).
  42. Statistique suisse consulté le 10 décembre 2013 [1]