Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus — Wikipédia

Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Image illustrative de l’article Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine
par Tommaso Pio Boggiani
Approbation pontificale
par Paul VI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité carmélitaine
But éducation des enfants, en particulier en milieu rural et défavorisé.
Structure et histoire
Fondation 1909
Ispica (Italie)
Fondateur Maria Crocifissa Curcio
Abréviation S.C.M.S.T.B.G.
Rattaché à l'Ordre des Carmes déchaux
Site web (it) site officiel
Liste des ordres religieux

Les Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (en latin : Congregationis Carmelitarum Missionariarum S. Teresiae a Iesu Infante) sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

La congrégation des Carmélites missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a été fondée à Ispica (Sicile, Italie) par Maria Crocifissa Curcio en 1909. Cette année-là, avec quelques compagnes, la jeune femme commence à mener la vie communautaire dans sa maison familiale. Dans cette maison, elle accueille également des jeunes filles abandonnées qu'elle éduque et forme. En 1911 Maria Crocifissa Curcio prend en charge la direction d'un établissement à Modica[1] qui a pour vocation d'accueillir des jeunes filles abandonnées et pauvres afin de les aider à mener « une vie digne »[2].

À la mort de l'évêque diocésain Mgr Blandini, celui-ci est remplacé par Mgr Joseph Vizzini, qui tente de convaincre la fondatrice d'entrer dans une congrégation diocésaine de spiritualité dominicaine. Le refus de sœur Maria Crocifissa provoque la colère de l'évêque qui bloque la reconnaissance ecclésiastique de sa congrégation. Durant plusieurs années, sœur Maria Crocifissa tente de correspondre avec l'évêque, mais sans succès : la situation semble irrémédiablement bloquée[3].

En 1925, à l'occasion de la canonisation de Thérèse de Lisieux, elle rencontre le père carme Lorenzo. Avec son aide elle établit à Santa Marinella (près de Rome) une nouvelle fondation le . Quelques jours plus tard (le 16 juillet), elle reçoit le décret d'affiliation de sa communauté à l'Ordre du Carmel[2].

Avec la permission du cardinal Antonio Vico, Maria Curcio et ses compagnes commencent à mener une vie régulière[4]. Le successeur de du cardinal Vico, le cardinal Tommaso Pio Boggiani, donne la reconnaissance diocésaine de l'association le et en approuve les constitutions. Le titre de la congrégation a été suggéré par le pape Pie XI. Les Carmélites Missionnaires de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus obtiennent le décret papal Decretum laudis le [1].

La fondatrice de l'ordre, Maria Crocifissa Curcio, est béatifiée le [5].

Activité[modifier | modifier le code]

L'institut religieux a pour but l'instruction et l'éducation chrétienne des jeunes filles de milieu populaire, en particulier les filles pauvres et abandonnées. Les religieuses exercent leur apostolat en particulier dans les petites villes et les zones rurales ainsi que dans des missions.

Outre l'Italie, les Carmélites Missionnaires sont présentes à Malte, au Canada, en Tanzanie, aux Philippines, au Brésil et en Roumanie[6].

La maison généralice se trouve à Santa Marinella.

En 2017, la congrégation comptait 277 religieuses réparties dans 50 maisons[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore carmelitane missionarie di Santa Teresa del Bambin Gesù » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b DIP, vol. II (1975), coll. 412-413, voce a cura di A.M. Galuzzi.
  2. a et b « Maria Crocifissa Curcio (1877-1957) », sur Vatican, vatican.va (consulté le ).
  3. (it) Suor M. Nerina de Simone, « Beata Maria Crocifissa Curcio », sur Santi e Beati, santiebeati.it, (consulté le ).
  4. C'est-à-dire une vie monastique en suivant une règle.
  5. (en) « Bl. Giuseppina Catanea (1894-1948) », sur Vatican, vatican.va (consulté le ).
  6. (it) « La storia », sur Congregazion Suore Carmelitane Missionarie di Santa Teresa del Bambin Gesù, madrecrocifissa.org (consulté le ).
  7. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1489

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Annuario pontificio : per l'anno 2007, Cité du Vatican, Libreria Editrice Vaticana, , 2484 p. (ISBN 978-88-209-7908-9).
  • (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione (DIP), vol. 10, Milan, Editions Saint Paul, 1974-2003.

Liens externes[modifier | modifier le code]