Caserne Richepanse — Wikipédia

Caserne Richepanse
Présentation
Destination initiale
Caserne
Construction
Mars 1882- octobre 1884
Propriétaire
Ville de Rouen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune

La caserne Richepanse est une ancienne caserne située à Rouen, en France. En janvier 1974, elle prend le nom de quartier Pélissier.

Localisation[modifier | modifier le code]

La caserne Richepanse est située dans le département français de la Seine-Maritime, sur la commune de Rouen, rue de Chanzy, dans le quartier Saint-Clément - Jardin-des-Plantes.

Historique[modifier | modifier le code]

L'usage militaire[modifier | modifier le code]

La construction d'une caserne de cavalerie est décidée par la conseil municipal de Rouen le [1]. Elle est construite de mars 1882 à octobre 1884[2]. L'écurie principale permet de recevoir 224 chevaux, les quatre autres pouvant en recevoir 140 chacune. Appelée initialement caserne de Trianon, la caserne a pris le nom du général Antoine Richepanse (1770-1802)[3].

En , une épidémie de fièvre typhoïde oblige à faire évacuer la caserne[4] pendant 48 jours.

Elle a hébergé :

Le , un obus allemand tombe dans la caserne[6].

En , des soldats de la caserne Richepanse se révoltent contre leur envoi en Algérie[7],[8],[9],[10],[11].

L'usage civil[modifier | modifier le code]

En 1997, les bâtiments sont rendus à un usage civil. De 2000 à 2002, ils accueillent provisoirement le collège Barbey-d'Aurevilly.

Les bâtiments sont occupés aujourd'hui en partie par des services de la Ville de Rouen, regroupés sur ce site sous l'appellation de « centre municipal Charlotte-Delbo ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les casernes de la rive gauche », Journal de Rouen, no 238,‎ , p. 2 col. 2 (lire en ligne).
  2. « Le nouveau quartier de cavalerie », Journal de Rouen, no 254,‎ , p. 2 col. 1-2 (lire en ligne).
  3. « Les noms nouveaux des casernes », Journal de Rouen, no 21,‎ , p. 2 col. 4 (lire en ligne).
  4. « Chronique locale », Journal de Rouen, no 281,‎ , p. 2 col. 4-5 (lire en ligne).
  5. Patrice Macqueron et Pierre Nouaud, Rouennais des deux rives 1890-1914, éd. des Falaises, , 319 p. (ISBN 2-84811-054-6), p. 96.
  6. Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, , 309 p. (lire en ligne), p. 29
  7. Clément Grenier, « La protestation des rappelés en 1955, un mouvement d'indiscipline dans la guerre d'Algérie », Le Mouvement social,‎ , p. 45 à 61 (lire en ligne, consulté le )
  8. Tramor Quemeneur, « Refuser l'autorité ? Étude des désobéissances de soldats français pendant la guerre d'Algérie (1954-1962) », Outre-mers, Revue d'histoire, vol. 98 « Le contact colonial dans l'empire français : XIXe – XXe siècles », nos 370-371,‎ 1er semestre 2011, p. 57-66 (lire en ligne)
  9. Roland Leroy, « 7 octobre 1955 : la révolte des soldats de la caserne Richepanse », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « De violentes bagarres ont opposé soldats et manifestants civils au service d'ordre », Le Monde,‎
  11. « Nouvelles bagarres à Rouen », Le Monde,‎

Article connexe[modifier | modifier le code]