Caudron C.430 — Wikipédia

Caudron C.430 Rafale
Image illustrative de l’article Caudron C.430
Hélène Boucher devant son Caudron C.430 Rafale

Constructeur aéronautique Caudron-Renault
Type Monomoteur
Premier vol 22 mars 1934
Motorisation
Moteur Renault Bengali 4Pdi 4 cylindres (120 ch)
Dimensions
Envergure 7,7 m
Longueur 7,1 m
Surface alaire 9 m2
Nombre de places 2
Masses
Masse à vide 560 kg
Masse maximum 810 kg
Performances
Vitesse de croisière maximale 328 km/h

Le Caudron C.430 « Rafale » est un monoplan biplace (ou monoplace en condamnant la place avant) de Grand Tourisme construit par la société Caudron-Renault. Il a été imaginé par Marcel Riffard pour l'entraînement des pilotes devant utiliser les machines de course comme le Caudron C.362.

Sa construction est similaire à celle des avions de vitesse construits par Caudron à l'époque : structure en bois, fuselage entoilé. Le train d'atterrissage est fixe.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'avion est conçu pour permettre l'entraînement des pilotes sur une machine similaire aux avions de course et de records de l'époque, tout en étant plus sûr. La surface alaire est augmentée à 9 m2 (contre 7 m2 sur le C.362), ce qui permet de limiter la charge alaire.

Le moteur Renault Bengali 4Pdi de 120 ch entraîne une hélice Ratier automatique à deux positions.

Historique[modifier | modifier le code]

Seuls deux exemplaires ont été construits.

F-AMVA[modifier | modifier le code]

Le premier exemplaire, n/c 6885, immatriculé F-AMVA, fait son premier vol le .

Le , Raymond Delmotte bat le record international de vitesse sur 100 km pour un avion de moins de 560 kg à vide, à 292,018 km/h. Lors de la Coupe Deutsch de la Meurthe 1935, le F-AMVA remotorisé avec un moteur Renault 438 de 180 ch est engagé pour remplacer le C.560 qui n'est pas prêt à temps. L'avion subit une panne du groupe motopropulseur et ne peut finir la course. Il est par la suite remotorisé avec un Renault 4Pei de 140 ch.

F-AMVB[modifier | modifier le code]

L'histoire du F-AMVB (n/c 6886) est moins connue, jusqu'au , quand Hélène Boucher trouve la mort à Guyancourt lors d'un vol d'entraînement à ses commandes.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]