Cavalerie légère — Wikipédia

Hussard du 8e régiment en 1804 dans la Grande Armée de Napoléon.

La cavalerie légère était constituée des troupes militaires montées équipées d'armures et armes légères. Elle se distinguait ainsi de la cavalerie lourde, dont les hommes (et parfois les chevaux) étaient protégés d'armures épaisses.

La cavalerie légère était principalement utilisée dans des missions de reconnaissance, pour harceler l'ennemi, ou mener des raids. Elle était aussi longtemps l'un des principaux moyens de communication entre différentes formations, ou le front et le commandement.

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, elle fut utilisée de manière sporadique par les Grecs et les Romains. Mais c'est en Asie Centrale qu'elle occupa une place pivot, en s'imposant comme une pièce majeure des armées hunniques, turques, mongoles et hongroises. Nombre de ces unités étaient alors équipées d'arcs, leur permettant de harceler l'ennemi puis de se retirer rapidement.

À son apogée (bataille de Ballon, bataille de Jengland) l'armée du royaume de Bretagne était uniquement constituée d'une cavalerie légère armée de javelines. Les cavaliers étaient entrainés à tirer aussi bien vers l'avant que vers l'arrière.

Avec le déclin de la féodalité et de la chevalerie, la cavalerie légère gagna une certaine prééminence en Europe en supplantant la cavalerie lourde. Les cavaliers furent alors généralement équipés d'armes à feu, et d'armes blanches légères. Ce fut alors le règne des hussards, estradiots, chasseurs à cheval et chevau-légers.

En France, avec la disparition des armures, on avait fini par qualifier de cavalerie légère toute cavalerie qui ne portait ni armure ni cuirasse. Ainsi, sous l'Ancien Régime, on appelait - paradoxalement - cavalerie légère toutes les unités de cavalerie qui n'appartenaient pas à la Maison du roi ou à la Gendarmerie de France même s'il s'agissait en fait d'une cavalerie lourde car, à cette époque, les Hussards, puis plus tard les chasseurs lors de leur apparition n'étaient pas considérés comme faisant partie de la cavalerie.

Vers le XVIIIe siècle, l'expression cavalerie légère finit par quasiment disparaître en France. Elle reparut quand, vers la fin du siècle, on établit la différence entre cavalerie lourde, de ligne et légère, cette dernière qualification désignant maintenant les hussards, les chasseurs et toutes les formations qui se spécialisaient dans l'exploration, la reconnaissance et les raids en profondeur. Lourde, de ligne, ou légère, la cavalerie était armée quasiment de la même manière, chaque homme disposant d'une carabine et - en général - de deux pistolets. L'arme principale : le sabre était néanmoins différent, celui de la cavalerie légère étant doté d'une lame plus légère et recourbée alors que la lame de la latte (sabre de la cavalerie lourde) était plus longue et droite.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Grandes figures de la cavalerie légère[modifier | modifier le code]

France.

Quelques généraux de Napoléon:

Le fameux général Lasalle chargeant à Wagram le 6 juin, dans l'après-midi, juste avant d'être tué, frappé en pleine tête d’une balle tirée par un grenadier hongrois en retraite[1].
Autres.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas 2018, p. 103.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources partielles[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aude Nicolas, le général Lasalle, 1775-1809, L'héritage d'une légende, 2018.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Brigade de cavalerie légère à Paris (2016).

Liens externes[modifier | modifier le code]