Centrale hydroélectrique de Vic-sur-Cère — Wikipédia

Barrage de Vic
Géographie
Localisation
Coordonnées
Cours d'eau
Ruisseau de la Cère
Objectifs et impacts
Vocation
électricité
Date de mise en service
Juin 1897
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
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Localisation sur la carte du Cantal
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Le barrage de Vic-sur-Cère est une petite retenue qui a été mise en service en juin 1897[1], ce qui en fait une des plus vieilles centrales hydroélectriques qui aient été construites pour la production d'électricité domestique.

Ce prototype a fonctionné une cinquantaine d'années jusqu'en 1925.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'usine hydroélectrique était établie à l'emplacement d'un ancien moulin à blé, en aval des gorges du Pas de Cère, un affluent de la Dordogne, sur la commune du Vic, dans le département du Cantal.

On peut toujours voir le lieu d'installation de la turbine et les restes du barrage en amont de la passerelle du Pas de Cère.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ce barrage a été construit avant 1897 par les ingénieurs de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans pour la production d'électricité domestique, en particulier de son hôtel touristique et de ses 50 chambres. Un réseau de fils aériens a ensuite été établi pour distribuer l'électricité pour l'éclairage de quelques cafés, puis chez des particuliers qui payaient une redevance proportionnelle au nombre de leurs lampes.

Cette installation a fait de Vic-sur-Cère une des premières villes de France dotée d'électricité.

En 1902, Paulin Gauthier céda la concession à Joseph Tournier, clerc de notaire à Vic, qui sera par la suite président du syndicat d'initiative.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'installation bénéficiait des recherches de l'ingénieur auvergnat Benoît Fourneyron.

Turbine[modifier | modifier le code]

Le canal de dérivation avait été cimenté, puis on avait creusé dans le moulin un puits où l'eau se déversait pour mouvoir une turbine hydraulique à axe vertical d'une puissance de 50 cv qui entraînait une dynamo[2].

Transformateur, alternateur[modifier | modifier le code]

Courant[modifier | modifier le code]

Ampèrage, voltage, puissance produite.

Ampoules électriques[modifier | modifier le code]

Chute et réserve d'eau[modifier | modifier le code]

  • Hauteur de la chute:
  • Volume du barrage :
  • Épaisseur en pied :
  • Épaisseur en crête :
  • Longueur en crête :
  • Volume de la retenue :
  • Débit d'évacuation des crues :
  • Évacuation des crues :
  • Débit de vidange :
  • Vidange :

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'Industrie électrique, volume 5, 1896.
  • Revue d'économie politique, Paris, Sirey, 1898, description des installations électrique de l'hôtel de la Compagnie.
  • La Lumière électrique, tome 36, 1903.
  • L'Électricien, revue internationale d'électricité et de ses applications, 1904, 1913, 1946.
  • Canton de Vic-sur-Cère, inventaire du patrimoine culturel.
  • Louis Figuier, Les Merveilles de la science, 4 volumes in-4°, 1876, Paris, Furne.
  • Louis Figuier, L'art de l'éclairage, 1882.
  • Louis Figuier, Les Nouvelles conquêtes de la science, 1819-1894, Paris, Furne, tome 1, p. 1 et sq.

Archives[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Date donnée par le site du syndicat d'initiative de Vic-sur-Cère.
  2. J-L Salat.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]