Championnat du monde masculin de handball 1990 — Wikipédia

Championnat du monde
masculin de handball 1990
Généralités
Sport Handball
Édition XIIe
Lieu(x) Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
Date du
au
Participants 16 équipes (de 4 confédérations))
Matchs joués 54
Site(s) 7 sites

Palmarès
Tenant du titre Yougoslavie
Vainqueur Suède
Finaliste Union soviétique
Troisième Roumanie
Buts 2443 (45,24 par match)
Meilleur joueur Jackson Richardson
Meilleur(s) buteur(s) Julián Duranona (55)

Navigation

La douzième édition du championnat du monde de handball masculin a lieu du au en Tchécoslovaquie.

Seize équipes ont participé à la compétition qui a été remportée par la Suède. Emmenée par Bengt Johansson et de nombreux joueurs exceptionnels tels Magnus Wislander, Magnus Andersson ou bientôt Stefan Lövgren, ce premier titre depuis les victoires en 1954 et 1958 marque le début de l'âge d'or du handball suédois avec notamment quatre championnats d'Europe et trois médailles d'argent olympiques jusqu'en 2002.

L'URSS, battue 23 à 27 en finale, confirme son titre olympique à Séoul. En revanche, les vice-champions olympiques Sud-Coréens subissent un dur retour à la réalité avec six défaites en sept matches et une modeste douzième place. Quant à la médaille de bronze remportée par la Roumanie, il s'agit du dernier fait d'armes de cette équipe quadruple championne du monde qui ne parviendra ensuite plus à lutter pour les places sur le podium. Enfin, la France, emmenée par Jackson Richardson élu meilleur joueur de la compétition, termine à la neuvième place, synonyme de qualification pour les Jeux olympiques de Barcelone.

Présentation[modifier | modifier le code]

Qualifications[modifier | modifier le code]

Seize équipes sont qualifiées pour la compétition :

Équipe Motif de qualification
Tchécoslovaquie Pays hôte
Union soviétique Vainqueur des Jeux olympiques 1988
Corée du Sud 2e des Jeux olympiques 1988
Yougoslavie 3e des Jeux olympiques 1988
Hongrie 4e des Jeux olympiques 1988
Suède 5e des Jeux olympiques 1988
Allemagne de l'Est 7e des Jeux olympiques 1988[1]
Islande Vainqueur du Championnat du monde B 1989
Pologne 2e du Championnat du monde B 1989
Roumanie 3e du Championnat du monde B 1989
Espagne 4e du Championnat du monde B 1989
France 5e du Championnat du monde B 1989
Suisse 6e du Championnat du monde B 1989
Japon 2e du Championnat d'Asie en 1989[2]
Algérie Vainqueur du Championnat d'Afrique 1989
Cuba Vainqueur du Championnat panaméricain 1989

À noter l'absence du Danemark et de l'Allemagne de l'Ouest qui n'ont pu faire mieux que respectivement une septième et une huitième place au Championnat du monde B 1989.

Modalités[modifier | modifier le code]

Les seize nations qualifiées sont réparties en quatre poules de quatre dans le tour préliminaire. Les trois premiers de chaque poule sont qualifiés pour le tour principal : les 3 premiers de la poule A avec les 3 premiers de la poule B ; les 3premiers de la poule C avec ceux de la poule D. Les équipes classées quatrième dans le tour préliminaire dispute un tournoi pour les places de 13e à 16e.

Au tour principal, les résultats du tour préliminaire entrent en ligne de compte pour le classement mais les résultats acquis contre l'équipe classée quatrième ne sont pas retenus. À l'issue de ce tour, l'équipe classée première du groupe 7 rencontre l'équipe classée première du groupe 2 pour la finale ; les deux seconds pour le match pour la 3e place, etc, jusqu'à la 12e place.

Les 9 premiers sont qualifiés pour les JO de Barcelone 1992 et le Championnat du monde 1993[3].

Tour préliminaire[modifier | modifier le code]

Légende
  • Qualifié pour le tour final
  • Reversé dans la poule de classement 13-16

Groupe A[modifier | modifier le code]

Les matches se sont disputés à Plzeň.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Suède 6 3 3 0 0 71 57 14
2 Hongrie 4 3 2 0 1 61 59 2
3 France 2 3 1 0 2 59 65 -6
4 Algérie 0 3 0 0 3 55 65 -10
Hongrie - France 19 – 18 (9-7)
Suède - Algérie 20 – 19 (11-8)
Algérie - Hongrie 16 – 22 (7-11)
France - Suède 18 – 26 (9-13)
Hongrie - Suède 20 – 25 (8-14)
France - Algérie 23 – 20 (7-7)

Groupe B[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Prešov.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Roumanie 6 3 3 0 0 75 57 18
2 Corée du Sud 2 3 1 0 2 69 72 -3
3 Tchécoslovaquie 2 3 1 0 2 58 62 -4
4 Suisse 2 3 1 0 2 46 57 -11
Corée - Roumanie 24 – 26 (12-12)
Tchécoslovaquie - Suisse 12 – 13 (5-7)
Suisse - Corée 17 – 21 (5-11)
Roumanie - Tchécoslovaquie 25 – 17 (11-9)
Corée - Tchécoslovaquie 24 – 29 (10-17)
Roumanie - Suisse 24 – 16 (12-8)

Groupe C[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Zlín.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Espagne 6 3 3 0 0 66 61 5
2 Yougoslavie 4 3 2 0 1 72 65 7
3 Islande 2 3 1 0 2 65 69 -4
4 Cuba 0 3 0 0 3 76 84 -8
Yougoslavie - Espagne 17 – 18 (9-6)
Islande - Cuba 27 – 23 (17-8)
Cuba - Yougoslavie 27 – 28 (14-16)
Espagne - Islande 19 – 18 (11-11)
Yougoslavie - Islande 27 – 20 (10-11)
Espagne - Cuba 29 – 26 (12-10)

Groupe D[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Žilina.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Union soviétique 6 3 3 0 0 95 56 39
2 Allemagne de l'Est 4 3 2 0 1 70 73 -3
3 Pologne 2 3 1 0 2 63 68 -5
4 Japon 0 3 0 0 3 55 86 -31
URSS - Pologne 26 – 21 (13-9)
Allemagne de l'Est - Japon 26 – 22 (18-7)
Japon - URSS 16 – 35 (14-16)
Pologne - Allemagne de l'Est 17 – 25 ( 9-9)
URSS - Allemagne de l'Est 34 – 19 (15-10)
Pologne - Japon 25 – 17 (12-11)

Tour principal[modifier | modifier le code]

Légende
  • Qualifié pour la finale
  • Qualifié pour le match pour la 3e place
  • Qualifié pour les matchs de classement

Groupe I[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Ostrava.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Suède 8 3 4 0 1 130 101 29
2 Roumanie 8 3 4 0 1 117 105 12
3 Hongrie 7 3 3 1 1 110 108 2
4 Tchécoslovaquie 4 3 1 2 2 107 116 -9
5 France 3 3 1 1 3 109 115 -6
6 Corée du Sud 0 3 0 0 5 119 147 -28

La Suède devance la Roumanie à la différence de but générale (+29 contre +12)[4].

Suède - Tchécoslovaquie 26 – 20 (15-9)
Hongrie - Corée 27 – 24 (14-11)
France - Roumanie 21 – 25 (11-12)
Tchécoslovaquie - France 21 – 21 (9-9)
Roumanie - Hongrie 21 – 24 (10-13)
Corée - Suède 23 – 34 (7-17)
France - Corée 31 – 24 (13-12)
Hongrie - Tchécoslovaquie 20 – 20 (8-10)
Suède - Roumanie 19 – 20 (9-12)

Groupe II[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Bratislava.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Union soviétique 10 5 5 0 0 148 109 39
2 Yougoslavie 6 5 3 0 2 120 102 18
3 Espagne 6 5 3 0 2 109 114 -5
4 Allemagne de l'Est 4 5 2 0 3 106 111 -5
5 Islande 2 5 1 0 4 101 117 -16
6 Pologne 2 5 1 0 4 102 133 -31
Espagne - Pologne 24 – 17 (12-10)
Yougoslavie - Allemagne de l'Est 21 – 20 (9-11)
Islande - URSS 19 – 27 (8-14)
URSS - Yougoslavie 24 – 22 (11-8)
Pologne - Islande 27 – 25 (11-13)
Allemagne de l'Est - Espagne 25 – 20 (11-9)
Espagne - URSS 28 – 37 (17-14)
Yougoslavie - Pologne 33 – 20 (18-10)
Islande - Allemagne de l'Est 19 – 17 (8-12)

Poule de classement 13-16[modifier | modifier le code]

Les matchs se sont disputés à Zlín.

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Suisse 6 3 3 0 0 76 56 20
2 Cuba 3 3 1 1 1 69 72 -3
3 Japon 2 3 1 0 2 53 65 -12
4 Algérie 1 3 0 1 2 58 63 -5
Cuba - Algérie 20 – 20 (11-8)
Suisse - Japon 22 – 12 (15-3)
Japon - Algérie 21 – 20 (10-10)
Suisse - Cuba 32 – 26 (16-11)
Suisse - Algérie 22 – 18 (14-10)
Cuba - Japon 23 – 20 (10-13)

Tour final[modifier | modifier le code]

Finale[modifier | modifier le code]

10 mars 1990
16h30
Suède 27 – 23 Union soviétique Prague
10 200 spectateurs
Arbitrage :
Stefan Jug
Herbert Jeglič
Magnus Wislander (6)
Per Carlén (4)
Björn Jilsén (4 pen.)
Staffan Olsson (4)
Erik Hajas (3)
Ola Lindgren (3)
Pierre Thorsson (2)
Johan Eklund (1)
Magnus Cato (0)
Magnus Andersson (0).
----
Mats Olsson (12 arrêts)
Tomas Svensson (1 arrêt sur pen.)
(11-12) Alexandre Toutchkine (11 dont 4 pen.)
Andreï Tyoumentsev (3)
Mikhaïl Iakimovitch (2)
Iouri Nesterov (2)
Viatcheslav Atavine (1)
Konstantine Charovarov (1)
Andreï Chtchepkine (1)
Valeri Gopine (1)
Alexandre Karchakevitch (1).

----
Andreï Lavrov (13 arrêts dont 1 pen.)
Igor Koustov (4 arrêts)

 Exclusions×1

FFHB
Morgunblaðið[5]
Der Bund[6]

 Exclusions×2 ou 3

Vidéo externe
(es) Finale sur youtube

L'évolution du score est[5],[6] : 1-0, 1-3, 2-4, 3-5, 3-7, 7-9, 9-9, 10-10, 11-12 (mi-temps), 11-14, 15-14, 17-17, 19-17, 20-18, 22-18, 23-19, 24-20, 24-22, 26-22, 27-23.

Match pour la 3e place[modifier | modifier le code]

Alors que la Yougoslavie mène 14 à 12 en début de deuxième mi-temps, les Roumains infligent un « 11-0 » décisif grâce notamment à Mocanu, Dumitru et Berbece, survoltés par la réussite de leur gardien de but Alexandru Buligan[7].

10 mars 1990
13h30
Roumanie 27 – 21 Yougoslavie Prague
Ion Mocanu (8)
Marian Dumitru (6)
Dumitru Berbece (5 dont 4 pen.)
Cristian Zaharia (3)
Cornel Durău (2)
Adrian Ghimeş (1)
Robert Licu (1)
Costică Neagu (1)
Alexandru Buligan (GB)
(10-12) Mile Isaković (5 dont 2 pen.)
Iztok Puc (4)
Irfan Smajlagić (4)
Veselin Vuković (3)
Veselin Vujović (2 dont 1 pen.)
Slobodan Kuzmanovski (2 pen.)
Zlatko Saračević (1)
Mirko Bašić (GB)

Rapport


Match pour la 5e place[modifier | modifier le code]

9 mars 1990
20h00
Espagne 23 – 19 Hongrie Prague
Arbitrage : B. Johansson, B. Kjellquist
01 - Jaume Fort (GB)
12 - Lorenzo Rico (GB)
02 - Javier Cabanas Capitaine (10 dont 2 pen.)
03 - Juan Francisco Muñoz (1, Suspension)
04 - Javier Reino (1, Suspension)
06 - Ricardo Marín (2 pen., Suspension)
08 - Enric Masip (2)
09 - Mateo Garralda (1)
11 - Eugeni Serrano (1)
13 Luis Garcia Lopez
14 - Aleix Franch (4)
15 - Ángel Hermida (1)
(8-10) 01 - László Hoffman (GB)
12 - Imre Biro (GB)
03 - Attila Borsos (0)
04 - Mihály Kovacs (3, Suspension)
05 - Sándor Győrffy
06 - László Marosi Capitaine (5 dont 2 pen., Suspension)
08 - Jakab Sibalin (2)
09 - Géza Lehel (1)
10 - István Pribek
11 - Jenő Putics (Suspension)
13 - János Gyurka (5, SuspensionSuspension)
14 - Ferenc Füzesi (3)

Avertissements×2 Exclusions×3

Feuille de match
Rapport

Avertissements×2 Exclusions×5

Match pour la 7e place[modifier | modifier le code]

10 mars 1990
11h00
Tchécoslovaquie 17 – 16 Allemagne de l'Est Prague
Sovadina (5)
Tomar (5 dont 1 pen.)
Baumruck (3)
Kotrc (1)
Sedlacek (2)
Setlik (1)
(8-6) Stephan Hauck (3)
Bernd Metzke (3)
Holger Winselmann (3)
Matthias Hahn (2)
Jürgen Querengässer (2 pen.)
Frank-Michael Wahl (2 pen.)
Mike Fuhrig (1)

Rapport


Match pour la 9e place[modifier | modifier le code]

Ce match détermine la dernière place qualificative pour les Jeux olympiques de Barcelone[8].

10 mars 1990
9h00
France 29 – 23 Islande Prague
700 spectateurs
Arbitrage :
Erhard Hofmann
Manfred Prause
Frédéric Volle (8)
Philippe Debureau (7)
Thierry Perreux (6)
Alain Portes (3)
Pascal Mahé (2 dont 1 pen.)
Daniel Hager (1)
Jackson Richardson (1)
Stéphane Stoecklin (1)


---
Philippe Médard (14 arrêts dont 1 pen.)
(15-11) Kristján Arason (en) (7/11)
Alfreð Gíslason (5/6 dont 4/4 pen.)
Júlíus Jónasson (3/5 dont 1/2 pen. Suspension Suspension)
Bjarki Sigurðsson (3/4)
Sigurður Gunnarsson (2/5)
Þorgils Mathiesen (2/3)
Héðinn Gilsson (1/2, Suspension)
Geir Sveinsson (0/0, Suspension)
Jakob Sigurðsson (0/1)
Guðmundur Guðmundsson (0/2)
----
Guðmundur Hrafnkelsson (14 arrêts dont 1 pen.)
Einar Þorvarðarson (1 arrêt)

 Exclusions×4

FFHB
Morgunblaðið

 Exclusions×8


Match pour la 11e place[modifier | modifier le code]

9 mars 1990
17h30
Pologne 33 – 27 Corée du Sud Prague
(13-13)


Classement final[modifier | modifier le code]

Rang Nation J G N P Bp Bc
Médaille d'or, monde Suède 7 6 0 1 177 143
Médaille d'argent, monde Union soviétique 7 6 0 1 206 152
Médaille de bronze, monde Roumanie 7 6 0 1 168 142
4 YougoslavieT 7 4 0 3 169 156
5 Espagne 7 5 0 2 161 159
6 Hongrie 7 4 1 2 151 147
7 TchécoslovaquiePO 7 2 2 3 136 145
8 Allemagne de l'Est 7 3 0 4 148 150
9 France 7 3 1 3 161 158
10 Islande 7 2 0 5 151 169
11 Pologne 7 3 0 4 160 177
12 Corée du Sud 7 1 0 6 167 197
13 Suisse 6 4 0 2 122 113
14 Cuba 6 1 1 4 145 156
15 Japon 6 1 0 5 108 151
16 Algérie 6 0 1 5 113 128

Les huit premières équipes sont qualifiées pour les Jeux olympiques de Barcelone et le Championnat du monde 1993. L'Espagne, cinquième, étant déjà qualifiée en tant que pays hôte, sa place qualificative a été redistribuée à l'équipe classée neuvième, la France. À l'opposé, les trois dernières nations européennes, l'Islande, la Pologne et la Suisse, sont reléguées au Championnat du monde B 1992.

Par la suite, la période entre la fin de ce championnat du monde et le début des Jeux olympiques est marquée par une multitude d'événements politiques avec le démantèlement de l’Union soviétique, la chute du Mur de Berlin, la fin de la politique d'apartheid en Afrique du Sud et la guerre qui fait rage en Yougoslavie. Dans ce contexte, l'équipe unifiée remplace l'URSS, l'Allemagne de l'Est concourt sous la bannière d'une Allemagne réunifiée tandis que la Yougoslavie, sous sanctions internationales de l'ONU, ne peut participer. Cette dernière est alors remplacée par l'Islande, dixième.

Statistiques et récompenses[modifier | modifier le code]

Équipe-type[modifier | modifier le code]

Le Français Jackson Richardson aurait été nommé meilleur joueur (MVP) du tournoi[réf. à confirmer][9].

Il n'y aurait en revanche pas eu d'équipe-type, bien que le roumain Alexandru Buligan[10] ou l'Est-Allemand Peter Hofmann (de)[11] aient été évoqués comme meilleur gardien et le Yougoslave Irfan Smajlagić comme meilleur ailier gauche[12].

Statistiques individuelles[modifier | modifier le code]

Les meilleurs buteurs sont[13],[14],[15],[6] :

Rang Joueur Nation Buts Ch. 7m
1 Julián Duranona Drapeau de Cuba Cuba 55/80[5] 35 20
2 Alexandre Toutchkine Union soviétique 52/102[5] 40 12
3 Kim Ye-huan Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 50 32 18
4 Philippe Debureau Drapeau de la France France 39 39 0
5 Irfan Smajlagić Drapeau de la Yougoslavie Yougoslavie 38 38 0
6 Marian Dumitru Drapeau de la Roumanie Roumanie 37 37 0
Djaffar Belhocine Drapeau de l'Algérie Algérie 19 18
8 Aleix Franch Drapeau de l'Espagne Espagne 36 28 ou 36 0 ou 8
Bogdan Wenta Drapeau de la Pologne Pologne 34 2
László Marosi Drapeau de la Hongrie Hongrie 30 ou 34 2 ou 6
Javier Cabanas Drapeau de l'Espagne Espagne 28 8

Remarque : L'IHF indique 55 buts pour Alexandre Toutchkine[13], ce qui n'est pas cohérent avec toutes les autres sources qui indiquent 52 buts[14],[15],[5],[6].

Concernant les gardiens de but, Peter Hofmann (en) (Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est) termine la compétition avec une moyenne de 51,1% devant Alexandru Buligan (Drapeau de la Roumanie Roumanie) avec 44,1 %[5].

Effectif des équipes sur le podium[modifier | modifier le code]

Source : (en) « 2015 World Handball Championship - Men - Event guide » [PDF], sur infostradasports.com, (consulté le ), p. 132

Médaille d'or : Suède[modifier | modifier le code]

L'effectif de la Suède était[16] :

Médaille d'argent : Union soviétique[modifier | modifier le code]

L'effectif de l'URSS était[17] :

Médaille de bronze : Roumanie[modifier | modifier le code]

L'effectif de la Roumanie était[4] :

Entraîneur

En moyenne, les joueurs ont 25,9 ans, ont été sélectionnés 91,5 fois et font 1,90 m pour 88,9 kg[4].

Quatrième place Yougoslavie[modifier | modifier le code]

L'effectif de la Yougoslavie était[18] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Tchécoslovaquie a terminé 6e.
  2. La Corée du Sud a terminé 1er.
  3. « Championnats du monde masculins 90 », Approches du hand-ball n°2, Fédération française de handball, (consulté le ).
  4. a b et c (ro) « Istoria handbalului Românesc - Cronologie - Partea A V-A - 1984-1990 » [PDF], Fédération roumaine de handball (consulté le ), p. 125-129.
  5. a b c d e et f (is) « Julián Duranona », Morgunblaðið,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c et d (de) « Torschützenklassement », der Bund,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Les « indispensables » du Mondial » (consulté le ).
  8. Du fait de nombreux changements géopolitiques jusqu'en 1992, l'Islande sera finalement également qualifiée pour les Jeux olympiques de Barcelone.
  9. Laurent Moisset, La grande saga du hand français, Hugo Sport, (ISBN 9782755627541), p. 22 :

    « Le monde découvre un Réunionnais de 21 ans, Jackson Richardson, élu meilleur joueur du Mondial pour sa première participation à une grande compétition »

    .
  10. (es) « Buligan el gurú de los porteros », sur El Norte de Castilla, (consulté le ) : « el Mundial de 1990, donde además fue elegido mejor portero ».
  11. (de) « Von Honecker geehrt und beraubt », sur mittelhessen.de, (version du sur Internet Archive) : « Nachdem ich bei der WM 1990 in Prag zum besten Keeper gewählt wurde »
  12. « Irfan Smajlagić, le charme slave », Hand-ball : bulletin fédéral n°262, Fédération française de handball, (consulté le ) : « Mondial A disputé en Tchécoslovaquie... où il fut sacré meilleur joueur à son poste d'ailier... », p. 46.
  13. a et b (en + fr) « Championnats du Monde Hommes » [PDF], Fédération internationale de handball (IHF), (consulté le ), p. 42.
  14. a et b « Debureau, quatrième », Hand-ball : bulletin fédéral n°258, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 34.
  15. a et b (is) « Markakóngar frá 1938 » [« Les meilleurs buteurs depuis 1938 »], Morgunblaðið B,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Voir : sv:Sveriges herrlandslag i handboll i världsmästerskapet 1990.
  17. « Feuille de match officielle Espagne-URSS » [PDF], sur RFEBM, (consulté le ).
  18. « Feuille de match officielle Yougoslavie-Espagne » [PDF], sur RFEBM, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]