Charles Frédéric Martins — Wikipédia

Charles Frédéric Martins
Buste de Charles Frédéric Martins au jardin des plantes de Montpellier.
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MartinsVoir et modifier les données sur Wikidata

Charles Frédéric Martins, né le à Paris et mort dans la même ville, le [1],[2], est un botaniste, géologue et médecin français. Il traduisit, en français, plusieurs ouvrages de langue allemande, notamment du poète et botaniste Johann Wolfgang von Goethe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Frédéric Martins est un protestant d'origine allemande. Il est passionné par les sciences naturelles. Il suivit des études de médecine, fut interne des hôpitaux de Paris en 1829 et obtint en 1834 le doctorat en médecine à Paris. il est aide-naturaliste à la faculté de médecine de Paris.

En 1846, il est nommé professeur agrégé de sciences naturelles[réf. nécessaire] (botanique et zoologie) à l'université de Montpellier. Il enseigna également à La Sorbonne.

En 1851, il accéda à la chaire de botanique médicale. la même année, il fut nommé directeur du jardin des plantes de Montpellier, charge qu'il conservera jusqu'en 1879. En 1860, il fait construire une grande serre, dans le jardin botanique de Montpellier, qui porte aujourd'hui son nom.

Il participa à de nombreuses expéditions botaniques : l'expédition de La Recherche au Spitzberg, dans le massif des Alpes franco-suisse, en Algérie, dans le désert du Sahara ainsi qu'en Égypte. Il publia ses travaux d recherches sur les plantes, mais également sur la géologie et la météorologie.

En 1849, il lance avec J.Haeghens et A.Bravais, l'Annuaire météorologique de France qui regroupe articles scientifiques et observations météorologiques[3]. Cet annuaire est considéré comme le premier numéro de l'annuaire de la Société Météorologique de France qui, à sa création en 1851, reprend à son compte la publication de cet annuaire sous le titre Annuaire de la société météorologique de France. Cette revue adopte en 1925 un nouveau titre : La Météorologie[4]. Martins fait partie de la Société météorologique de France dès sa création[5].

Charles Frédéric Martins a entretenu une abondante correspondance avec Charles Darwin. Il était membre correspondant de la Société géologique de Londres. Il traduisit ou préfaça les ouvrages de Johann Wolfgang von Goethe, de Charles Darwin, de Ernst Haeckel ou encore de Jean-Baptiste de Lamarck[6].

L'abréviation standard des auteurs en taxinomie végétale désigne sous le nom de "Martins" un nom botanique dans la nomenclature botanique

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages
  • 1837. Œuvres d'histoire naturelle de Johann Wolfgang von Goethe, compr. divers mémoires d'anatomie comparée, de botanique et de géologie. Trad. et annotés par Ch.-Fr. Martins. Volume 1. Ed. Cherbuliez. 468 pp.
  • 1840. Observations sur les glaciers du Spitzberg, comparés à ceux de la Suisse et de la Norvège. 36 pp.
  • 1842. Remarques et expériences sur les glaciers sans névé de la chaine du Faulhorn. 26 pp.
  • 1843. Un hivernage scientifique en Laponie. 31 pp.
  • 1843. Ludwig F. Kaemtz, Cours complet de météorologie. traduction de Martins, Ed. Paulin. 576 pp. En ligne
  • 1848. Mémoire Sur Les Temperatures de La Mer Glaciale. Ed. Typ. de Firmin Didot Hnos. 73 pp. En ligne. Réédité en 2010 Kessinger Publ. 74 pp. (ISBN 1160184186)
  • 1858. Promenade botanique le long des côtes de l'Asie-Mineure, de la Syrie et de l'Égypte. Ed. Martel. 32 pp.
  • 1860. Des causes du froid sur les hautes montagnes. 28 pp.
  • 1865. Deux ascensions scientifiques au Mont-Blanc: leurs résultats immédiats pour la météorologie, la physique et les sciences naturelles. Ed. J. Cayle. 38 pp. En ligne
  • 1866. Du Spitzberg au Sahara: étapes d'un naturaliste au Spitzberg, en Laponie, en Écosse, en Suisse, en France, en Italie, en Orient, en Égypte et en Algérie. Ed. J.-B. Baillière e Hijos. 619 pp. En ligne
Articles
  • 1849. On the vegetable colonisation of the British Islands, Shetland, Feroe, and Iceland. Edinburgh New Philosophical Journal 46: 40–52
  • 1859. Vegetable colonization of the British Isles, of Shetland, Faroe and Iceland. Ed. Smithsonian Institution. 9 pp.
  • 1864. Tableau physique du Sahara orientale de la province de Constantine. Paris

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les membres du passé dont le nom commence de M, Académie des sciences
  2. Nécrologie. Charles Martins La Nature, 23 mars 1889, page 270
  3. Charles-Frédéric Martins, J.Haeghens et A. Bérigny, « Annuaire météorologique de la France pour 1849 », sur bibliotheque.meteo.fr, (consulté le )
  4. « La Météorologie », sur lameteorologie.fr (consulté le )
  5. Charles Sainte-Claire Deville, « Bulletin des séances : Séance du 10 janvier 1854 », sur bibliotheque.meteo.fr, Annuaire de la Société météorologique de France, (consulté le )
  6. Jean-Antoine Rioux, « Ecologie, évolution : un précurseur montpelliérain, Charles-Frédéric Martins, directeur exemplaire du Jardin des Plantes », Séances académie des Sciences et ds Lettres de Montpellier,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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