Charlotte Corday — Wikipédia

Charlotte Corday
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Marie-Anne Charlotte de CordayVoir et modifier les données sur Wikidata
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Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont, retenue par l'histoire sous le nom de Charlotte Corday (elle-même toutefois se faisait désigner et signait sa correspondance de son premier prénom Marie), née le et baptisée le 28 à Saint-Saturnin-des-Ligneries[n 1],[2] près de Vimoutiers dans le pays d'Auge (France) et guillotinée le à Paris à vingt-quatre ans, est une personnalité de la Révolution française, connue pour avoir assassiné Jean-Paul Marat le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et instruction[modifier | modifier le code]

Le Ronceray, la maison où Charlotte Corday a grandi, près de Vimoutiers.

Charlotte Corday est la troisième des cinq enfants de François de Corday d’Armont, gentilhomme normand, ancien lieutenant aux armées du roi, et de Charlotte Marie Jacqueline de Gautier des Authieux de Mesnival (, morte à Caen le ). La légende populaire voulait que Charlotte Corday ait pu s'introduire chez Marat, ancien médecin du duc d'Orléans, grâce à ses relations familiales, mais ce lien n'y fut sans doute pour rien. Sa famille, noble mais sans fortune, vit dans une petite maison près de Vimoutiers. Les parents de Charlotte Corday ont eu cinq enfants dont quatre survivent à la petite enfance. L'un de ses frères, François de Corday, né en 1774, sera fusillé à Auray en 1795[3].

En butte à divers conflits familiaux sur la répartition de l'héritage entre lui et ses frères, François, le père, déménage à Caen, la grande ville la plus proche. Veuf en 1782, il se trouve dans la difficulté : comme beaucoup d'autres membres de la petite noblesse, il cherche à placer ses enfants. Refusée quelques années plus tôt dans la prestigieuse maison de Saint-Cyr, Charlotte Corday, alors âgée de treize ans, est admise avec sa sœur cadette à l'abbaye aux Dames à Caen, qui, en tant qu'abbaye royale, devait accueillir les jeunes filles pauvres issues de la noblesse de la province de Normandie[4].

L'instruction dans ce couvent est donc soignée. Ses lectures sont alors sérieuses — notamment les auteurs classiques — traduisant une curiosité intellectuelle. Son père lui prête quelques volumes de Montesquieu et de Rousseau, ce qui permet de supposer qu'elle a acquis une certaine culture philosophique et donc politique. Elle admire les philosophes, s'ouvre aux idées nouvelles, tout en conservant sa foi religieuse. Pourtant, solitaire, elle est aussi marquée par une piété en voie de transformation, à la fois plus intérieure et spectaculaire : elle cultive le goût du sacrifice, de la mort jeune et de la foi intérieure[5]. C'est au nom de cette foi qu'elle vivra notamment son exécution comme un don de soi, et refusera la confession ultime en prison[6].

Elle reste pensionnaire à l'abbaye aux Dames jusqu'en , puisque la congrégation est dissoute un an après la nationalisation des biens du clergé et la suppression des ordres religieux[7]. Avec la Révolution, le vote de la loi établissant la Constitution civile du clergé le entraîne donc la fermeture des couvents qui sont déclarés biens nationaux.

Contact avec la politique[modifier | modifier le code]

Un de ses parents, Frédéric de Corday, racontera plus tard :

« Charlotte avait le feu sacré de l’indépendance, ses idées étaient arrêtées et absolues. Elle ne faisait que ce qu’elle voulait. On ne pouvait pas la contrarier, ceci était inutile, elle n’avait jamais de doutes, jamais d’incertitudes. Son parti une fois pris, elle n’admettait plus de contradiction. Son oncle, le pauvre abbé de Corday m’en a parlé dans les mêmes termes, comme d’une personne qui avait un caractère d’homme. Elle avait, en outre un esprit assez railleur, assez moqueur… Elle était susceptible de sentiments nobles et élevés, de beaux mouvements. Avec l’énergie dont elle était douée, elle s’imposait et n’en faisait jamais qu’à sa tête. Quoique dans la famille les femmes soient toutes énergiques, il n’y en avait pas qui eussent un caractère aussi décidé, aussi capable. Si elle eût commandé un régiment, elle l’eût bien mené, cela se devine[8]. »

« Rendue au siècle », la jeune femme retourne vivre chez son père, qui avait vendu la ferme « du Ronceray », où elle a grandi, pour en acheter une autre, avec de nouveaux fermages, dits « la ferme des Bois ».

Plaque de rue portant l'inscription en blanc sur fond bleu « Rue Charlotte-Corday ».
Plaque de la rue Charlotte-Corday dans la ville normande d'Argentan, dans l'Orne.

Début , Marie Anne Charlotte de Corday quitte la campagne pour aller vivre à Caen, chez sa tante, Madame de Bretteville-Gouville, rue des Carmes. Elle a alors vingt-trois ans, et défend fièrement ses idées constitutionnelles, dans un milieu où on compte encore beaucoup de royalistes.

Après la fuite et l'arrestation du roi à Varennes, les Girondins, qui ont une majorité toute relative à l'Assemblée, sont en butte à l'opposition des députés Montagnards, dont fait partie Marat.

Lors de l'insurrection du 10 août, le roi est suspendu de ses fonctions, puis incarcéré à la tour du Temple. De nombreux « suspects », dont ses derniers serviteurs, répartis dans les prisons de Paris et de province, sont exécutés sommairement entre le 2 et le . Le député jacobin Jean-Paul Marat, dans son journal radical l'Ami du peuple[n 2], se félicite de ces massacres. Cet événement refroidit certains admirateurs de la Révolution.

Olympe de Gouges écrivait notamment en septembre : « Le sang, même celui des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les révolutions[9]. » Puis secondant Louvet et les Girondins, Olympe de Gouges dénonce énergiquement le « boutefeu Marat » à l'opinion publique. Les critiques adressées par les Girondins, relayées par les journaux et les articles de Dulaure, Brissot, Condorcet, Mercier ou Villette, furent entendues à Caen.

Marat, symbole de la Terreur[modifier | modifier le code]

Emportés par les assauts de la Commune de Paris et des députés prônant l'exagération révolutionnaire, vingt-neuf députés Girondins sont décrétés d'arrestation immédiate, à la suite des journées du 31 mai et du 2 juin 1793 ; plus de la moitié arrive à fuir Paris. Certains trouvent refuge dans le Calvados, près de Caen[5]. Ils y organisent des réunions politiques à l’hôtel de l'Intendance, sise rue des Carmes (la rue même où Charlotte de Corday loge chez sa tante), réunions auxquelles Charlotte Corday assiste à plusieurs reprises.

Elle aperçoit alors pour la première fois ces députés qu'elle admirait jusqu'à présent de loin, et parmi eux, Buzot, député de l'Eure, Salle, Pétion, l'ancien maire de Paris, Valazé, Kervélégan, Mollevaut, Barbaroux, Louvet, Giroust, Bergoeing, Lesage, Duchastel, Henry-Larivière. Elle entend leurs explications au sujet des journées d'émeute, qui ont précédé leur décret d'arrestation, actes perpétrés par la Commune contre la Convention nationale, prise en otage par la garde nationale.

Marat, depuis son acquittement au Tribunal révolutionnaire, poursuit de sa vindicte les Girondins par son journal interposé ; il symbolise sans doute aux yeux de Corday l'injustice et le mensonge. Il devient sa cible, après qu'elle a entendu le député girondin de Pézenas s'écrier : « Faites tomber la tête de Marat et la patrie est sauvée[10]. »

Le , elle quitte Caen pour le quartier du Palais-Royal à Paris, où elle descend à l’hôtel de la Providence, rue des Vieux-Augustins au no 19[n 3], le , à midi. Munie d'une lettre d’introduction du député Barbaroux, elle se rend chez le député Claude Romain Lauze de Perret, qui lui fait bon accueil. Dans la conversation, il lui apprend que Marat, souffrant, ne paraît plus à la Convention. Ayant projeté dans un premier temps de tuer Marat à la Convention nationale, cette nouvelle l’oblige à changer de plan[11].

Le lendemain, elle rédige dans son hôtel un manifeste intitulé « Adresse aux Français amis des lois et de la paix ». Dans ce testament politique, elle annonce son projet d'assassiner Marat, pour sauver la République.

« La Montagne triomphe par le crime et l'oppression, quelques monstres abreuvés de notre sang conduisent ses détestables complots et nous mènent au précipice par mille chemins divers[12]. »

Dans la matinée du , elle cherche par deux fois sans succès à se faire recevoir par « l’Ami du Peuple ». Elle a alors l’idée de lui faire parvenir un court billet :

« Je viens de Caen, votre amour pour la patrie doit vous faire désirer connaître les complots qu’on y médite. J’attends votre réponse. »

En fin de journée, sans réponse, elle décide d’écrire un second billet :

« Je vous ai écrit ce matin, Marat, avez-vous reçu ma lettre ? Je ne puis le croire, puisqu'on m'a refusé votre porte ; j'espère que demain vous m'accorderez une entrevue. Je vous le répète, j'arrive de Caen ; j'ai à vous révéler les secrets les plus importants pour le salut de la République. D'ailleurs je suis persécutée pour la cause de la liberté ; je suis malheureuse, il suffit que je le sois pour avoir droit à votre protection[13]. »

Elle met le billet dans sa poche, sort de sa chambre, fait appeler un fiacre et se rend au no 20 de la rue des Cordeliers. Elle a, glissé dans son corsage et rangé dans sa gaine sous le fichu rouge qui recouvrait sa gorge, un couteau de cuisine à manche d’ébène et virole d’argent, qu'elle a acheté le matin même pour 40 sous, dans la boutique du coutelier Badin, sous les arcades du Palais-Royal, au no 177 de l’actuelle galerie de Valois.

Il est sept heures du soir quand son fiacre s’immobilise devant chez Marat[5].

L'attentat contre Marat[modifier | modifier le code]

Charlotte Corday, par Paul Baudry (1860).
Représentation de l’assassinat de Marat en 1875 par Santiago Rebull.

Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins, a imaginé la scène, qui n’eut en réalité pas de témoin.

Représentation américaine de l'assassinat de Marat par Corday, 1892

Charlotte Corday est ensuite maîtrisée par Simone Évrard, la compagne de Marat, et ses gens de maison. Protégée contre la foule, elle est conduite non loin, à la prison de l'Abbaye, où elle subit une fouille en règle. Outre quelques objets personnels, on trouve sur elle une feuille de papier pliée en huit, dans laquelle elle explique les raisons de son geste.

Le procès[modifier | modifier le code]

Charlotte Corday devant le tribunal révolutionnaire par James Gillray.

Transférée le à la Conciergerie, elle comparait le lendemain au Tribunal révolutionnaire.

Jacques-Bernard-Marie Montané préside, assisté des juges Foucault, Roussillon et Ardouin. Fouquier-Tinville occupe sa place d’accusateur public. Au banc du jury siègent Jourdeuil, Fallot, Ganney, Le Roy, Brochet, Chrétien, Godin, Rhoumin, Brichet, Sion, Fualdès et Duplain. Montané lui ayant enjoint de désigner un défenseur, elle choisit le Girondin Doulcet de Pontécoulant[14], et, en attendant qu’il la rejoigne, on désigne d’office le citoyen Guyot, « homme de loy[14]. »

Le jour même, Fouquier-Tinville informera Doulcet, mais la lettre lui étant parvenue trop tard pour lui permettre d’assumer cette tâche[14], le président nomme d’office Chauveau-Lagarde, présent à l’audience, défenseur de Charlotte Corday[15].

Après la lecture de l’acte d’accusation, l’audition des témoins, on donne lecture de la lettre qu’elle a écrite à son père, le , et qui a été interceptée au sein de laquelle elle revendique son acte.

Après l’intervention de Chauveau-Lagarde, son défenseur, le jury reconnaît que l’accusée a commis l’assassinat « avec des intentions criminelles et préméditées ».

Le tribunal condamne Charlotte Corday à la peine de mort et ordonne qu’elle soit conduite au lieu de l’exécution revêtue de la chemise rouge réservée aux assassins[n 4].

L'exécution[modifier | modifier le code]

Un récit romancé de son exécution figure dans les Mémoires apocryphes de Sanson, en réalité dus à la plume du jeune Honoré de Balzac et de Louis-François L'Héritier de l'Ain. Cette publication destinée à bien se vendre ne peut donc être prise comme un témoignage authentique. Elle révèle bien plutôt la place de Charlotte Corday dans la mémoire de la noblesse catholique et royaliste au XIXe siècle.

Exécution de Charlotte Corday, gravure d'époque, 1793
Charlotte Corday, La dernière toilette par Mathieu Ward (1871).

Quant à Jules Michelet, il en fait également le récit dans son Histoire de la Révolution française.

Hommages et postérité[modifier | modifier le code]

Charlotte Corday à Caen en 1793, huile sur toile de Tony Robert-Fleury (XIXe siècle).

À sa mort, les accusateurs jacobins de Charlotte Corday pensent qu'elle a agi par amour pour un homme, aussi font-ils vérifier sa virginité. À leur grand dam, elle est déclarée virgo intacta[16].

Dès son procès, elle est soit vue comme une tyrannicide libératrice, soit honnie comme une meurtrière parricide. De nombreuses pièces de théâtre lui sont consacrées au XIXe siècle. Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins, l'appelait « l’ange de l’assassinat ». Les historiens de ce siècle la dépeignent soit comme une ardente héroïne de la Révolution, soit comme une royaliste illuminée[5].

Peu de temps après sa mort, une controverse naît à Paris à propos de la couleur de ses cheveux. Son passeport la décrit brune alors que Jean-Jacques Hauer peint un portrait de Corday avec des cheveux blonds et poudrés. Cette histoire est liée au contexte anti-royaliste de l'époque, le poudrage des cheveux étant un symbole de la noblesse. Selon la journaliste Clémentine Portier-Kaltenbach, son corps aurait été autopsié à l'hôpital de la Charité pour attester de sa virginité (l'accusateur public lui ayant attribué de nombreux amants) puis transféré au cimetière de la Madeleine, alors que son crâne aurait été conservé par Charles-Henri Sanson, remis à Rousselin Corbeau de Saint Albin, secrétaire de Danton puis acquis, en 1858, par la famille Bonaparte et se trouverait aujourd’hui chez les descendants du prince Radziwiłł[17]. Les ossements du cimetière de la Madeleine (dont le squelette de Charlotte Corday), désaffecté en 1794, ont été transférés dans les catacombes de Paris.

Poésie[modifier | modifier le code]

André Chénier est l’auteur d'un poème en l’honneur de Charlotte Corday.

Opéra[modifier | modifier le code]

En 1937, à l'occasion du centenaire du Grand Théâtre de Caen[18], est créé un drame lyrique en trois actes, Charlotte Corday[19], composé par Léon Manière sur un livret de Maurice-Charles Renard.

Un opéra, Charlotte Corday, a été composé en 1988 par le compositeur italien Lorenzo Ferrero, dont la première a eu lieu au Teatro dell'Opera di Roma le , pour célébrer le 200e  anniversaire de la Révolution française.

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Lithographie de 1823 colorisée au XXe siècle.
    Alexandre Dumas, Ingénue, 1853.
    Dans un chapitre, Marat, présenté comme un satyre, est corrigé par Charlotte Corday qui sauve l'héroïne, Ingénue, d'une agression.
  • Catherine Decours, Mémoires de Charlotte Corday : écrits dans les jours qui précédèrent son exécution, Plon, 2009.
  • Hélène Maurice Kerymer, Le Roman de Charlotte Corday : pourquoi Marat devait mourir, Monaco, Éditions du Rocher, 2013.
  • François-Henri Désérable, Tu montreras ma tête au peuple, Paris, Gallimard, 2013.
  • Gwenaële Robert, Le Dernier Bain, Robert Laffont, , 240 p. (ISBN 978-2221218716).
  • Astrid de Laage, De la main d'une femme : Charlotte Corday, une femme en quête de liberté, Grasset, , 216 p. (ISBN 978-2246835042).

Sculpture[modifier | modifier le code]

  • Une statue la représentant, réalisée par Claude Quiesse est érigée en 2008 dans le cloître de l'abbaye aux Dames à Caen.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

En 2008, un documentaire-fiction, intitulé Pourquoi Charlotte Corday a-t-elle assassiné Marat ?, lui est consacré dans le cadre de l'émission Secrets d'Histoire[20].

Charlotte Corday fait également partie des figures féminines de la révolution française traitées dans le cadre de l'émission Secrets d'Histoire, intitulée Les femmes de la Révolution diffusée le sur France 2[21].

Jeu vidéo[modifier | modifier le code]

  • Assassin's Creed Unity (2014) Une mission annexe propose au joueur de résoudre le meurtre de Marat ; Charlotte Corday y apparaît donc comme la coupable.
  • We. The Revolution (2019) Charlotte Corday y apparaît étant jugée pour le meurtre de Marat.
  • Fate/Grand Order Charlotte Corday est un personnage de classe Assassin surnommée l'ange de l'assassinat


Postérité[modifier | modifier le code]

Son nom est utilisé par les auteurs de l'attentat du Petit-Clamart en 1962 pour désigner l’opération visant à assassiner le général de Gaulle.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Aujourd'hui sur le territoire de la commune d'Écorches.
  2. Dans l’Ami du peuple, le , Marat, avait déjà appelé au massacre des prisonniers : « Quel est le devoir du peuple ? Il n’y a que deux partis à prendre… Le plus sûr, le plus sage est de se porter en armes à l’Abbaye, d’en arracher les traîtres, de les passer au fil de l’épée… » Extrait du texte cité dans : Condorcet, un intellectuel en politique, Élisabeth et Robert Badinter, Fayard 1988, p. 470.
  3. Aujourd’hui 14 rue Herold.
  4. Concernant la chemise rouge, voir l'article 4, titre Ier, 1re partie, Code pénal de 1791.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1985_num_35_1_1662 » (consulté le )
  2. « Document du baptême de Charlotte Corday », sur gaia.orne.fr (consulté le ), p. 36
  3. Jacqueline Delaporte, Charlotte Corday : une Normande dans la Révolution, Musées départementaux de la Seine-Maritime, , p. 89.
  4. Jean Epois, L'affaire Corday-Marat, Cercle d'or, p. 67
  5. a b c et d Jean-Denis Bredin, « Charlotte Corday, "ange de l'assassinat" », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 6 mars 2012
  6. Lettre à Barbaroux, 16 juillet 1793.
  7. Bernardine Melchior-Bonnet, Charlotte Corday, Tallandier, , p. 23.
  8. Lettre citée dans : Les Grandes Heures de la Révolution, tome III G. Lenotre André Castelot. Paris, Perrin, 1963.
  9. Benoîte Groult, Ainsi soit Olympe de Gouges, Paris, Grasset, 2013, 208 p., (ISBN 978-2-24680-414-7).
  10. Léon Thiessé, Débats de la convention nationale, ou Analyse complète des séances de cette mémorable assemblée, avec les noms de tous les membres, pétitionnaires ou personnages remarquables qui y ont figuré, t. 1, Bossange, coll. « Collection de mémoires sur la révolution française », (lire en ligne), p. 269
  11. Paris révolutionnaire G. Lenotre, Paris, Perrin, 1947.
  12. Jacques Guilhaumou, La mort de Marat, Éditions Complexe, , p. 152.
  13. Ce billet fut retrouvé sur elle après le meurtre. Sur ce même billet, le commissaire qui procéda à la fouille nota : « La présente n’a point été remise à son adresse, devenue inutile par l’admission de l’assassin à sa 2e présentation, vers les 7 heures et demie de relevée ; heure à laquelle elle a consommé son forfait. » Fac-similé du billet : Charlotte Corday, Bernardine Melchior Bonnet, Perrin 2000.
  14. a b et c Albert Sorel, Charlotte de Corday : une arrière petite fille de Corneille, Paris, Hachette, 1930, 246 p., p. 218.
  15. Louis Du Bois, Charlotte de Corday : essai historique, offrant enfin des détails authentiques sur la personne et l'attentat de cette héroïne, Librairie Historique de la Révolution, (lire en ligne), p. 141
  16. (en) Stanley Loomis, Paris in the Terror, JB Lippincott, , p. 125
  17. Clémentine Portier-Kaltenbach, Histoires d'os et autres illustres abattis : morceaux choisis de l'histoire de France, Paris, Lattès, , 264 p. (ISBN 978-2-7096-2830-3, lire en ligne)
  18. Raymond Faigle, « La création au Grand-Théâtre de Caen de Charlotte Corday, héroïne caennaise », Le Petit Parisien,‎ (lire en ligne [PDF])
  19. Programme de Charlotte Corday
  20. « Secrets d'Histoire - S02E06 - Pourquoi Charlotte Corday a-t-elle assassiné Marat ? », sur Télérama Vodkaster (consulté le )
  21. « Les femmes de la Révolution à l’honneur dans « Secrets d'Histoire » sur France 2 », La Depeche du Midi,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Charlotte Corday conduite à la guillotine par Arturo Michelena (1889).

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins, Paris, Furne, 1858, 4 (vol. , portrait in III, Typographie Henri Plon.
  • Léon de La Sicotière, « Charlotte Corday et Fualdès », Revue des questions historiques, Paris, vol. 2,‎ , p. 218-247 (lire en ligne). — Tiré à part : Paris, V. Palmé, 1867 (texte remanié et augmenté de l’article paru sous le même titre dans Le Droit : journal des tribunaux, n° 148, 23 juin 1861, p. 606-607).
  • Jules Michelet, Histoire de la Révolution française, Paris, Gallimard, 1961-1962
  • Charles Vatel, Charlotte de Corday et les Girondins, Paris, H. Plon, 1864-1872, 506 p. (lire en ligne)

XXe siècle[modifier | modifier le code]

  • Michel Corday, Charlotte Corday, Paris, Ernest Flammarion, 1928.
  • Jean de La Varende, Mademoiselle de Corday, Rouen, Henri Defontaine, 1939.
  • Gérard Walter, Actes du Tribunal révolutionnaire, Paris, Mercure de France, 1986.
  • Bernardine Melchior-Bonnet, Charlotte Corday, Librairie Académique Perrin, 2000 (1re édition : 1972).
  • G. Lenotre, André Castelot, Les grandes heures de la Révolution française, t. III, « Les dix journées de Charlotte Corday », Librairie Académique Perrin, 1963 (réédité en 1968).
  • Jacqueline Dauxois, Charlotte Corday, Paris, Albin Michel, 1988.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]