Chedly El Okby (homme politique) — Wikipédia

Chedly El Okby
Fonction
Maire de Tunis
-
Biographie
Nationalités
beylicat de Tunis (jusqu'au )
tunisienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Parentèle
Chedly El Okby (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Chedly El Okby est un homme politique tunisien.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il devient ingénieur en 1891[1] puis un caïd-gouverneur en poste au cap Bon et à Souk El Arba. Il préside par ailleurs l'association des habous[1].

Il succède à Khelil Bouhageb comme maire de Tunis et Cheikh El Médina en 1926 et exerce la fonction jusqu'en 1932[2],[3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Son aïeul, Mohamed Seghaier El Okby, est un proche collaborateur de l'émir Abd el-Kader qui lui confie le commandement du front oriental en Algérie[4].

Chedly El Okby épouse Henani, fille de Mohamed Ben Ammar, riche bourgeois tunisois et propriétaire terrien. Il est le père de l'avocat Moncef El Okby et le grand-père de l'écrivain Chedly El Okby.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Khalifa Chater, « Les élites du pouvoir et de l'argent : le cas de la Tunisie aux XIXe – XXe siècles », Cahiers de la Méditerranée, vol. 46, nos 46-47,‎ , p. 172 (ISSN 1773-0201, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Paul Preston, British Documents on Foreign Affairs : Reports and Papers from the Foreign Office Confidential Print. From 1951 through 1956. Africa, 1951, vol. IV, Paris, LexisNexis, (ISBN 978-0-886-92725-7), p. 95.
  3. « Anciens maires », sur commune-tunis.gov.tn (consulté le ).
  4. Saâdeddine Zmerli, « Professeur Ali El Okbi (15 juillet 1916 – 29 mai 1984) », sur leaders.com.tn, (consulté le ).