Cherif Gousmi — Wikipédia

Cet article est une ébauche concernant un homme politique algérien et l’islam.

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Cherif Gousmi
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Chérif Gousmi, surnommé le Boiteux, né en 1968 et mort en 1994, est un terroriste islamiste d'obédience chiite formé à Qom en Iran[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1968, Chérif Gousmi était imam et cadre du Front islamique du salut (FIS) à Birkhadem[2]. De mars 1994 au 26 septembre 1994, il est émir national du Groupe islamique armé (GIA)[3]. En août 1994, il se nomme président du « gouvernement du califat »[4].

Le 26 septembre 1994, il est abattu par les services de sécurité[5] près d'Alger[4] avec l'un de ses adjoints, Abdesselam Djémaoune, surnommé «l'égorgeur»[6]. Sur le cadavre de Gousmi on trouve une lettre d'Ali Benhadj lui demandant d'accentuer la pression sur l'État « tâghoût » (impie) pendant que lui et Abassi Madani négociaient avec le pouvoir en ce mois d'août 1994[7],[8]. Les actions criminelles des groupes armés y sont notamment qualifiées de « djihad pour défendre la cause de Dieu »[9].

La tête de Chérif Gousmi venait d'être mise à prix par le gouvernement pour un montant de 70 000 dollars[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ H. Z., « Anciens d'Afghanistan, égorgeurs et violeurs », sur Humanité.fr, (consulté le )
  2. ↑ Naravas, « La naissance du GIA », sur canalblog.com, angles de vue..., (consulté le ).
  3. ↑ http://www.ceri-sciences-po.org/archive/march03/artat.pdf
  4. ↑ a b et c « lls ont dit... », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ http://www.drmcc.org/IMG/pdf/41b80addb64c4.pdf
  6. ↑ « Bertrand Tavernier : " Ce texte était une ébauche... " », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ « Moto, 250 cc: Jacque, une première victoire prometteuse », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ « FRANCOIS AUGUSTE », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ http://dzairinfos.com/article/arrestation-du-n-02-de-l-ex-fis

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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