Christoph Blocher — Wikipédia

Christoph Blocher
Illustration.
Portrait, 2011.
Fonctions
Conseiller fédéral
Élection 10 décembre 2003
Département justice et police
Prédécesseur Ruth Metzler-Arnold
Successeur Eveline Widmer-Schlumpf
Conseiller national
Législature 49e
Successeur Thomas Matter
Législature 41e à 47e
Successeur Hans Rutschmann
Vice-président de l'UDC
Président de l'UDC zurichoise
Député au Grand Conseil du canton de Zurich
Législature 1975-1979, 1979-1983
Biographie
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Schaffhouse
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Enfants Magdalena Martullo-Blocher
Entourage Eduard Blocher (grand-père)
Eugen Blocher (grand-oncle)
Diplômé de Université de Zurich
Profession Entrepreneur
Juriste
Résidence Herrliberg

Christoph Blocher, né le à Schaffhouse (originaire de Meilen, Zurich et Schattenhalb), est un homme d'affaires et homme politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Conseiller national de 1979 à 2003 et conseiller fédéral de 2004 à 2007, il est l'un des acteurs marquants de la transformation de l'UDC en parti national-conservateur et de l'élargissement de sa base électorale[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Christoph Wolfram Blocher naît le à Schaffhouse[2]. Fils d'un pasteur prénommé Wolfram et d'Ida, née Baur[1], il est le septième d'une famille de onze enfants de condition modeste[3],[4]. Il grandit dans la localité de Laufen am Rheinfall, dans le canton de Zurich[5].

Contre la volonté de son père[6], il effectue un apprentissage d'agriculteur et obtient son diplôme à l'école d'agriculture de Wülflingen. Il obtient ensuite sa maturité (de type scientifique) en 1963[1] et, influencé par son grand-oncle Eugen Blocher[1], étudie le droit à l'Université de Zurich, avec un passage à Montpellier et à Paris. Il obtient un DEA en droit puis étudie à la faculté de droit de l'Université de Zurich, en même temps que le socialiste Moritz Leuenberger. Il obtient son doctorat en 1971.

Il est marié à l'ex-institutrice du primaire Silvia Blocher, née Kaiser. Ils ont trois filles et un fils. Christoph Blocher vit à Herrliberg (canton de Zurich) sur la "Rive dorée" (en allemand Goldküste), quartiers résidentiels très prisés du bord du lac de Zurich. Il loue aussi à vie le château fortifié de Rhäzüns, propriété du groupe Ems-Chemie, dans les Grisons.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

En 1983, le patron de l'entreprise Ems-Chemie meurt. En tant que nouveau gérant, Blocher conseille à la famille de Werner Oswald de vendre l'entreprise. Il conduit lui-même les négociations — une seule société se montre intéressée par le rachat de l'entreprise et elle entend supprimer plus de 800 emplois sur 1 100 — et présente rapidement un mystérieux acheteur. La famille vend finalement l'entreprise (pour une vingtaine de millions de francs suisses) à l'inconnu fortuné, qui se trouve être en réalité Christoph Blocher lui-même[7].

En 15 ans, il multiplie le bénéfice de l'entreprise par 80 et crée plus de 1 200 emplois, qui s'ajoutent aux 1 100 existants[8]. Il déclare qu'il fallait prendre exemple sur les entrepreneurs d'Asie et particulièrement japonais, où la direction de l'entreprise vient du bas de la hiérarchie. En tant qu'homme d'affaires, sa stratégie consiste à démanteler des groupes, tels que le producteur d'aluminium Alusuisse, ou en prendre le contrôle par surprise, ce qui lui permet d'empocher des milliards d'euros[7].

Il vend en 2003 les actions de l'entreprise à ses quatre enfants. Sa fille aînée, Magdalena Martullo-Blocher, en reprend la direction. Le magazine Bilanz estime la fortune de la famille Blocher à un montant situé entre dix et onze milliards de francs suisses – soit neuf à dix milliards d'euros, ce qui la situe parmi les dix familles les plus riches de Suisse.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Christophe Blocher devient député au Parlement en 1979[9].

Christoph Blocher est connu pour ses prises de positions pour l'indépendance de la Suisse et contre le rapprochement avec l'Union européenne. Il est associé à la victoire des anti-européens lors du référendum populaire de 1992.

Il commence sa carrière politique en adhérant au Redressement national (RN), mouvement créé dans l'immédiat après-guerre qui regroupe à la fois certaines figures notoires de l'extrême droite et des figures plus modérés à l'image de Samuel Schmid. Il en devient l'un des membres du comité. En 1984, ce comité part en campagne contre le nouveau droit matrimonial, qui introduit l'égalité dans le couple entre le mari et son épouse, passant outre le vote majoritaire des membres du RN en faveur de la loi[10]. Il s'engage également contre la dépénalisation de l'avortement et l’assurance maternité, affirmant qu'il s'agit d'une forme de nazisme[10].

Fondateur de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) en 1986, il refuse tout rapprochement avec l'Union européenne (UE) et s'oppose à l'envoi de militaires suisses à l'étranger. Son ascension politique commence véritablement avec sa victoire lors du refus populaire de l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, le . Il s'oppose cependant sans succès à l'entrée de la Suisse à l'Organisation des Nations unies en 2002. Il préside l'ASIN jusqu'en 2003.

Mandat au Conseil national[modifier | modifier le code]

Christoph Blocher siège au Conseil national de 1979 à son élection au Conseil fédéral en 2003. Son parti, l'Union démocratique du centre (UDC), devient le premier du pays en 1999, dépassant légèrement le Parti socialiste suisse (PSS). Il consolide cette place lors des élections du en obtenant 55 mandats au Conseil national (chambre basse du parlement) et 8 au Conseil des États (chambre haute).

Il dénonce les conclusions de la Commission Bergier sur l'attitude des autorités suisses pendant la Seconde guerre mondiale et mène campagne contre « le chantage des Juifs pour de l'argent »[10] au sujet de l’affaire des fonds ayant appartenu à des Juifs disparus dans l'holocauste.

Proposant un programme socialement conservateur et mêlant des éléments de l'économie libérale au protectionnisme, il est considéré comme populiste par la majorité des médias[11],[12]. Il se prononce en faveur d'une privatisation de l'assurance-vieillesse et survivants (AVS) avant de se rétracter en raison des réticences de son électorat[10]. Il prône une politique appelant à la protection des intérêts et des traditions suisses et au durcissement de la politique d'immigration et d'asile, afin dit-il de « protéger l'indépendance, la prospérité et la réputation du pays ainsi que la sécurité de la population »[réf. nécessaire].

Élection au Conseil fédéral en 2003[modifier | modifier le code]

Il est élu au Conseil fédéral le à la place de Ruth Metzler-Arnold, candidate officielle du Parti démocrate-chrétien (PDC) et y siège à partir du . Il est le 107e conseiller fédéral de l'histoire et prend la direction du Département fédéral de justice et police[13]. À ce poste, il décide notamment la fusion de l'Office fédéral de l'immigration, émigration et intégration (IMES) avec celui des réfugiés (ODR), ce qui donne naissance à l'Office fédéral des migrations (ODM, aujourd'hui Secrétariat d'État aux migrations).

Affaire Roschacher[modifier | modifier le code]

Entre et , l'affaire Roschacher (du nom du procureur général de la Confédération de l'époque, Valentin Roschacher) crée des remous, en particulier quelques semaines avant les élections fédérales de 2007.

Roschacher est accusé d'avoir mal géré le dossier à l'encontre d'Oskar Holenweger, banquier privé accusé de blanchiment d'argent résultant du trafic de drogues (à hauteur de 834 000 euros)[14]. En 2006, Roschacher démissionne de son poste de procureur général[14]. En 2006, une sous-commission de la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) ouvre une enquête concernant le traitement de l'affaire Holenweger[14]. Début , deux vice-procureurs généraux de la Confédération informent la CdG-N de l'existence d'un plan (nommé « plan H ») pour écarter Roschacher de son poste avec l'aide des médias et de politiciens[14], plan que certains journalistes n'hésitent pas à qualifier de complot[15].

En , la CdG-N publie un rapport[16] critiquant Blocher, chef du DFJP, auquel est rattaché le Ministère public de la Confédération, et accuse le tribun zurichois d'avoir outrepassé ses compétences[14],[17]. Il réfute ses accusations dans une tribune publiée le dans les journaux NZZ[18] et Le Temps[19].

Le Conseil national organise un débat urgent[20] sur les conclusions du rapport lors de la session d'automne 2007, la dernière avant les élections fédérales[21]. Il ne permet pas toutefois d'éclaircir la situation sur le plan H[22].

Après ne pas avoir été réélu, Blocher exige de la Confédération une compensation financière pour le tort moral subi en conséquence des accusations portées à son endroit[17]. Il finit par trouver un accord à l'amiable avec la Confédération en [17]. Holenweger est lui acquitté par le Tribunal pénal fédéral en [14].

Non-réélection au Conseil fédéral[modifier | modifier le code]

Manifestation du à Lausanne appelant à la non-réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral.

Se heurtant, tout au long de son mandat au Conseil fédéral, aux usages de la concordance et du gouvernement consensuel propres à la tradition de la Confédération, Christoph Blocher n'est pas réélu au Conseil fédéral le , par 115 voix contre 125 pour la conseillère d'État grisonne Eveline Widmer-Schlumpf (UDC), soutenue par une coalition PSS, Verts et PDC[23],[24], renforcée par des voix radicales. Il est ainsi l'un des quatre conseillers fédéraux à n'avoir pas été réélu.

La pièce de théâtre EWS - le seul thriller politique de Suisse du metteur en scène Piet Baumgartner et jouée en 2022 au théâtre Neumarkt de Zurich revient sur cette éviction politique[25].

Activités politiques après le Conseil fédéral[modifier | modifier le code]

Blocher au Eidgenössischen Trachtenfest en 2010 à Schwyz.

Le 17 novembre 2008, à la suite de la démission du conseiller fédéral Samuel Schmid, l'UDC zurichoise le désigne comme candidat à sa succession[26], mais il est largement devancé par le Zurichois Ueli Maurer. En 2009, un débat [Où ?] entre Christoph Blocher, Nicolas Hayek et Christian Levrat suscite de l'effervescence à la suite de déclarations[Lesquelles ?] sur les banques UBS et Credit Suisse[27].

Le , à 71 ans, il se lance dans la course pour les élections fédérales 2011. Candidat dans le canton de Zurich, il brigue à la fois un siège au Conseil national et au Conseil des États. Cette candidature s'inscrit dans la volonté de l'UDC de renforcer ses effectifs dans la Chambre haute, considérée comme trop à gauche et trop favorable à l'UE[28]. Cette tentative se solde par un échec. Christoph Blocher est néanmoins réélu au Conseil national. Il démissionne du Conseil national au au profit de Thomas Matter[29].

Il détient le record du nombre d'absence, avec plus du tiers des scrutins des parlementaires[30],[31].

En , il annonce son intention de quitter la vice-présidence de l'UDC[32]. Sa fille, Magdalena Martullo-Blocher, lui succède à ce poste[7].

Soutien de l'apartheid en Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, Christoph Blocher anime le Groupe de travail d'Afrique du Sud (en allemand Arbeitsgruppe Südliches Afrika) qui soutient le régime de la République d'Afrique du Sud, qui applique alors un système d'apartheid racial[10],[33]. Il justifie également les lois sud-africaines punissant de sept ans de prison les relations sexuelles entre personnes de « races différentes »[10].

En 2013, à la mort de Nelson Mandela, Blocher réagit et estime que le chef de file de la lutte anti-apartheid est loué de manière exagérée : « Mandela est largement surestimé. C'est ainsi : si quelqu'un a fait quelque chose de bien, on l'applique à tout ce qu'il a fait[34] ».

Activités dans le secteur médiatique[modifier | modifier le code]

En 2014, Blocher achète des actions du journal Basler Zeitung, puis rachète le journal gratuit Zehnder[7]. Selon certains de ses détracteurs, son influence dans les médias lui a permis de contribuer à déplacer le débat public toujours plus vers la droite[7]. Ses opposants lui reprochent d'utiliser ses titres de presse pour servir ses ambitions politiques au détriment de l'information du public[réf. souhaitée].

Le , la Zeitungshaus (entreprise de presse dont Christoph Blocher est copropriétaire) annonce sa volonté d'acquérir plusieurs titres romands locaux, dont le GHI (Genève) et Lausanne cités[35]. Ces projets d'acquisitions interviennent dans le cade d'un échange entre les deux grands groupes de presse suisse (Tamedia et Zeitungshaus) puisque le Basler Zeitung passerait de son côté au main de Tamedia, permettant aux deux entreprises de renforcer leurs positions respectives[36]. Côté lausannois ou genevois, plusieurs élus (notamment de gauche) critiquent l'arrivée du politicien zurichois dans le paysage médiatique local[37],[38]. Ils craignent une politisation des journaux locaux, une perte de diversité dans l'information locale ou s'inquiètent des difficultés économiques rencontrées par ce secteur. À l'opposé, d'autres estiment que ces acquisitions s'inscrivent dans la stratégie d'investissements dans le secteur médiatique qu'a toujours suivie Christoph Blocher et permettent de renforcer financièrement ces titres de presse. Plus généralement, ces transactions sont une surprise puisque Christoph Blocher déclarait 6 mois plus tôt qu'il ne souhaitait pas investir dans la presse romande et que cela serait une erreur stratégique[39]. Fin mai, le propriétaire des deux quotidiens Lausanne Cités et GHI, Jean-Marie Fleury, annonce qu'il exerce son droit de préemption en rachetant directement à Tamedia ses actions[40],[41]. Cette opération empêche la Zeitungshaus et Christoph Blocher de prendre possession de ces titres.

Il est également vidéaste web[Information douteuse] avec sa chaîne TeleBlocher[42].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Officier dans l'armée suisse, il a progressé dans la hiérarchie jusqu’au grade de colonel avec fonction de commandant de régiment dans les anciennes troupes de protection aérienne[43], aujourd'hui troupes de sauvetage, avant de prendre sa retraite.

Citoyennetés et surnoms[modifier | modifier le code]

Christoph Blocher est citoyen des communes de Meilen, Zurich et Schattenhalb. Il est également citoyen d'honneur de l'ancienne commune de [44].

Il est désigné dans la presse comme « le tribun zurichois »[45] ou bien « le maître de Herrliberg »[46], en référence à son lieu de domicile.

Collectionneur d'art et mécène[modifier | modifier le code]

Christoph Blocher possède la plus grande collection au monde de toiles d'Albert Anker et de nombreux tableaux de Ferdinand Hodler[11].

En 2009, il constitue la fondation Schweizer Musikinsel Rheinau, dont le but est la création d'un centre pour jeunes musiciens sur l'île-couvent de Rheinau[47]. Il s'est déclaré prêt à contribuer à ce projet à hauteur de 20 millions de francs suisses, prélevés sur sa fortune personnelle, dès que le canton aurait accepté la réaffectation du couvent[48].

Par l'intermédiaire de son entreprise Ems-Chemie, il acquiert le château de Rhäzüns[49], dans le canton des Grisons. Il y détient un droit d'habitation à vie et l'utilise en tant que résidence secondaire avec son épouse[50].

Une sélection d’œuvres de sa collection a été exposée à la Fondation Pierre Gianadda, à Martigny (Valais), sous le titre Un panorama des chefs-d’œuvre de la peinture suisse-Collection Christoph Blocher, du au [réf. souhaitée].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Heinz Looser (trad. Éric Godel), « Christoph Blocher » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. « Biographie de Christoph Blocher », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. (de) « Der Mann, der den Fremdenhass in die Schweiz brachte », FOCUS Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Jean-Michel Normand, « Qui est vraiment Christoph Blocher ? », M, le magazine du Monde, semaine du 22 février 2014, page 22.
  5. Boris Busslinger, « À Rheinau, l’île monastère qui met Zurich dans l'embarras face à la fondation Blocher », Le Temps,‎ , p. 2-3 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  6. Christoph Blocher, dessine-moi la Suisse... sur blocher.ch : « Votre père était-il d'accord avec cette idée ? Blocher : Non, et il avait raison. »
  7. a b c d et e Anna Jikhareva, « Christoph Blocher, le grand mécène de la droite nationaliste suisse », sur Bastamag,
  8. Le Principe Blocher, Manuel de direction (ISBN 978-3-85801-088-9)
  9. Laurent Ribadeau Dumas, « Christoph Blocher, le populiste milliardaire le plus populaire de Suisse », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. a b c d e et f Philippe Nordmann, « Christoph Blocher : ce n'est pas fini. C'est pire ! », Domaine public, 5 décembre 2003.
  11. a et b Jérôme Meizoz, « Quand le populisme recrée la peinture nationale », Le Courrier, 10 novembre 2003.
  12. « Le parlement inflige un revers historique à la droite populiste », edicom.ch, 12 décembre 2007.
  13. Christiane Imsand, « Le retour de Christoph Blocher », L'Express,‎ , p. 18 (lire en ligne [PDF])
  14. a b c d e et f (de) ATS, « Blocher, Roschacher und wilde Skizzen: Das war der Fall Holenweger », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne).
  15. (de) Markus Brotschi, « Was bleibt übrig vom «Komplott»? », Berner Zeitung,‎ , p. 3 (ISSN 1424-1021).
  16. « Rapport intermédiaire de la sous-commission DFJP/ChF de la Commission de gestion du Conseil national », sur parlament.ch, (consulté le ).
  17. a b et c (de) ATS, « Streit um Entschädigung für Alt-Bundesrat Blocher gütlich gelöst », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne).
  18. (de) Christoph Blocher, « Gewaltentrennung und Bundesanwaltschaft », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 17 (ISSN 0376-6829, lire en ligne).
  19. Christoph Blocher, « Christoph Blocher: «Le Ministère public fait partie de l'exécutif» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967).
  20. Romain Clivaz, « La bombe politique devient pétard mouillé », 24 heures,‎ , p. 11 (ISSN 1661-2256).
  21. Daniel S. Miéville, « Débat et déballage sur l'affaire Blocher-Roschacher », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967).
  22. Denis Masmejan, « Petites erreurs, grandes questions », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  23. Swissinfo , 11h44.
  24. Le récit de l'élection du Conseil fédéral, scrutin après scrutin, Le Temps, .
  25. « L'éviction de Christoph Blocher racontée dans une pièce de théâtre », sur rts.ch, (consulté le )
  26. « Blocher veut retourner au gouvernement », Radio suisse romande, 18 novembre 2008.
  27. « Suisse : Christian Levrat, Christoph Blocher et Nicolas Hayek veulent redimensionner l’UBS et le Credit Suisse, qu’ils jugent dangereuses pour le pays - Play RTS » [vidéo], sur Play RTS (consulté le ).
  28. http://www.24heures.ch/depeches/suisse/federales-2011-christoph-blocher-lance-course-etats http://www.tsr.ch/info/dossiers/2011/elections-federales/journal-de-campagne/3133886-blocher-et-baader-deux-doubles-candidats-pour-berne.html
  29. « parlament.ch/f/organe-mitglied… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  30. « Christoph Blocher toujours le plus grand absent aux votes du Parlement »
  31. « Christoph Blocher s'en prend au Parlement pour quitter le National »
  32. « Même s'il quitte la direction de l'UDC, Blocher veut rester en politique », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
  33. « Programme de recherche du Fonds national suisse : Comment la Suisse a soutenu l'apartheid », octobre 2005.
  34. « Nelson Mandela est “surestimé” selon Blocher » 20 minutes, 7 décembre 2013
  35. « Christoph Blocher rachète le «GHI» », tdg.ch/,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. Par Philippe Rodrik, « «Tamedia et Blocher deviennent des leaders encore plus forts» », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  37. Par Caroline Zuercher, « «Christoph Blocher va politiser Lausanne Cités» », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  38. « Christoph Blocher prend Genève de court », tdg.ch/,‎ (lire en ligne)
  39. « Le groupe Tamedia rachète la Basler Zeitung à Christoph Blocher », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. oang, « Christoph Blocher n'entrera pas au capital de Lausanne Cités et GHI », rts.ch,‎ (lire en ligne)
  41. Nicolas Dufour, « Christoph Blocher ne rachètera pas «GHI» et «Lausanne Cités» », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  42. « TeleBlocher », sur YouTube (consulté le ).
  43. Indications personnelles
  44. (de) Andreas Staeger, « Wie Christoph Blocher eine Heimat bekam », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
  45. Catherine Cossy, « Le tribun zurichois s'appuie sur ses expériences de manager », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  46. « Christoph Blocher écarté du Sechseläuten », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne).
  47. Informations sur le couvent de Rheinau, en allemand Kloster Rheinau
  48. http://www.nzz.ch/nachrichten/zuerich/blocher_sponsert_musikzentrum_auf_der_klosterinsel_rheinau_1.2797728.html?printview=true Communiqué de presse : http://www.smpv.ch/myUploadData/files/SH_Medienmitteilung_Stiftung.pdf Extrait du registre du commerce : http://zh.powernet.ch/webservices/inet/HRG/HRG.asmx/getHRGHTML?chnr=0207001632&amt=020&toBeModified=0&validOnly=0&lang=2&sort=0
  49. Château de Rhäzüns
  50. http://www.news.ch/Blocher+wird+waehrend+der+Session+zum+Schlossherr/252294/detail.htm

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Matthias Ackeret, Das Blocher-Prinzip : ein Führungsbuch, Schaffhouse, Meier Buchverlag, , 208 p. (ISBN 978-3-858-01188-6).
  • Oskar Freysinger (sous le pseudonyme de Janus), L'évasion de C.B., Vevey, Xenia, , 183 p. (ISBN 978-2-8889-2053-3).
  • (de) Andrea Hämmerle, Die Abwahl, Glarus, Rüegger Verlag, , 117 p. (ISBN 978-3-7253-0981-8).
    • Andrea Hämmerle (trad. Christine Muhlemann-Haldimann), L'élection, Glaris, Rüegger, , 118 p. (ISBN 978-3-7253-0986-3).
  • (de) Fredy Gsteiger, Blocher, Bâle, Opinion Verlag, , 367 p. (ISBN 3-039-99015-2).
  • (de) Blochers Populismus und Widerspruch : über die Wahrheitsgehalt der Albisgüetlirede '99, Zurich, Werd-Verlag, , 112 p. (ISBN 978-3-859-32298-1).
  • (de) Christoph Schilling, Blocher : Aufstieg und Mission eines Schweizer Politikers und Unternehmers, Zurich, Limmat Verlag, , 184 p. (ISBN 385791226X).
  • (de) Lukas Zollinger, Der Mittelstand am Rande, Berne, Institut für Soziologie der Universität Bern, , 210 p. (ISBN 3952310042).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]