Cimetière Rainis — Wikipédia

Cimetière Rainis
Nouveau cimetière de Riga
Pays
Commune
Superficie
10 hectares
Mise en service
Patrimonialité
monument protégé
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Lettonie
(Voir situation sur carte : Lettonie)
Géolocalisation sur la carte : Riga
(Voir situation sur carte : Riga)

Le Cimetière Rainis (en letton: Raiņa kapi) ou le Nouveau cimetière de Riga (Rīgas Jaunie kapi) est un cimetière officiellement inauguré en 1929, pendant la première période d'indépendance de Lettonie. Il se trouve au no 1, rue Aizsaules à Riga.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières sépultures des personnes n'appartenant à aucune communauté ont apparu ici dès 1925. Pour cette raison on appelait cet endroit le cimetière païen. En 1929, on y a inhumé l'écrivain et dramaturge letton Rainis, ce qui a donné au cimetière son nom actuel. Cette même année on a construit la grille du cimetière d'après le projet architecte d'Aleksandrs Birzenieks. En 1935, on a érigé à l'entrée le monument à l'effigie de Rainis, exécuté par Kārlis Zemdega d'après le projet de Pēteris Ārends. En 1934, on y a inhumé la compagne de l'écrivain Aspazija[1].

Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le cimetière a accueilli les dépouilles des nombreux militaires, communistes et d'autres figures politiques.

Fonctionnement du cimetière[modifier | modifier le code]

Le statut du cimetière dépend de Rīgas dome. Le contrôle sanitaire est effectué par le centre de santé environnementale de Riga (Rīgas vides veselības centrs). La construction des monuments est autorisée uniquement avec les matériaux naturels (pierre). Les sépultures laissées à l'abandon pendant plus de cinq ans sont détruites[2].

L'entretien des tombes de Rainis et de Mirdza Ķempe est sous la responsabilité de la municipalité de Riga. Celui de nombreuses autres célébrités est assuré par les musées ou les sociétés des amis d'artistes en question. Mais aucun système régulier n'est vraiment mis en place. Ainsi en 2012, la directrice de la maison d'écrivains et traducteurs Andra Konte disait ne plus pouvoir retrouver la sépulture de Jānis Sudrabkalns, bien qu'elle soit notée dans les registres[3].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (lv) « Citas kapsētas. », sur Cita Rīga (consulté le )
  2. (lv) Andris Bērziņš, « Rīgas kapsētu uzturēšanas noteikumi. », sur nra.lv, (consulté le )
  3. (lv) Antra Gabre, « Kam jākopj dižgaru kapavietas. », sur nra.lv, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]