Citadelle de Bonifacio — Wikipédia

Citadelle de Bonifacio
Fortifications de Bonifacio : la bastion de l'Étandard, la porte de Gênes et l' Orecchione.
Présentation
Destination initiale
Citadelle
Style
Fortifications de ville
Propriétaire
Ville de Bonifacio
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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La citadelle de Bonifacio est un ouvrage militaire bâti progressivement à partir du XIIe siècle pour permettre la protection de Bonifacio qui est une place importante de la République de Gênes pour la sécurité de son commerce entre Gênes, la Ligurie, et la Sardaigne et pour permettre le contrôle des Bouches de Bonifacio.

On parle de la « citadelle » de Bonifacio. Les historiens font la distinction entre « citadelle » et « presidium », ou « préside » en français. Un préside est un ensemble fortifié habité par une population chargée de défendre la cité et d'y assurer des activités. Une citadelle a une fonction uniquement militaire. Bonifacio est le premier préside réalisé par les Génois en Corse, à la fin du XIIe siècle.

Bonifacio est bâtie sur un plateau calcaire à couches horizontales présentant une haute falaise côté mer d'environ 60 mètres de hauteur.

Historique[modifier | modifier le code]

Le site du plateau de Bonifacio vu de la mer.

L'île de Corse a été donnée au souverain pontife par Charlemagne en 774, après qu'il fut devenu roi des Lombards ; ce qui lui permit de confirmer la donation faite par son père, Pépin le Bref, en 754, en s'appuyant sur la donation de Constantin.

À partir de 704, l'île a été soumise aux incursions des Sarrasins. Le comte de Lucques Bonifacio[1] (mort après 838) participant à une expédition contre les Sarrasins installés en Corse à la demande de Lothaire Ier[2], roi d'Italie, est attiré par le site de Bonifacio et fait construire au nom du pape, en 830, un castrum à l'extrémité du plateau auquel il a donné son nom. Progressivement, des marchands utilisant le port de l'anse de la Cartola se sont installés à proximité.

En 1077, le pape Grégoire VII, cherchant à réactiver les droits de l'Église sur la Corse, y a envoyé l'évêque de Pise, Landolfo (1077-1079), qui a convoqué une assemblée générale qui a accepté de faire sa soumission au Saint-Siège. Grégoire VII a récompensé Landolfo en lui donnant l'investiture de l'île et la moitié de ses revenus. En 1091, le pape Urbain II a donné à l'évêque de Pise la totalité des revenus de l'île contre une redevance annuelle. L'évêque Daimbert, voulant ajouter à la souveraineté temporelle la souveraineté spirituelle sur l'île, a obtenu du pape que Pise soit un archevêché et que les évêques de Corse soient ses suffragants, en 1098[3]. Après une victoire des Pisans et des Corses sur les Sarrasins établis dans l'île de Minorque, en 1114, le pape Gélase II a accordé à l'archevêque de Pise l'investiture des évêques en Corse. L'administration pisane a réorganisé l'Église en Corse et restauré les cinq évêchés corses.

Le contrôle de la Corse a été un enjeu entre la République de Pise, la République de Gênes et le royaume d'Aragon. Les premiers établissements de Pise et de Gênes ont d'abord été des comptoirs urbains sur le littoral, ouverts sur la mer et peu actifs vis-à-vis des campagnes[4].

Les premières fortifications de Bonifacio ont été construites par les Pisans. En 1187, les Génois commandés par Falcone Castello se sont emparés de Bonifacio. En 1195, les Pisans reprennent la ville. Peu après, la République de Gênes reprend Bonifacio et, mécontente de la population corse de la ville, a décidé de vider la ville de tous ses habitants qui sont remplacés par une population exclusivement génoise.

Le désastre pour la république de Pise à la bataille de la Meloria, en 1284, a entraîné la perte de la Corse et de la Sardaigne par Pise.

Pendant le XIIIe siècle, Bonifacio a connu deux périodes de paix : entre 1217 et 1241, puis de 1247 à 1282. En dehors de ces deux périodes, Bonifacio a été mêlée aux luttes entre Pise et Gênes.

En 1295, par le traité d'Anagni le roi Jacques II d'Aragon obtient du pape Boniface VIII le droit de conquérir le royaume de Sardaigne et le royaume de Corse en échange de l’abandon de ses prétentions sur le royaume de Sicile. La cérémonie d'investiture du royaume de Sardaigne et de Corse s'est déroulée dans la basilique Saint-Pierre de Rome le [5]. Le roi d'Aragon n'ayant pas les moyens de conquérir la Corse, il s'est appuyé sur un parti pro-aragonais de la noblesse corse.

Bonifacio soutient le parti Gibelin avec les Doria établis en Sardaigne, en 1321. En 1344, Bonifacio a dû résister à la première attaque catalane. La ville participe à la guerre que livrent la République de Gênes et le roi d'Aragon Pierre IV de 1352 à 1355, allié aux Vénitiens.

Simone Boccanegra intervient en Corse à partir de 1340 pour affermir la position de Gênes et éviter d'enfermer le commerce génois dans la mer Tyrrhénienne. Jusque-là, Gênes s'était contentée de contrôler le commerce maritime le long des côtes de la Corse à partir de sa colonie de Bonifacio. Gênes cherche alors à intégrer la Corse à son domaine pour y construire un second réseau défensif de la Commune. Gênes va chercher à s'emparer de l'île non pas pour simplement la posséder, mais pour éviter que d'autres ne l'obtiennent.

Une révolte anti-féodale a lieu en Corse, en 1357-1358, dont Sambucucciu d'Alandu aurait pris la tête. Pendant cette révolte de nombreux seigneurs ont été pourchassés et leurs châteaux détruits. C'est de cette révolte qu'est née une division de la Corse en deux parties. Au sud, Au-Delà-des-Monts, les seigneurs, les Cinarchesi, ont réussi à rétablir leur autorité. Il en est de même dans le Cap Corse. Au centre, les seigneurs ont été écrasés. Cette partie de la Corse a été appelée Terre di u Cumunu (la terra di comune par opposition à la terra di signori), probablement parce que les révoltés se sont ensuite placés sous la protection de la République de Gênes. En 1358, le Génois Leonardo Montaldo a reçu à Calvi la dédition de la Corse à la Commune de Gênes au nom de tout le peuple corse. En 1365, Gênes envoie Tridano della Torre comme gouverneur de l'île, mais doit alors faire face aux conflits entre deux clans : les Caggionacci et les Ristagnacci. Tridano della Torre est tué par les Caggionacci[6]. Gênes a alors envoyé un gouverneur pour chaque clan. Gênes sort victorieuse du conflit avec l'Aragon, mais doit alors faire face à la montée de la puissance de la noblesse corse[7]. Affaiblie par des divisions internes, Gênes afferme la Corse à une compagnie marchande, la Maona, qui est chargée de pacifier la Corse en trois années, mais c'est un échec. La Maona de Corse a entrepris la construction de la citadelle de Bastia, en 1383, qui va être le siège du gouvernement génois de l'île. Ces échecs vont amener le roi d'Aragon à intervenir dans les affaires corses. Vincentello d’Istria descendant de Sinucello Della Rocca dit Giudice de Cinarca, se livre à la piraterie contre les Bonifaciens et les Génois. Il rend hommage au roi d'Aragon qui lui fournit galère et soldats lui permettant de prendre l'Au-Delà-des-Monts, en 1405, puis toute la Corse sauf Calvi et Bonifacio, mais il perd ses conquêtes en 1407. Il revient en 1408, mais est battu dans son fief de Cinarca en 1415. Le roi d'Aragon qui est occupé par la situation en Sardaigne lui donne quelques troupes qui lui permettent de remporter un succès à Biguglia en 1420 et fait construire la citadelle de Corte.

En 1420, Alphonse V, roi d'Aragon et de Sicile et déjà maître d'une partie de la Corse, entreprend le siège de Bonifacio. Devant le refus des Bonifaciens de se rendre, il met le siège devant Calvi qu'il réussit à prendre. Il revient alors faire le siège de Bonifacio avec ses alliés corses. Il entreprend la construction de l'escalier du roi d'Aragon pour empêcher le ravitaillement de la ville. En décembre, la République de Gênes est venue en aide à la ville en brisant le siège en mer et à alimenter la ville. Le roi Alphonse V a quitté le siège le appelé à Naples par la reine Jeanne, a confié la direction du siège à Vincentello d'Istria qu'il a nommé vice-roi de Corse, mais un désaccord avec son cousin Polo della Rocca entraîne l'abandon du siège. Ce n'est qu'en 1435, après leur victoire sur les Catalans à la bataille de Ponza, que les Génois restent maîtres de la Corse[8]. Vincentello d'Istria est vice-roi de Corse de 1421 à 1434. Ayant doublé le montant des impôts, il doit faire face à un soulèvement. Il est finalement pris par les Génois qui le décapitent à Gênes.

En 1453, à la demande des Corses qui lui sont fidèles, la République de Gênes a cédé l'île de Corse à l'office de Saint-Georges à la suite d'une nouvelle attaque d'Alphonse V, roi d'Aragon et de Sicile et déjà maître d'une partie de la Corse par ses alliances locales[9]. L'office de Saint-Georges a exercé un premier gouvernement de l'île de 1453 à 1463. La République de Gênes doit faire face à de puissants rivaux. Elle se place sous la protection du roi de France entre 1458 et 1461, puis le , le duc de Milan Francesco Sforza impose son protectorat sur la République de Gênes jusqu'au . L'Office de Saint-Georges récupère la Corse en 1478 et s'installe à Bonifacio et à Calvi en 1480. L'Office de Saint-Georges exerce un second gouvernement sur l'île à partir de 1483.

La porte de Gênes et l' Orecchione.
Plan de Bonifacio en 1764, fait par Jacques-Nicolas Bellin.

L'Office de Saint-Georges a construit progressivement une grande façade de fortification fermant l'accès à la péninsule de Bonifacio dans laquelle est placée le Bastardello, l' Orecchione et la nouvelle porte flanquée d'une tour dite de maestro Abrà. La porte est bastionnée vers 1550 sur le conseil de l'ingénieur Giovan Maria Olgiati[10]. Ce n'est qu'en 1460 que Jean II d'Aragon ne fait plus mention de la Corse parmi ses possessions.

En 1528-1529, la ville est touchée par une terrible épidémie de peste pendant laquelle sa population passe de 5000 à 700 habitants.

Dans la lutte qui oppose le roi de France Henri II à l'empereur Charles Quint, une force composée de troupes françaises, de partisans de Sampiero Corso côté terre et de la flotte turque commandée par Dragut met le siège à la ville. L'artillerie turque installée sur les plateaux dominant la ville, au Campo Romanello, face à la porte, et au Pian di Capello, de l'autre côté du port, tire près de 5 700 boulets qui ouvrent des brèches dans les fortifications. La garnison se rend après dix-huit jours et dix-huit nuits de bombardement turc. Contrairement aux engagements pris, la garnison est massacrée par les Turcs[11]. Dragut a peu après quitté la ville en la laissant aux troupes françaises. Les villes tenues par les Français sont rendues à la République de Gênes au traité de Cateau-Cambrésis, en 1559.

Pendant l'occupation de la ville par des troupes françaises, des travaux d'aménagement des fortifications sont entrepris.

La République de Gênes reprend l'administration de la Corse à l'Office de Saint-Georges en 1562.

À partir de 1580, de nouveaux travaux sont entrepris pour renforcer les fortifications en bastionnant les tours de la ville. Un bastion est ajouté à droite de la port de Gênes appelé Il Stendardo, ou bastion de l'Étendard. Des remparts bas ont été ajoutés sur les flancs. Les bombardements faits par les canons turcs installés au Pian di Capello ont montré la faiblesse de la défense de la ville du côté de l'ancien port. Une modernisation de la défense, appelée Lavor nuovo, va durer une bonne partie du XVIIe siècle. En , le gouverneur Federico Imperiale écrit au Magistratoo di Corsica que les fortifications de la ville lui semblaient bonnes, mais que des aménagements mineurs devaient rendre la place totalement sûre. Des casernes et des magasins sont construits à la fin du XVIIe siècle et au cours du XVIIIe siècle renforçant le rôle militaire de la ville. La caserne génoise a été construite en 1731 pour loger les troupes autrichiennes envoyées par l'empereur Charles VI venues en aide à la République de Gênes. Elle a été réaménagée pour les troupes françaises venues s'y installer en 1769.

En , à l'annonce du retour de Napoléon, les Bonifaciens bonapartistes obligèrent les autorités militaires à accepter la présence d'un drapeau tricolore sur le clocher de l'église Sainte-Marie-Majeure. Cet épisode a amené les militaires à se méfier de la population. Elles ont fait édifier un mur de 250 m de long et 4 m de haut approuvé en 1840 et construit en 1848, séparant la partie militaire de la partie civile de Bonifacio. Ce mur a été en grande partie détruit le [12],[13].

Une batterie (batterie no 6) a été construite dans la citadelle entre 1888 et 1895, modernisée en 1902, prévue pour installer cinq positions de canons de 194 mm Mle sur affut GPC modèles 1875-1876[14]. Les canons ont été modifiés en 1939.

Cette batterie située à la Pointe du Timon a été modifiée en 1932-1936 dans le cadre de l'organisation défensive de la Corse prévue avec la construction de la ligne Maginot[15].

Protection[modifier | modifier le code]

La citadelle a été inscrite monument historique par arrêté du [16]. L'arrêté d'inscription du se substitue au précédent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en)Medieval Landes : conti di Lucca
  2. La Corse est alors une marche du royaume d'Italie. Le capitulaire De expeditione Corsicana, daté du 20 février 825, fixe les règles d'administration de la Corse. La Corse est gouvernée par un marquis et chaque district est administré par un comte. Les premiers appelés à gouverner la Corse sont Boniface, son fils Adalbert et les marquis de Lunigiana (M. Garnier-Dubourgneuf, Coup d'œil sur l'ancienne législation de la Corse, dans Revue étrangère et française de législation, de jurisprudence et d'économie politique, tome 10, 1843, p. 913,995-999).
  3. Fiess de Colonna, Corse, dans Espagne, îles Baléares et Pithyuses, Sardaigne, Corse, Firmin Didot frères éditeurs, Paris, 1847, p. 23 (lire en ligne)
  4. Vannina Marchi Van Cauwelaert, La politique territoriale de San Giorgio en Corse : une traduction des représentations génoises de l’île, dans Mélanges de l'école française de Rome, 2009, no 121-2, p. 437-452 (lire en ligne)
  5. Vanina Marchi van Cauwelaert, Seigneurie contre commune : recherches sur les fondements idéologiques du parti aragonais en Corse (xive-xve siècles), dans Mélanges de la Casa de Velásques, 2013, no 43-1 (lire en ligne)
  6. François G. Robiquet, Recherches historiques et statistiques sur la Corse, p. 124-126 (lire en ligne)
  7. Philippe Colombani, Les réseaux de défense de la Commune de Gênes en Ligurie et en Corse (XIVe – XVe siècle), dans sous la direction de Damien Coulon. Christophe Picard. Dominique Valérian, Espaces et réseaux en Méditerranée VIe – XVIe siècle, II - Formation des réseaux, Éditions Bouchene, Paris, 2010, p. 75-90, (ISBN 978-2-35676-013-5) (aprçu)
  8. Antoine-Marie Graziani, Bonifacio, fortifications, p. 95
  9. Présentation de Lucien Auguste Letteron, Translation dominii Insule Corsica in magnificos Protectores Sancti Georgii (extrait d'un manuscrit de la collection de M. Vincentelli), dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, juillet 1881, p. 213-233 (lire en ligne)
  10. Antoine-Marie Graziani, Bonifacio, fortifications, p. 97
  11. Jacques-Auguste de Thou, Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou depuis 1543 jusqu'en 1607, Londres, 1734, tome 2, 1550-1555, p. 378-379 (lire en ligne)
  12. François Canonici : Histoire d'un mur (de la citadelle)
  13. Alain Di Meglio, U puzzu San Bartolu, un puits de connaissances et une leçon d'histoire, dans A Vusgi Bunifazzina, Marie de Bonifacio, janvier 2012, no 7, p. 17-18
  14. Fortification Séré de Rivières : les canons de 19 de côte modèkes 1870, 1870-93, 1875-1876 et 1878
  15. Alain Chazette, Les défenses de Bonifacio entre 1887 et 1941, dans 39-45 Magazine, février 1998, no 152
  16. « Citadelle », notice no PA00099077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Satuts de Bonifacio de 1388, dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, , p. 71-121 (lire en ligne)
  • Statuts de Bonifacio, dans Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, , p. 296-438 (lire en ligne)
  • Jacques Heers, Un exemple de colonisation médiévale : Bonifacio au XIIIe siècle, dans Anuario de estudios medievales, Barcelone, 964.
  • Ch. Ferton, L'escalier du Roi d'Aragon à Bonifacio (Corse), dans Bulletin de la Société préhistorique française, 1909, no 6-5, p. 263-272 (lire en ligne)
  • Giovanna Petti Balbi, Bonifacio au XIVe siècle, suivi des statuts de Bonifacio, dans Cahiers Corsica, 1980, no 89,
  • Jean-André Cancellieri, Bonifacio au Moyen Âge, entre Gênes, Corse, Sardaigne et Méditerranée, Centre Régional de Documentation Pédagogique de Corse (CRDP), Ajaaccio, 1997, (ISBN 2-86620-109-4) ; 311p.
  • Georges Jehel, Bonifacio et la Corse au temps de l'Empereur Charlemagne et du comte Boniface, dans sous la direction de Michel Vergé-Franceschi et Antoine-Marie Graziani, La Corse Ile Impériale (Troisièmes journées Universitaires d'Histoire Maritime de Bonifacio 2001), Alain Piazzola éditeur, Ajaccio, 2002, p. 23-38, (ISBN 2-907161-84-9)
  • Franck Leandri, Laurent Chabot, Monuments de Corse, Édisud, Aix-en-Provence, 2003, p. 228-230, (ISBN 978-2-7449-0367-0)
  • Michel Tercé, Les fortifications de Bonifacio. Des bastions de Gênes aux casemates Maginot, Albiana, 2012, (ISBN 978-2-84698427-0)
  • Antoine-Marie Graziani, Bonifacio, fortifications, dans Congrès archéologique de France, 171e session, Monuments de Corse. 2013, Société française d'archéologie, 2015, p. 93-102, (ISBN 978-2-901837-59-6)
  • Alain Venturini, Bonifacio, dans sous la direction d'Antoine-Marie Graziani, Histoire de la Corse, éditions Alain Piazzola, Ajaccio, 2013, volume 1, p. 380-392, (ISBN 978-2-36479014-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]