Claude Bourgeyx — Wikipédia

Claude Bourgeyx
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
PessacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Claude Pierre BourgeyxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
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Claude Bourgeyx, né à Bordeaux le et mort le à Pessac, est un écrivain français, romancier, nouvelliste, auteur dramatique et artiste plasticien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude Bourgeyx naît à Bordeaux le [1]. Il commence sans conviction des études techniques, puis s'oriente vers l'écriture[1]. En 1988, il rédige de brefs monologues théâtraux qu'il interprète sur la scène du café-théâtre L'Onyx, à Bordeaux. Jusqu'en 1996, il pratique différents travaux alimentaires, et enseigne à l'université de Bordeaux, avant de se consacrer entièrement à son métier d'écrivain.

Son écriture est proche de celle de Lewis Caroll ou de Topor, mélange de non sense britannique et d'humour noir. Il embrasse tant la littérature que la littérature pour la jeunesse, et mélange les genres théâtraux, dialogues, romans, nouvelles.

À partir de 2009, il montre au public son œuvre de plasticien et de peintre.

En 1991, il obtient le Grand prix Jeunesse de la Société des gens de lettres pour Le Fil à retordre[2]. Ses œuvres sont interprétées régulièrement, tant par des têtes d'affiche (Claude Piéplu[3], Bernadette Laffont, Anémone, Virginie Lemoine) que par de nombreuses compagnies théâtrales, notamment le Théâtre Label Étoile - Compagnie Jean-Claude Falet.

Il meurt à Pessac le [4],[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Romans

Recueil de nouvelles

Ouvrages pour la jeunesse

  • 1991 : Le fil à retordre: 42 histoires extravagantes, illustré par Roland Breucker, Paris, Nathan, 1991, 159 p. (collection "Arc en poche Nathan", n° 633) (ISBN 2-09-204633-0) ; Grand prix du livre jeunesse de la Société des Gens de Lettres[2],[12]

Théâtre

  • 1987 : Les Mots amoureux, d'après Violette Leduc ; mise en scène de Jean-Louis Thamin, Bordeaux, Compagnie dramatique d'Aquitaine, 1987-1988[13] ; Paris, Théâtre de l'Odéon, 1988-1989[14]
  • 1993 : Le grand cataclysme
  • 1995 : Petites fêlures[15]
  • 1997 : Dernières fêlures
  • 2000 : Demain, même endroit, même heure, (2001)Théâtre du port de la lune, Halle des chartrons.
  • 2000 : Mademoiselle Werner (2006, Théâtre des Variétés, Paris, avec Anémone[16] ; 2012, Cave Poésie, Toulouse)
  • 2003 : Les chiens ne font pas des chats
  • 2004 : Un avenir de roi
  • 2008 : Écrits d'amour (2012, 2013, par le Théâtre Label Étoile, Avignon Off)
  • 2008 : Erreur sur la personne
  • 2009 : L'amour furieux
  • 2009 : Affaires maritimes
  • 2010 : Darling
  • 2010 : Le Père Noël n'embrasse plus
  • 2012 : Moulins à paroles, version pour la scène
  • 2012 : Comment faire autrement ? (Théâtre du Pont-Tournant)
  • 2014 : Des gens comme ça
  • 2016 : Chacun pour soi

Ouvrages collectifs

  • 1996 : Caminos que se bifurcan
  • 1997 : Faims de siècles
  • 2008 : Aquitaine Québec je me souviens
  • 2009 : Mots en bouche, mots sur la touche
  • 2011 : Tour de France, tour d'enfance

Bandes dessinées (scénarios)

  • 1990 : Nobody's Perfect, en collaboration avec Roland Breucker (parution en feuilleton dans Le Soir de Bruxelles), puis publié en recueil sous le titre L'homme est bon mais le veau est meilleur (Le Daily-bul)
  • 1988 : Grabouilleau, en collaboration avec Michel Iturria ; parution en feuilleton dans Sud Ouest, puis publié en recueil sous le titre Grabouilleau . La vie comme elle vient, Paris, Le Castor astral.
  • L'avenir est un paradis, en collaboration avec Sandrine Revel (parution en feuilleton dans Sud-Ouest Dimanche)

Autres

  • 1990 : Changement d'adresse
  • 2009 : Monsieur Régis, en collaboration avec Sandrine Revel
  • 2011 : Rojo, scénario (coscénariste avec Édouard Bonnet-Pineda) du film Rojo (réalisé par Édouard Bonnet-Pineda) Sélection festival de Cannes, section Short film corner

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2018 (au Pari, à Tarbes) : Des gens comme ça, une série des personnages tout droit sortis de son oeuvre écrite.
  • 2017 (Atelier 109, Bordeaux) : Nos amies les bêtes, des peintures réunissant humains et animaux, les uns aussi étranges que les autres
  • 2016 (Atelier 109, Bordeaux) : des toiles inspirées par Marguerite Duras où il donne « corps à des couples imaginaires, avec pour ambition que l'on s'interroge sur la raison, triviale ou vertigineuse, qui les a réunis »
  • 2012 : Vastes petits mondes (Bibliothèque du Grand Parc, Bordeaux), dont la statue « Help » qui porte « sur la condition de la femme. Muselée, elle garde le pouvoir, c'est elle qui donne la vie. C'est une manière de renvoyer la symbolique de la puissance masculine sur la femme »[17]
  • 2010 : Secours populaire (en collaboration avec Fernando Cometto, Bibliothèque du Grand Parc, Bordeaux)
  • 2010 : Totems (Médiathèque, Bougue)
  • 2009 : Sculptures (Passerelle des arts, Bordeaux, exposition partagée avec Chantal Sore)


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sophie Avon, « Claude Bourgeyx s'est éteint », Sud-Ouest,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Nadège Vultaggio-Grenglet, « Le Malaise de Cendrillon de Claude Bourgeyx : un regard caustique sur les relations familiales actuelles et leurs répercussions », dans Catherine d'Humières (dir.), D'un conte à l'autre, d'une génération à l'autre, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Littératures », (ISBN 978-2-845163-88-1, lire en ligne Accès limité), p. 199-214.
  3. Brigitte Salino, « Claude Piéplu, comédien », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  4. Dahlia Girgis, « Décès de Claude Bourgeyx, auteur et homme de théâtre », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne Accès limité).
  5. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  6. P. Ke, « Romans. Une funèbre chronique », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  7. Extrait en ligne sur Gallica.
  8. Extrait en ligne sur Gallica.
  9. X. H., « Heureux qui comme moi de Claude Bourgeyx », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  10. Franck Mannoni, « heurux qui comme moi de Claude Bourgeyx 2006 », Le Matricule des anges, no 79,‎ (lire en ligne Accès limité).
  11. Claire Doquet et Jean-Luc Pilorgé, « La correction de copies au collège entre langue et discours : une catégorisation syntactico-énonciative », Repères, no 62,‎ , p. 191-213 (lire en ligne Accès libre).
  12. « Le Fil à retordre. Fiche pédagogique », sur extranet.editis.com.
  13. « Les mots amoureux à Bordeaux. Violette Leduc parle », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  14. « Les Mots amoureux de Claude Bourgeyx. L'affamée », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  15. Armelle Cressard, « Les Petites Fêlures », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  16. « Anémone, une fleur et ses épines », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  17. Céline Musseau, « Claude Bourgeyx, un artiste libéré », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Biographie de Claude Bourgeyx », sur classiquesetcontemporains.fr.
  • « Claude Bourgeyx », sur Evene.
  • Bernadette Poulou et Chantal Cambronne, « Nous avons rencontré... Claude Bourgeyx », Nous voulons lire, no 126,‎ , p. 99-104.

Liens externes[modifier | modifier le code]