Club Malherbe caennais — Wikipédia

CM caennais
Généralités
Nom complet Club Malherbe caennais
Noms précédents Club Malherbe (1891-1895)
Union athlétique du lycée Malherbe Caen (1895-1907)
Fondation 1891 (omnisports)
1899 (football)
Disparition 1913 (fusion)
Couleurs blanc et noir
Stade Terrain du boulevard Leroy (1907-1912)
Terrain de Venoix (1912-1913)

Maillots

Domicile


Le Club Malherbe caennais est un club français de football basé à Caen, fondé entre 1891 sous le nom de Club Malherbe. Il prend le nom d'Union athlétique du Lycée Malherbe Caen en 1895[1].

Il est le premier club caennais de football et domine le football bas-normand d'avant la Première Guerre mondiale. En 1913, il fusionne avec le Club sportif Caen et donne naissance au Stade Malherbe caennais.

Historique[modifier | modifier le code]

Liée au lycée Malherbe de Caen, la société sportive est fondée par André Detolle (futur maire de Caen), Henri Pigis, Albert Berger (un professeur du lycée), Henri Françoise et Henri Prestavoine[réf. nécessaire]. Dans son article premier, l'association sportive scolaire a pour but « le développement physique des élèves par la pratique rationnelle des sports athlétiques ». Son activité principale est l'athlétisme, qui est pratiqué toute l'année. Le football est pratiqué d'octobre à Pâques et le tennis de Pâques à juillet[2].

Le football est l'activité majeure de ce club, mais il semble que sa pratique officielle ne débute qu'en 1899[réf. nécessaire]. Les premiers maillots sont rayés verticalement noir et blanc[réf. nécessaire]. Champion de Basse-Normandie dès sa première édition en 1903, l'UAL écarte le FC Rennais en quart de finale du Championnat de France (4-1), mais tombe en demi-finale contre les parisiens du RC France (5-1) devant 2 000 spectateurs rassemblés sur la prairie.

Des anciens de l'UALM créent le Club Malherbe Caennais le 28 octobre 1907 par l'initiative d'André Detolle, Henri Pigis, Albert Berger et Henri Françoise[3] ; l'UALM continue d'exister au lycée Malherbe. Le club est alors omnisports et propose football (sa spécialité), basket, rugby, athlétisme, cross, tir, tennis, hockey sur gazon, tennis de table, cyclisme et natation. Le président Henri Pigis cherche un terrain et en trouve un boulevard Leroy à l'emplacement actuel de la place du docteur Buot. Le football et le rugby y sont pratiqués[réf. nécessaire].

En football, le club remporte le championnat de Basse-Normandie en 1909, 1910 et 1912[4],[5]. Eugène Lesomptier, attaquant considéré comme l'un des meilleurs joueurs de Normandie[6], en est le capitaine.

En 1912, Henri Pigis trouve un accord avec une société hippique locataire d'un terrain à Venoix, doté notamment d'une tribune, afin d'en partager l'exploitation avec le CM Caennais. L'accord stipule qu'en cas de disparition d'une des deux sociétés, l'autre devient bénéficiaire de la totalité du terrain. C'est ce qui va se passer avec la disparition de la société hippique à la suite de la Première Guerre mondiale. À cet emplacement va être érigé le stade de Venoix.

Comme de nombreux autres anciens licenciés du Club Malherbe caennais, Eugène Lesomptier est mobilisé par la première Guerre mondiale. Il est tué le 30 août 1914[7].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Ancien joueur[modifier | modifier le code]

  • Eugène Lesomptier
  • A. Lesomptier

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « De la naissance à la Division 1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur smcaen.fr, Stade Malherbe Caen (consulté le ).
  2. Article VI des statuts de l'U.A.L.M.
  3. La vie caennaise, Un grand club normand, le Stade Malherbe Caennais, supplément au numéro 90 octobre 1983
  4. « Histoire de la ville de Caen - 1891 à 1900 », sur ville-caen.fr.
  5. « France 1892-1919 », sur rsssf.com.
  6. Revue illustrée du Calvados, juillet 1909
  7. SGA - mémoire des hommes - Fiche d'Eugène Lesomptier

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Simon, Un siècle de football normand, Editions Charles Corlet, Bayeux, 1998 (ISBN 2-85480-753-7)