Colonne votive de Lisieux — Wikipédia

[I 1].

Colonne votive de Lisieux
Image illustrative de l’article Colonne votive de Lisieux
Type Colonne
Période
Culture
Lieu de découverte Lisieux

La colonne votive de Lisieux est une colonne d'époque romaine découverte lors des travaux de reconstruction de la ville de Lisieux, en France, au centre-ville détruit lors bombardements de la ville lors de la Bataille de Normandie.

La colonne porte à la fois des inscriptions et des scènes figurées, ce qui fait la spécificité des fragments. Les conditions de la découverte et l'état de conservation des reliefs, tout comme les partis-pris de reconstitution ne sont pas sans poser des problèmes d'identification et d'interprétation. L'identification comme colonne votive ne fait pas l'unanimité, du fait de la difficulté d'identifier à un type d'édifice particulier ce genre de colonne connu dans différents contextes.

Le monument est cependant considéré d'un « intérêt (...) considérable » selon Elisabeth Deniaux. En effet, c'est la seule représentation d'une scène religieuse conservée dans l'espace de l'actuelle Normandie.

Après avoir été remontée dans un square, sur la site de l'actuelle médiathèque de la ville, elle est désormais conservée dans l'église Saint-Jacques désaffectée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire antique[modifier | modifier le code]

plan général de Lisieux à l'époque romaine
Plan de Lisieux antique et localisation des vestiges : le site de la colonne est au no 6.

L'ancienne ville de Lisieux possédait un port sur la Touques et est bordée en outre par l'Orbiquet[F 1].

Un bâtiment gallo-romain a été découvert à proximité de même qu'« une structure monumentale en moyen appareil »[I 2]. Le site de la colonne dominait l'ancien cours de l'Orbiquet[I 2]. Même si le fouilleur a émis immédiatement l'hypothèse d'une colonne votive, la colonne a pu être un élément d'un édifice plus important, portique voire élément de colonnade d'une domus comme celle de la maison au grand péristyle de Vieux-la-Romaine[I 3]. La colonne appartenait à un monument portique ou autre monument commémoratif[K 1]. Selon Elisabeth Deniaux, le style est daté du milieu du IIe siècle[A 1].

Vue de dalles d'une voie romaine à l'intérieur d'un bâtiment moderne
Portion de voie romaine conservée dans l'actuelle médiathèque de Lisieux.

En 1857, le long du decumanus maximus, a été dégagé à proximité un édifice à colonnes, bassin d'un aqueduc urbain, un nymphée d'une superficie de 165 m2 à 170 m2[I 2].

Raymond Lantier a daté les vestiges du IIIe siècle plus précisément entre 225 et 250[C 1],[G 1]. Dans un ouvrage des années 1990 le monument est relié à des édifices datés du IIe siècle[K 2].

Les vestiges n'ont pas été retrouvés dans l'enceinte du Bas-Empire selon Claude Lemaître, même si elle est très proche[I 2], contrairement à ce que pense François Cottin qui évoque un monument « à l'intérieur de l'enceinte, à proximité de celle-ci et la dominant »[D 1]. Le même évoque une construction par deux personnages, peut-être des duumvirs, sur l'ordre du Sénat, suite à des destructions. La date de construction est selon lui postérieure à la construction de l'enceinte du Bas-Empire[D 2].

Le site est « un lieu privilégié dans l'espace urbain », situé entre la ville basse industrieuse et la ville monumentale[I 4]. Les vestiges ont été retrouvés in situ[I 2].

Redécouverte et mise en valeur[modifier | modifier le code]

Vue d'une ville en ruines avec quelques édifices à l'arrière-plan
Le centre-ville de Lisieux après les bombardements alliés.

Des éléments liés à la colonne selon Paul-Marie Duval et Georges Huard ont peut-être été dégagés au XVIIe siècle, en 1618-1619[J 1],[L 1], 4 bas-reliefs sculptés sur « les grandes faces d'un bloc quadrangulaire » ont été dessinés par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc[L 2],[I 5]. Selon Georges Huard c'est « très possible, sinon probable » que la trouvaille constitue la base du monument. Hercule et Mercure étaient figurés sur deux des côtés du bloc. Peiresc, qui n'a pas vu le bloc de « sept pieds de haulteur » (soit 2,20 m[L 3]) selon une source du XVIIe siècle, sur un feuillet a écrit ara lexovien[sis], en effet un habitant de Lisieux Marin Bourgeoys lui a envoyé les dessins[L 4]. Au milieu du XIXe siècle, Louis Dubois évoque un bloc figurant Jupiter, Vénus et Mercure[L 3]. L'hypothèse doit être écartée selon Claude Lemaître, car le bloc retrouvé au XVIIe siècle était sculpté sur ses quatre faces alors que la colonne était placée contre un mur ; la base de l'édifice devait donc être sculptée sur seulement trois côtés. Claude Lemaître émet l'hypothèse que Lisieux comportait deux colonnes commémoratives ou votives[I 6].

Les vestiges ont été dégagés place Victor-Hugo à l'occasion de travaux de reconstruction de la ville durement touchée par les bombardements de la ville lors de la bataille de Normandie[C 1]. Une autre source indique une découverte sous la place de la résistance[K 1]. Georges Huard rapproche la découverte des vestiges dégagés au XVIIe siècle[L 5].

Vue d'une église ancienne située en haut d'un escalier et avec un clocher en ardoises
L'ancienne église Saint-Jacques.

Les déblaiements sont surveillés par François Cottin[F 1],[I 7] (1903-1977[1]), membre de la Société des antiquaires de Normandie. François Cottin note dès 1957 l'importance du monument car seul connu dans la région[D 1]. Patrice Lajoye localise la découverte place Charles-de-Gaulle[H 1]. Claude Lemaître la localise à l'angle de la place Charles-de-Gaulle et de la rue de la Résistance. Les vestiges ont été retrouvés in situ[I 7].

Les fragments de la colonne sont trouvés « au pied du plateau de Saint-Jacques » et approximativement vers la rue aux Fèvres[F 2] en 1947[I 7]. Des éléments de « colonnes à imbrications », reconnus dans les dégagements après 1945, ont été perdus[I 3]. Les fouilles de la nécropole Michelet, au début des années 1990, permettent de dégager un fragment de colonne pourvu d'une sculpture de masque et réutilisé comme sarcophage[I 3].

L’œuvre est reconstituée dans les années 1960 à partir des travaux de François Cottin et en ajoutant des éléments, une base et deux tambours[K 1]. La base reconstituée mesure 0,90 m sur 0,75 m[I 6].

Groupe de sculptures rassemblées dans un édifice ancien
Fragments lapidaires gallo-romains conservés dans la Halle Saint-Jacques.

La colonne est remontée initialement rue Pont-Mortain, dans le square André-Malraux[G 1],[K 1], site de la médiathèque actuelle de la ville, en 1965[I 7], avant d'être déplacée dans l'église Saint-Jacques[E 1] vers la fin des années 1980[I 7]. La colonne y est conservée avec d'autres éléments lapidaires gallo-romains dégagés sur le site de l'hôpital de Lisieux.

Description[modifier | modifier le code]

Description générale[modifier | modifier le code]

Trois tambours[K 1] (deux selon Patrice Lajoye[H 1]) de la colonne ont été retrouvés[E 2],[I 7], ainsi qu'un chapiteau[C 1] corinthien[F 3] à feuilles d'acanthe[K 1]. Le monument est en pierre[G 1] calcaire[K 1]. Le chapiteau est considéré comme de « facture médiocre » par Claude Lemaître[I 8]. La base de la colonne était attique selon François Cottin[I 9].

Deux tambours sont en calcaire corallien[D 1], de la pierre de Caen, et celui portant le chapiteau corinthien[J 1] est constitué d'oolithe[F 4]. Il y a une différence, deux tambours sont en calcaire corallien et le chapiteau est pour sa part en calcaire oolithe[K 2]. La différence de matériau peut se justifier selon François Cottin du fait de la plus grande facilité pour sculpter le chapiteau à l'aide de trépan[D 1]. Le chapiteau corinthien est composé de feuilles d'acanthe est de « facture médiocre »[I 8].

Les tambours mesurent respectivement 0,76 m pour un diamètre de 0,37 m pour l'un[I 8], 0,98 m pour un diamètre de 0,45 m pour l'autre[I 10] et 0,73 m pour un diamètre de 0,44 m pour le dernier[F 3],[A 1].

Le tambour représentant les deux scènes avec personnages était situé dans la partie inférieure de la colonne[I 4].

Le monument comportait initialement 6 tambours et le chapiteau outre son socle[I 9]. Il était peut-être surmonté d'une statue[H 1], de Jupiter selon François Cottin[I 8], disparue[A 1], comme pourrait en témoigner la présence d'une mortaise sur le chapiteau[F 3]. La divinité honorée aurait pu être Mercure, Apollon ou Jupiter ou toute autre divinité selon Claude Lemaître même si Mercure semble selon le même plutôt destiné à orner le [I 1]. Cependant la mortaise est peut-être un vestige du chantier de la réalisation de la sculpture[I 8]. La hauteur totale de l'édifice a été estimée à 4,80 m et la colonne avait un diamètre d'environ 0,43 m[I 9]. Les colonnes du genre comportaient deux bases superposées, comportant des représentations de divinités ou une inscription[I 11].

La partie arrière des tambours n'est pas taillée[C 1] sauf sur une bande verticale large de 15 cm[K 1] donc l'édifice était en appui contre un mur[A 1] d'« un monument plus important »[K 1] sauf le chapiteau terminal[I 4]. François Cottin évoque un emplacement contre l'enceinte[D 1]. Tous les tambours conservés ne disposent pas d'un décor sculpté[F 3]. Un des tambours comporte outre des scènes d'autres motifs, des tresses et des motifs en spirale[F 3],[I 12].

Le décor qui couvre partiellement le monument est assez mal conservé[F 3],[F 5].

Scènes représentées[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Vue du détail d'une colonne sculptée, scène représentant une femme portée par un homme
Scène de l'enlèvement de Daphné par Apollon[I 13].

La colonne était pourvue d'un décor avec des scènes civiles et des scènes religieuses et mythologiques, le monde des divinités et celui des hommes. Jupiter, « Régent du Monde », est placé au sommet[I 9]. Il y a « une dynamique ascensionnelle du décor » et cette dynamique plaide en faveur d'éléments provenant du même monument[I 14]. La composition est tout à la fois verticale pour les divinités et horizontale pour les scènes civiles et religieuses[I 15].

Le monument conserve des scènes figurées (enlèvement, Vénus à la toilette, nymphe dansante, sacrifice...) et un motif de tresse et spirales[K 1]. Les motifs, bien que très endommagés, sont d'« une très grande qualité »[A 2]. Un tambour présente une scène d'enlèvement (un homme avec une femme dénudée) et une scène de Vénus ; le même tambour comporte d'autres scènes non identifiées[K 2]. La superposition de scènes religieuses et profanes pose problème[A 3].

Un autre tambour présente une femme dénudée mais le relief est perdu « au-dessous des seins »[K 2].

Un tambour est également perdu au-dessus de l'autel[I 16].

Scènes mythologiques[modifier | modifier le code]

Claude Lemaître considère que des représentations de divinités occupaient neuf panneaux verticaux dont trois sont identifiées[I 16].

La figure féminine présente en haut de la colonne, juste en-dessous du chapiteau, est Hébé. Seule la partie supérieure du corps est conservée, le personnage tient un voile au-dessus de sa tête[I 17]. Le visage est usé[I 8].

Un jeune homme avec un manteau tient une jeune femme nue qui porte un chignon. A l'arrière du personnage masculin sept traits figurent les rayons solaires et identifient Apollon enlevant Daphné[I 10].

Relief de la toilette de Vénus[I 18].

Une scène figure la toilette de Vénus dont la partie inférieure du corps est couverte d'une draperie. Devant la déesse se trouve un petit autel sur lequel est posé un vase « à panse renflée à deux anses »[A 1]. Un Amour est agenouillé vers la déesse[I 19] et tend les mains vers elle. Deux personnages drapés sont présents mais malheureusement incomplets[I 8].

Scènes de rites religieux et scènes civiles[modifier | modifier le code]

Détail d'une colonne sculptée dans un édifice religieux
Autel sculpté et têtes avec l'inscription d'Hermadion.

Six personnages masculins sont présents[I 20] dans une scène civile[I 6]. Une inscription SC L PDSD est présente[I 6].

Une scène religieuse est présente ainsi qu'une autre scène civile[C 1],[G 1], deux scènes qui sont cependant incomplètes[E 2]. Un bandeau les sépare[I 4]. La scène civile est située sur la partie inférieure et la scène religieuse sur la partie supérieure[E 2]. La partie inférieure des personnages était située sur un tambour non conservé[I 20].

Transcription d'une inscription latine
Inscription partielle romaine sur la colonne.

Une inscription incomplètement conservée[H 1] entre les deux scènes[E 2] figure le nom HERMADION[C 1] plus précisément IAPROC HERMADION[I 4]. L'inscription est gravée horizontalement[K 1]. Une inscription figure sur le registre inférieur, SC L PDSD[I 20], entre des têtes[K 2]. Les inscriptions sont liées à des scènes figurées[E 2]. Elles sont fragmentaires donc cela complique l'interprétation[K 2].

Une scène de sacrifice est présente[H 1] mais incomplètement conservée en partie haute[I 20] avec des personnages qui sont mutilés[A 1]. La scène est une scène d'« offrande classique dans la religion romaine »[A 1]. Quatre personnages sont présents[I 6]. Un personnage situé au milieu des personnages figurés « complémentaires ou tributaires »[E 2] offre un sacrifice, une libation, « sacrifice non sanglant »[I 21] de sa main droite[A 1], sur un autel quadrangulaire[I 20] et reçoit un hommage[C 1]. Derrière l'autel se trouvent des marches qui laissent entendre que la scène se déroule en plein air, devant un temple ; c'est donc une cérémonie officielle[I 22].

Le mobilier présent est limité[I 22]. Il porte un coffret[I 20] ou une cassette[A 1]. Ce personnage central est « jeune et imberbe » et porte une tunique[I 20] ou une toge[A 1]. Il devait porter un voile comme dans les représentations traditionnelles des sacrifices mais cette partie du relief a disparu[I 20].

Un des personnages est identifié à Hermadion[I 16].

Il « domine » 5 autres personnages dont un porte un vêtement gaulois, le cuculus[I 20]. Selon Elisabeth Deniaux 4 personnages sont présents dont deux avec des habits gaulois[A 1]. Un autel est situé à proximité du personnage en toge ; sur les 5 personnages un est sans doute un servant portant une patère[K 2] tenue de sa main gauche, « très abîmée sur le relief »[I 20]. Le personnage tient dans la main droite une aiguière[I 20]. Deux personnages en tunique courte, peut-être des assistants chargés de porter des offrandes ou de jouer de la musique[I 22], descendent d'un escalier « symbolisant peut-être (...) un temple non figuré »[I 10]. Cinq têtes sont présentes mais sans les corps[A 1].

La partie inférieure présente des personnages mais la scène n'est pas facile à interpréter. Le personnage situé au milieu semble avoir l'ascendant, et un personnage situé à droite semble vouloir relier les personnages sculptés et les passants selon Claude Lemaître, le même concédant que la représentation peut n'avoir qu'une finalité artistique[I 23]. Des portraits présentent peut-être « la cérémonie d'érection de la colonne »[H 1].

D'autres scènes représentent Vénus[C 1].

Un des tambours porte selon Patrice Lajoye deux scènes : une Vénus au bain avec un Amour, « scène très fréquente (...) sur les poteries gallo-romaines » et une scène d'enlèvement de Daphné par Apollon[H 1].

Il y a un souci d'équilibre dans la représentation de la scène civile et la scène religieuse, avec un axe vertical et diagonal, avec « un souci d'équilibre (...) renforçant leur complémentarité », équilibre renforcé par les inscriptions[I 22].

Interprétation[modifier | modifier le code]

L'état de conservation des vestiges n'est pas sans poser des problématiques d'interprétation[F 3]. En 1994 est signalé « un manque d'étude approfondie » en dépit d'« une bibliographie déjà abondante »[K 2]. Les différences de matériau de construction et l'état de conservation oblige « à la plus grande prudence » pour l'interprétation du monument selon François Fichet de Clairefontaine[K 2].

Appartenance à un modèle présent en Gaule orientale[modifier | modifier le code]

Vue d'une colonne isolée située sur un piédestal
reconstitution de la Grande colonne de Jupiter à Mayence, découverte en 1904-1905[L 6].

L'édifice, selon le fouilleur[D 1], a des « ressemblances de styles et de sujets avec des bas-reliefs rhénans »[J 1]. Raymond Lantier a en particulier cette interprétation[K 2], tout comme Elisabeth Deniaux[A 2].

Claude Lemaître identifie la colonne de Lisieux comme dédiée à Jupiter du fait du décor et des inscriptions présentes[I 9].

La colonne de Lisieux évoque les « colonnes votives trouvées en Gaule orientale »[A 2], colonne de Merten ou d'Ehrang, colonne de Mayence ou à l'anguipède « répandues dans l'est de la Gaule et en Germanie »[E 2]. Cette localisation est une nouveauté pour la connaissance de « l'aire de dispersion de ce type de monument »[F 5]. A la fin des années 1950 l'édifice est considéré « sans exemple aucun jusqu'ici dans la IIe Lyonnaise »[L 6].

Le territoire de l'ancienne « Basse-Normandie est très pauvre en manifestations de la sculpture gallo-romaine »[F 1]. Deux tambours retrouvés en 1992 à Rouen, rue des Carmes[I 24], auraient fait partie d'une colonne dédiée à Jupiter, édifice ayant bordé un cardo et un édifice thermal[I 4],[I 25].

Monument commémoratif évoquant des structures politiques locales[modifier | modifier le code]

Le monument a une visée commémorative, « ce qui accroît singulièrement son intérêt » selon Claude Lemaître[E 2]. Les édifices de ce genre sont offerts par des notables locaux, des « collèges professionnels » ou le pouvoir[K 2]. Les décors sculptés de la colonne de Lisieux ont été qualifiés de « tableaux narratifs historiques à caractère local »[I 15].

Hermadion était peut-être « un possible sénateur de la cité des Lexovii », membre des institutions locales en continuité avec les institutions en cours à l'époque gauloise[H 1].

Les scènes sont représentées de façon réaliste et au caractère officiel avec deux personnes quittant un sanctuaire[E 2].

La divinité féminine représentée est selon Patrice Lajoye Hébé[H 1].

Monument témoignant de l'évergétisme local des élites, de l'activité commerciale et des échanges[modifier | modifier le code]

Hermodion est interprété comme étant le sculpteur ou le commanditaire du monument, « riche négociant d'origine orientale »[F 6] ou grecque. Le nom est connu à Lyon[K 2]. François Fichet de Clairefontaine évoque qu'Hermadio est lun magistrat représentant en officiant[K 2].

Cette origine offrirait un témoignage des échanges du port de la cité antique et de son rôle dans l'économie locale au IIe siècle[F 6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • La Normandie avant les Normands, de la conquête romaine à l'arrivée des Vikings
  1. a b c d e f g h i j k et l Deniaux et al. 2002, p. 142.
  2. a b et c Deniaux et al. 2002, p. 141.
  3. Deniaux et al. 2002, p. 141-142.
  • Carte archéologique de la Gaule, 14. Le Calvados
  1. a b c d e f g et h Delacampagne 1990, p. 100.
  • Noviomagus Lexioviorum des temps les plus anciens à la fin de l'époque romaine
  1. a b c d e et f Cottin 1957, p. 27.
  2. Cottin 1957, p. 28.
  • Lisieux dans l'Antiquité
  1. Lemaître 1984-1985, p. 26.
  2. a b c d e f g h et i Lemaître 1984-1985, p. 22.
  • Découvertes archéologiques à Lisieux (Calvados)
  1. a b et c Lantier 1959, p. 338.
  2. Lantier 1959, p. 339.
  3. a b c d e f et g Lantier 1959, p. 340.
  4. Lantier 1959, p. 339-340.
  5. a et b Lantier 1959, p. 345.
  6. a et b Lantier 1959, p. 346.
  • Le patrimoine des communes du Calvados
  1. a b c et d Collectif 2001, p. 1032.
  • Religions et cultes à Lisieux (Normandie) dans l'Antiquité et au haut Moyen Âge
  1. a b c d e f g h et i Lajoye 2012, p. 28.
  • La colonne votive de Lisieux 2009
  1. a et b Lemaître 2009, p. 51.
  2. a b c d et e Lemaître 2009, p. 24.
  3. a b et c Lemaître 2009, p. 38.
  4. a b c d e et f Lemaître 2009, p. 27.
  5. Lemaître 2009, p. 43.
  6. a b c d et e Lemaître 2009, p. 42.
  7. a b c d e et f Lemaître 2009, p. 23.
  8. a b c d e f et g Lemaître 2009, p. 32.
  9. a b c d et e Lemaître 2009, p. 41.
  10. a b et c Lemaître 2009, p. 31.
  11. Lemaître 2009, p. 41-42.
  12. Lemaître 2009, p. 36.
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  15. a et b Lemaître 2009, p. 46.
  16. a b et c Lemaître 2009, p. 45.
  17. Lemaître 2009, p. 32-36.
  18. Lemaître 2009, p. 34.
  19. Lemaître 2009, p. 31-32.
  20. a b c d e f g h i j et k Lemaître 2009, p. 28.
  21. Lemaître 2009, p. 46-50.
  22. a b c et d Lemaître 2009, p. 50.
  23. Lemaître 2009, p. 50-51.
  24. Lemaître 2009, p. 39.
  25. Lemaître 2009, p. 39-41.
  • Chronique gallo-romaine
  1. a b et c Duval 1962, p. 359.
  • Lisieux avant l'an mil : Essai de reconstitution
  1. a b c d e f g h i j et k Mandy et Pilet 1994, p. 46.
  2. a b c d e f g h i j k l et m Mandy et Pilet 1994, p. 47.
  • Des dessins de Peiresc représentant un monument gallo-romain de Lisieux
  1. Huard 1959, p. 83.
  2. Huard 1959, p. 80.
  3. a et b Huard 1959, p. 84.
  4. Huard 1959, p. 82-83.
  5. Huard 1959, p. 80-81.
  6. a et b Huard 1959, p. 82.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

  • Florence Delacampagne, Carte archéologique de la Gaule, 14. Le Calvados, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, (ISBN 2-87754-011-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Elisabeth Deniaux, Claude Lorren, Pierre Bauduin et Thomas Jarry, La Normandie avant les Normands, de la conquête romaine à l'arrivée des Vikings, Rennes, Ouest-France, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Collectif, Le patrimoine des communes du Calvados, Paris, Flohic, (ISBN 2-84234-111-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Paul-Marie Duval, « Chronique gallo-romaine », Revue des Études Anciennes, vol. 64-3-4,‎ , p. 326-377 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Ouvrages sur Lisieux dans l'antiquité ou sur la colonne[modifier | modifier le code]

  • François Cottin, « Noviomagus Lexioviorum des temps les plus anciens à la fin de l'époque romaine », Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, vol. LIII, nos 1955-1956,‎ , p. 169-196. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article. (tiré à part édité à Lisieux en 1957, 31 p.)
  • Georges Huard, « Des dessins de Peiresc représentant un monument gallo-romain de Lisieux », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1957,‎ , p. 80-84 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Patrice Lajoye, Religions et cultes à Lisieux (Normandie) dans l'Antiquité et au haut Moyen Âge, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Raymond Lantier, « Découvertes archéologiques à Lisieux (Calvados) », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 103-2,‎ , p. 338-346 (lire en ligne, consulté le ).
  • Claude Lemaître, « Lisieux dans l'Antiquité », Art de Basse-Normandie, nos 89-90-91,‎ 1984-1985, p. 12-29. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Claude Lemaître, « La colonne votive de Lisieux », Histoire et traditions populaires, no 79,‎ , p. 23-32.
  • Claude Lemaître, « La colonne votive de Lisieux », Bulletin de la société historique de Lisieux, no 67,‎ , p. 23-99.
  • Bernard Mandy et Christian Pilet, Lisieux avant l'an mil : Essai de reconstitution, Lisieux, Ville de Lisieux, , 136 p. (ISBN 2-9508063-1-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.