Commission du bassin du lac Tchad — Wikipédia

Commission du bassin du lac Tchad
Situation
Création 22 mai 1964
Siège N'Djamena (Tchad)
Budget 806 190 199 FCFA (2001)[1]
Organisation
Membres Cameroun, Niger, Nigeria, République centrafricaine, Tchad

Site web http://www.cblt.org/

La Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) est une structure permanente de concertation mise en place en Afrique afin de coordonner les actions de différents États pouvant affecter les eaux du bassin du Tchad et régler pacifiquement les problèmes et différends affectant cette zone.

La CBLT a vu le jour le 22 mai 1964, lorsque les chefs d’État des pays riverains du lac, à savoir Le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun décidèrent par la Convention de Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djamena), de mettre en place une structure permanente de concertation appelée « Commission du bassin du lac Tchad ». En 1999, un cinquième membre se joignit à la Commission, la République centrafricaine.

Structure[modifier | modifier le code]

  • Sommet des Chefs d’État
  • La Commission (2 ministres/Pays)
  • Le Secrétariat exécutif

États membres[modifier | modifier le code]

Les ratifications de l'Algérie et du Soudan sont attendues.

Missions[modifier | modifier le code]

Le 7 octobre 2014, en collaboration avec le Bénin, la Commission annonce la mise en place le 1er novembre d'une force armée, la Force multinationale mixte, chargée de lutter contre Boko Haram ; protéger le lac Tchad de la dégradation et des effets de sécheresse ; gérer de manière rationnelle et durable les ressources du lac Tchad. Elle sera composée de militaires du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun. Le Bénin, invité à participer, n’a pas précisé qu’elle serait la nature de sa participation à la force régionale. La force devrait compter 700 soldats[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mahamadou Ibrahim Bagadoma, La commission du bassin du lac Tchad - Structure probante ou coquille vide ?, Mémoire de géopolitique du Collège interarmées de défense, sous la direction de Mikail Barah, mars 2007, 28 p.
  2. « La force régionale contre Boko Haram sera opérationnelle en novembre », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]