Communauté urbaine de Lyon — Wikipédia

Communauté urbaine de Lyon
Blason de Communauté urbaine de Lyon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Forme Communauté urbaine
Siège Lyon
Communes 59
Président Gérard Collomb (PS)
Budget 1 935 200 000  (2013)
Date de création
Date de disparition
Code SIREN 246 900 245
Démographie
Population 1 310 082 hab. (2011[1])
Densité 2 455 hab./km2
Géographie
Superficie 533,68 km2
Localisation
Localisation de Communauté urbaine de Lyon
Le Grand Lyon au (la ville de Lyon est en rouge).
Liens
Site web grandlyon.com
Fiche Banatic Données en ligne

La Communauté urbaine de Lyon ou Grand Lyon (et antérieurement « COURLY »), est une ancienne structure intercommunale française regroupant 59 communes de l'agglomération de Lyon situées dans le département du Rhône. Sur le plan de la population, il s'agit à sa disparition fin 2014 du plus important établissement public de coopération intercommunale français.

Son président est traditionnellement le maire de Lyon. Sous les mandats de l'UDF Raymond Barre (1995-2001) et surtout du socialiste Gérard Collomb (2001-2014), l'exécutif comporte également des vice-présidents issus d'autres bords politiques, avec l'objectif déclaré de stabiliser la majorité.

Le Grand Lyon englobe la plupart des banlieues lyonnaises. Cependant, les communes plus éloignées du centre ont formé leur propre structure intercommunale, comme la communauté de communes de l'Est Lyonnais (29 464 habitants) et la communauté de communes de la Vallée du Garon (28 459 habitants).

Le Grand Lyon disparait le et laisse place à la métropole de Lyon[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Intercommunalités précédentes[modifier | modifier le code]

En 1929, est créé le syndicat à vocation unique : Syndicat des Eaux de la Banlieue de Lyon (SIEB), chargé de la gestion de l'eau potable, sur initiative du maire de Villeurbanne de l'époque[3]. L'eau potable est alors sous régie directe dans la commune de Lyon, alors que le reste des communes de l'agglomération de l'époque ont délégué ce service à la Compagnie générale des eaux[3]. Le syndicat aurait été peu actif jusqu'en 1949[3]. En 1931, le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Rive Gauche du Rhône (SIARGR) est créé à son tour[3]. Il est créé à la suite du développement important tant résidentiel qu'industriel de l'agglomération, qui mettent en danger les points de captages de la commune de Lyon[3]. Cependant le syndicat intercommunal a pour principal objectif de créer une station d'épuration, qui ne sera créée qu'en 1972 à Saint-Fons[3]. En 1941, le Syndicat des Transports en Commun de la Région Lyonnaise (STCRL) est créé par initiative du préfet du Rhône[3].

D'autres syndicats à vocation uniques sont ensuite créés : le Syndicat intercommunal pour l’évacuation des eaux usées de la vallée de l’Yzeron, le Syndicat d’études d’assainissement des communes de la rive droite de la Saône, le Syndicat intercommunal du gaz et de l’électricité de la région lyonnaise, le Syndicat des collectivités concédantes d’électrification du département du Rhône[3].

La multiplication des syndicats uniques, avec des périmètres et des compétences hétéroclites, pousse les autorités et notamment le préfet du Rhône, à la création de structures intercommunales plus intégrées. Cette intégration prend forme, dans un premier temps, en tant que district urbain en 1959, qui a pour principale avancée d'être à fiscalité propre, et pour principales compétences obligatoires le logement et la protection contre l’incendie. Mais le projet est refusé, notamment par les communes périphériques[3].

À la suite de cet échec, le 14 novembre 1960, est créé le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple de l’Agglomération Lyonnaise (SIVMAL) par le préfet du Rhône[3]. Il intègre 25 communes dont 19 du Rhône et 6 de l’Isère[3]. Les syndicats à vocation multiple n'ayant pas de fiscalité propre, ceci reste beaucoup moins intégrateur que le district urbain. Il étend ses prérogatives en 1961 dans l’assainissement, qui resta sa principale compétence[3]. Par l'arrêté du 22 juin 1965, il gagne des compétences dans les équipements intercommunaux[3]. En 1965 et 1966, Louis Pradel fait campagne pour élargir le périmètre du SIVMAL de 25 à 60 communes[3]. En mars 1967, 16 communes rejoignent ainsi le syndicat à vocation multiple[3]. Le SIVMAL est marqué par l'importance des maires comme acteur de l'intercommunalité, au lieu des techniciens qui l'étaient dans les précédents syndicats à vocation unique[3]. Il montre également de nouveaux positionnements, les maires de Lyon et de Villeurbanne poussant à une plus forte intercommunalité, face aux maires de l'ouest lyonnais et des maires communistes de Vaulx-en-Velin et de Vénissieux qui y sont défavorables[3].

Création[modifier | modifier le code]

Comme les communautés urbaines de Bordeaux, de Lille et de Strasbourg, celle de Lyon est créée par la loi 66-1069 du . Cependant, la Courly ne voit le jour que le à la suite de l'annexion au département du Rhône de certaines communes des départements de l'Ain et de l'Isère intervenue le . Depuis cette époque, la loi n'impose plus à une communauté urbaine d'être incluse dans les limites d'un seul département.

Développement et extension[modifier | modifier le code]

L'année 2002 voit la mise en place des neuf conférences des maires[4].

En novembre 2005, les communes de Givors et de Grigny soumettent leur candidature à l'adhésion au Grand Lyon, après consultation de la population. Le Conseil communautaire vote son accord à ces candidatures.

L'entrée officielle a lieu le . Il s'agit de la première extension du Grand Lyon depuis 1969. Les deux communes bénéficient des avantages de l'agglomération (rattachement au Sytral et au réseau TCL en lieu et place du Sytuag et de l'ancien réseau Gibus, voirie, ordures ménagères...) tandis que le Grand Lyon s'agrandit d'une vingtaine de km². Cependant, il n'y avait pas à l'époque de continuité territoriale, la commune de Millery séparant les communes de Vernaison et Grigny[5].

En janvier 2009, le conseil municipal de la commune de Lissieu vote son soutien au maire pour déposer une candidature à son intégration dans la communauté urbaine[6]. Lissieu intègre le Grand Lyon le [7] et bénéficie là aussi de tous les avantages précédemment cités.

Le , le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, présente le schéma départemental de coopération intercommunale[8] qui propose l'intégration de deux nouvelles communes à la communauté urbaine, à savoir Jons et Millery. La décision de rattachement ne sera finalement pas prise par le préfet, les deux communes préférant ne pas rejoindre le Grand Lyon. À la place, une modification des territoires des deux communes est décidée en 2013 par deux arrêtés préfectoraux afin d'assurer la continuité du territoire de la communauté urbaine[9]. Voir "Les discontinuités territoriales dans la Métropole de Lyon", de Christophe Chabrot in Les discontinuités territoriales et le droit public, N. Kada (dir.), ed.Dalloz, coll. Thèmes et commentaires, 2020, pp.99-108.

Le 27 décembre 2012, un arrêté préfectoral fixe un projet de périmètre de la communauté urbaine intégrant la commune de Quincieux[10]. Conformément à un arrêté préfectoral du 29 avril 2013, l'intégration de cette commune au sein de la communauté urbaine est effective le [11], ce qui porte le nombre de communes à un total de 59.

La métropole de Lyon[modifier | modifier le code]

La loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles élaborée par Marylise Lebranchu, ministre de Réforme de l'État et de la Décentralisation, comprend un chapitre consacré à la métropole de Lyon, une collectivité à statut particulier issue d'une fusion entre la communauté urbaine et le département.

Le , la collectivité territoriale que constitue la métropole de Lyon remplace la communauté urbaine avec des compétences beaucoup plus étendues, avec notamment tout ce qui concerne l'action sociale, la petite enfance ou la gestion des collèges[12]. Le conseil communautaire, élu en mars 2014 en même temps que les conseils municipaux, devient de facto le conseil de la métropole de Lyon.

Dénominations[modifier | modifier le code]

Le nom officiel de cet établissement de coopération intercommunal n'a pas été modifié depuis sa création et reste Communauté urbaine de Lyon[13],[14]. Il est employé pour la rédaction de tous les actes ayant une portée juridique. Cependant les élus ont souhaité afficher auprès du public un nom moins marqué par une approche technocratique.

Dès le début de l’année 1966, lors du débat sur la création de l’établissement, la presse et des élus utilisent le terme « Grand Lyon ». L'acronyme « CUL » (Communauté urbaine de Lyon) peut difficilement être choisi. Lors de la séance du 16 avril 1971 du bureau de la Communauté urbaine, le secrétaire général, M. Meulet, propose de choisir un acronyme entre Comurly et Courly (pour COmmunauté URbaine de LYon) ; le vote aboutit au choix du second acronyme[15].

Afin de communiquer sur ce nom et de le faire adopter par les habitants, une mascotte nommée Courlyno, un oiseau bleu portant un C sur le ventre de sa salopette, est créé[15]. Cette mascotte est utilisée sur les affiches et même déclinée sous forme de bande-dessinée[16].

En 1991, deux ans après l'élection de Michel Noir à la présidence, cet acronyme est abandonné dans la communication auprès du public au profit de « Grand Lyon », en particulier pour mieux valoriser les ambitions de la communauté urbaine[17].

Territoire[modifier | modifier le code]

Communes adhérentes[modifier | modifier le code]

Liste des communes de l’intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Lyon
(siège)
69123 Lyonnais 47,87 515 695 (2016) 10 773


Albigny-sur-Saône 69003 Albignolais 2,57 2 820 (2014) 1 097
Bron 69029 Brondillants 10,30 39 283 (2014) 3 814
Cailloux-sur-Fontaines 69033 Cailloutains 8,69 2 540 (2014) 292
Caluire-et-Cuire 69034 Caluirards 10,45 42 494 (2014) 4 066
Champagne-au-Mont-d'Or 69040 Champenois 2,59 5 681 (2015) 2 193
Charbonnières-les-Bains 69044 Charbonnois 4,13 4 988 (2014) 1 208
Charly 69046 Charlyrots 5,09 4 427 (2014) 870
Chassieu 69271 Chasselands 11,57 9 873 (2014) 853
Collonges-au-Mont-d'Or 69063 Collongeards 3,78 3 961 (2014) 1 048
Corbas 69273 Corbasiens 11,88 10 947 (2014) 921
Couzon-au-Mont-d'Or 69068 Couzonnais 3,11 2 596 (2014) 835
Craponne 69069 Craponnois 4,62 10 791 (2014) 2 336
Curis-au-Mont-d'Or 69071 Curissois 3,03 1 159 (2014) 383
Dardilly 69072 Dardillois 13,99 8 580 (2014) 613
Décines-Charpieu 69275 Décinois 17,01 27 207 (2014) 1 599
Écully 69081 Écullois 8,45 18 028 (2014) 2 133
Feyzin 69276 Feyzinois 9,64 9 383 (2014) 973
Fleurieu-sur-Saône 69085 Fleurentins 2,91 1 416 (2014) 487
Fontaines-Saint-Martin 69087 Saint-Martinois 2,74 3 087 (2015) 1 127
Fontaines-sur-Saône 69088 Fontainois 2,32 6 816 (2015) 2 938
Francheville 69089 Franchevillois 8,18 14 497 (2014) 1 772
Genay 69278 Ganathains 8,49 5 322 (2014) 627
Givors 69091 Givordins 17,34 19 554 (2014) 1 128
Grigny 69096 Grignerots 5,75 9 529 (2014) 1 657
Irigny 69100 Irignois 8,84 8 472 (2014) 958
Jonage 69279 Jonageois 12,11 5 849 (2015) 483
Limonest 69116 Limonois 8,39 3 491 (2014) 416
Lissieu 69117 Lissilois 5,66 3 119 (2014) 551
Marcy-l'Étoile 69127 Marcyllois 5,37 3 693 (2014) 688
Meyzieu 69282 Majolans 23,01 32 225 (2014) 1 400
Mions 69283 Miolands 11,57 12 626 (2014) 1 091
Montanay 69284 Montanois 7,16 3 004 (2014) 420
La Mulatière 69142 Mulatins 1,82 6 393 (2014) 3 513
Neuville-sur-Saône 69143 Neuvillois 5,47 7 316 (2014) 1 337
Oullins 69149 Oullinois 4,40 26 333 (2014) 5 985
Pierre-Bénite 69152 Pierre-Bénitains 4,48 10 192 (2014) 2 275
Quincieux 69163 Quincerots 17,72 3 398 (2014) 192
Poleymieux-au-Mont-d'Or 69153 Poleymoriots 6,21 1 310 (2014) 211
Rochetaillée-sur-Saône 69168 Rochetaillards 1,29 1 517 (2014) 1 176
Rillieux-la-Pape 69286 Rilliards 14,48 30 375 (2015) 2 098
Saint-Cyr-au-Mont-d'Or 69191 Saint-Cyrôts 7,29 5 482 (2014) 752
Saint-Didier-au-Mont-d'Or 69194 Désidériens 8,34 6 527 (2014) 783
Sainte-Foy-lès-Lyon 69202 Fidésiens 6,83 21 848 (2014) 3 199
Saint-Fons 69199 Saint-Foniards 6,06 17 735 (2014) 2 927
Saint-Genis-Laval 69204 Saint-Genois 12,92 21 054 (2014) 1 630
Saint-Genis-les-Ollières 69205 Saint-Genois 3,74 4 669 (2014) 1 248
Saint-Germain-au-Mont-d'Or 69207 Saint-Germinois 5,43 3 014 (2014) 555
Saint-Priest 69290 San-Priods 29,71 44 446 (2014) 1 496
Saint-Romain-au-Mont-d'Or 69233 Saromagnots 2,62 1 146 (2014) 437
Sathonay-Camp 69292 Sathonards 1,96 5 449 (2014) 2 780
Sathonay-Village 69293 Sathonards 5,15 2 326 (2014) 452
Solaize 69296 Solaizards 8,10 2 966 (2014) 366
Tassin-la-Demi-Lune 69244 Tassilunois 7,79 21 743 (2014) 2 791
La Tour-de-Salvagny 69250 Tourellois 8,43 3 991 (2014) 473
Vaulx-en-Velin 69256 Vaudais 20,95 45 294 (2014) 2 162
Vénissieux 69259 Vénissians 15,33 62 575 (2014) 4 082
Vernaison 69260 Vernaisonnais 4,03 4 619 (2014) 1 146
Villeurbanne 69266 Villeurbannais 14,52 148 543 (2014) 10 230

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Organisation politique[modifier | modifier le code]

Depuis le 1er janvier 1969, date de la création effective de la communauté urbaine de Lyon, celle-ci exerce ses différentes compétences avec la volonté de développer la solidarité entre les communes et de mettre en commun moyens et compétences.

Gestionnaire d'un budget supérieur à 1,600 milliard d'euros pour l'année 2010, forte de plus de 4 000 agents, elle est organisée autour d'un conseil de communauté, d'un bureau et de son président.

La Communauté urbaine est administrée par un conseil de communauté, l'équivalent du conseil municipal au sein d'une commune.

Il est composé de 162 membres, élus en même temps que les conseillers municipaux des 59 communes composant le Grand Lyon.

Le nombre de sièges au conseil est attribué à chaque commune au prorata de l'importance de sa population, chaque commune disposant d'au moins un siège.

Le conseil se réunit environ dix fois par an, lors de séances publiques où sont examinés à chaque fois une centaine de dossiers. Chaque décision est prise par le conseil par délibération à la majorité.

Le conseil de communauté délègue une partie de ses prérogatives à son président et au bureau. Composé du président, des 25 vice-présidents et de 6 conseillers élus par l'assemblée communautaire, des présidents des 5 commissions permanentes, le bureau prend des décisions par délégation du conseil.

Chaque vice-président a la responsabilité d'un domaine précis : déplacements urbains, finances, patrimoine, écologie urbaine, propreté… Ces élus sont également membre ou animateur d'un des sept pôles de travail ou des deux missions mis en place dans un souci de transversalité.

Vice-présidents (2014)[modifier | modifier le code]

Nom Responsabilités
1er David Kimelfeld Économie
2e Michèle Vullien Métropole et ressources humaines
3e Jean-Paul Bret Université
4e Jean-Luc Da Passano Grands ouvrages et grandes infrastructures
5e Annie Guillemot Enfance, famille et collèges
6e Pierre Abadie Voirie
7e Myriam Picot Culture
8e Michel Le Faou Urbanisme et cadre de vie
9e Thierry Philip Environnement, santé et bien-être dans la ville
10e Hélène Geoffroy Énergie
11e Alain Galliano Relations internationales et attractivité
12e Martial Passi Déplacements et intermodalité
13e Karine Dognin-Sauze Innovation, Métropole intelligente et développement numérique
14e Jean-Paul Colin Eau et assainissement
15e Bruno Charles Développement durable, plan climat et biodiversité
16e Richard Brumm Finances
17e Olivier Brachet Habitat, logement et politique de la ville
18e Claire Le Franc Personnes âgées et en situation de handicap
19e Roland Crimier Action foncière et projets Carré de Soie et Grand Montout
20e Guy Barral Politique sportive et grands parcs de loisirs
21e Sandrine Frih Politique de concertation et participation citoyenne
22e Gérard Claisse Politique d'achats publics et gestions externes
23e Murielle Laurent Administration générale, logistique et patrimoine bâti
24e Richard Llung Urbanisme réglementaire
25e Béatrice Vessiller Rénovation thermique des logements

Siège[modifier | modifier le code]

L'hôtel de communauté est situé rue du Lac, dans le quartier de La Part-Dieu.

Compétences[modifier | modifier le code]

Budget[modifier | modifier le code]

Le budget du Grand Lyon s'élève à 1,6 milliard d'euros en 2009[18] et provient :

  • de la fiscalité (taxe professionnelle payée par les entreprises) à hauteur de 32 % ;
  • des dotations versées par l'État, à hauteur de 25 % ;
  • des ressources diverses (redevances, taxe d'enlèvement des ordures ménagères, péages) à hauteur de 20 % ;
  • de l'emprunt, à hauteur de 20 % ;
  • des subventions, pour 3 %.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2010 2011
1 076 5241 151 8921 136 7981 164 4971 196 4821 281 9711 293 1641 306 972
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : INSEE[19])

Sources - SPLAF et Insee.

La communauté urbaine du Grand Lyon regroupait plus de 80 % des habitants du département du Rhône dans à peine 15 % du territoire départemental.

Relations internationales[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de ses activités extérieures, le Grand Lyon était associé au protocole de coopération existant entre Lyon et Ouagadougou au Burkina Faso.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Statistiques démographiques de 2011, INSEE
  2. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Lyon : genèse de l’intercommunalité et de l’idée d’agglomération avant 1969, Cédric Polère, Grand Lyon, Millénaire 3, Novembre 2008
  4. « Grand Lyon Magazine n°3 (mars-avril 2003) », sur grandlyon.com, (consulté le ).
  5. La continuité territoriale entre l'enclave de Givors-Grigny et le reste de la communauté urbaine a été assurée par modification des limites des communes de Grigny, Millery et Vernaison intervenue par arrêté préfectoral le 28 février 2013. « Arrêté préfectoral n°2013059-0005 du 28 février 2013 portant modification des limites territoriales entre les communes de Grigny, Millery et Vernaison », sur rhone-alpes.territorial.gouv.fr (consulté le ).
  6. Site de la mairie de Lissieu
  7. « EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL DE COMMUNAUTE », sur grandlyon.com (consulté le ).
  8. schéma départemental de coopération intercommunale
  9. « Redécoupages territoriaux et corridors dans les périphéries lyonnaises », sur revue-fonciere.com (consulté le ).
  10. « Arrêté préfectoral n°2012362-0012 du 27 décembre 2012 fixant un projet de périmètre de la Communauté Urbaine de Lyon », sur rhone-alpes.territorial.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Arrêté préfectoral n°2013119-0009 du 29 avril 2013 portant extension du périmètre de la communauté urbaine de Lyon à la commune de Quincieux », sur rhone-alpes.territorial.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Avant-projet de Loi de décentralisation et de réforme de l’action publique ».
  13. Fiche statistique de l'INSEE sur le territoire
  14. C'est aussi sous ce nom qu'elle est inscrite dans la base de données du Ministère de l'Intérieur
  15. a et b (fr) (en) «  Communauté urbaine en quête de nom, agglomération en quête d’identité : de la « Courly » au « Grand Lyon » »( Archive.org Wikiwix Archive.is GoogleQue faire ?), Millénaire 3, le centre de ressources prospectives territoriales, sociales et urbaines du Grand Lyon, (consulté le ).
  16. « Courlyno et compagnie ».
  17. (fr) (en) «  1969-2009 : 40 ans du Grand Lyon »( Archive.org Wikiwix Archive.is GoogleQue faire ?), Grand Lyon, (consulté le ).
  18. [1]
  19. Démographie du Grand Lyon sur le site de l'INSEE

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]