Commune libre — Wikipédia

Une commune libre est, en France, une association ayant pour but d'animer et de valoriser l'identité d'un quartier au sein d'une commune.

Son existence et son nom remonte à une tradition pluriséculaire remontant au Moyen Âge.

Origine[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, on employait cette expression pour qualifier le quartier d’une ville qui était ou prétendait être une commune indépendante. À terme, il était généralement absorbé par la commune dont il faisait partie[1].

A la fin du XIXe siècle, les communes libres étaient des groupes à la mode, costumés et parodiant l'administration municipale. Ainsi, on y retrouvait les personnages traditionnels d’un village (maire, garde champêtre, curé, instituteur…)[2].

Régime juridique[modifier | modifier le code]

Les communes libres sont des associations de quartier régie par la loi de 1901.

Vocation[modifier | modifier le code]

Ces associations ont pour objet l’animation sociale, culturelle et sportive du quartier, la défense de son environnement et de son cadre de vie, dans un esprit de convivialité et de solidarité.

Il existe une charte des Communes Libres de France, rédigée dans le dessein de conserver les traditions et de célébrer la mémoire des personnes et des choses[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. linternaute, consulté le 24 mai 2020.
  2. Larousse, consulté le 24 mai 2020.
  3. Communes-libres.fr, consulté le 24 mai 2020.