Comté de Sidon — Wikipédia

Vue partielle du château de Sidon, construit par les croisés en 1227.

La seigneurie de Sidon fut de 1110 à 1289 un des principaux fiefs du royaume de Jérusalem.

Histoire[modifier | modifier le code]

La ville côtière de Sidon, située entre Tyr et Beyrouth, fut conquise en par Baudouin Ier, roi de Jérusalem qui la donna en fief à Eustache Grenier[1],[2]. Elle constitua alors l’un des deuxièmes grandes baronnies féodales en Palestine du royaume de Jérusalem[3].

Elle fut conquise par Saladin en 1187 puis rendue en partie en 1192 aux descendants d'Eustache Grenier[1].

En 1260, la ville fut détruite par les Mongols et Julien Grenier la vendit la même année à l'ordre du Temple[1].

En 1289, elle fut définitivement conquise par les Sarrasins[1],[4],[5].

Féodalité[modifier | modifier le code]

Seigneurie du royaume de Jérusalem de 1110 à 1189.

Liste des seigneurs de Sidon[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Liévin de Hamme, Guide-indicateur des sanctuaires et lieux historiques de la Terre-Sainte, Imp. des PP. Franciscains, 1869, pages 669-670.
  2. Charles du Fresne, sieur du Cange, Nicolas Rodolphe Taranne; Emmanuel Guillaume Rey, Les seigneurs de Sidon (ou de Sagitte), in Les familles d'outre-mer, Paris, Imprimerie Impériale, 1869, p. 431-432 Lire en ligne
  3. Eugène Arnaud, La Palestine ancienne et moderne; ou, Géographie historique et physique de la Terre Sainte, Berger-Levrault, 1868, page 199.
  4. (en) University of Wisconsin Press, 1969 digicoll.library.wisc.edu Wolff, R. L.; Hazard, H. W. (ed.) / The later Crusades, 1189-1311(1969)
  5. (en) Het'um the Historian's, History of the Tartars, The Flower of Histories of the East, Book 3 , Chapter 16 [1]
  6. (en) Charles Cawley, JERUSALEM, NOBILITY - Chapter 5. LORDS of SIDON , LORDS of CAESARIA (GARNIER) Foundation for Medieval Genealogy