Conférence de Berlin (1954) — Wikipédia

La conférence de Berlin de 1954 est une réunion du Conseil des Quatre ministres des Affaires étrangères des États-Unis (John Foster Dulles), de Grande - Bretagne (Anthony Eden), de France (Georges Bidault) et de l'Union soviétique (Vyacheslav Molotov), se tenant du au .

Les ministres sont convenus de convoquer une conférence internationale plus large pour discuter d'un règlement à la récente guerre de Corée et à la guerre d'Indochine en cours entre la France et le Việt Minh, sans parvenir à un accord sur les questions de sécurité européenne et sur le statut international de l'Allemagne et de l'Autriche, sous occupation des quatre puissances après la Seconde Guerre mondiale[1][source insuffisante].

La réunion de Berlin est l'un des premiers fruits de la première période de détente ou de "dégel" américano-soviétique pendant la guerre froide. Peu de progrès ont été accomplis, sauf avec l'Autriche, dont les Soviétiques acceptent de se retirer si elle devient neutre[2]. La conférence de Genève qui suit doit aboutir à une paix provisoire en Indochine et au retrait de la France du Viêt Nam, même si la paix officielle en Corée demeure difficile à atteindre[3]. La conférence de Berlin a pour effet, entre autres, d'empêcher les dirigeants de parvenir à un accord[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « GHDI - Document », sur ghdi.ghi-dc.org (consulté le )
  2. (en) « Austria - Anschluss and World War II », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. Rund van Dijk, Encyclopedia of the Cold War, Taylor & Francis, , 51 p. (ISBN 978-0-415-97515-5 et 0-415-97515-8)
  4. RESULTS OF THE BERLIN CONFERENCE Statement by V. 1\1. l\lolotoy, Minister of Foreign Affairs of the U.S.S.H.

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