Conflit dans l'État d'Arakan (depuis 2016) — Wikipédia

Conflit dans l'État d'Arakan (depuis 2016)

Informations générales
Date en cours
(7 ans, 6 mois et 11 jours)
Lieu État d'Arakan (principalement)[1] ;
Sud de l'État Chin (débordements)[2]
Issue

En cours

  • Cessez-le-feu informel déclaré entre l'armée d'Arakan et la Tatmadaw en
Belligérants
Drapeau de la Birmanie Birmanie
Armée de l'Arakan (en) ARSA
RSO (en)
Commandants
Min Aung Hlaing
Soe Tint Naing[6]
Aung Myat Moe[7]
Anciennement :
Maung Maung Soe (jusqu'en 2017)
Sein Lwin (jusqu'en 2017)[7]
Sein Win (en) (jusqu'en 2021)
Twan Mrat Naing (en)[8],[9]
Nyo Twan Awng (en)[10]
Ataullah abu Ammar Jununi (en)[11]
Forces en présence
15 000 - 20 000 soldats[12]
~ 1 000 policiers[13]
30 000[14] Inconnu
Pertes
2016-2019 :
109 tués[b]
21 blessés[c]
100+ capturés[d]
Inconnu 2016-2017 :
475 tués[e]

≈ 1 125 combattants tués (en 2020)[15]
+ de 24 000 civils tués[16],[17],[18]
128 000 déplacés internes[19],[20]
+ de 950 000 réfugiés à l'étranger[a]

Le conflit dans l'État d'Arakan, aussi appelé crise des Rohingya, est un conflit armé situé dans l'État d'Arakan en Birmanie, entre les forces militaires birmanes et les forces armées rohingya de l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan. Ce conflit a démarré en , mais il fait écho au conflit de 2012 et aux insurrections (en) des populations rohingya qui existent durant une grande partie du XXe siècle.

Depuis 2016, le conflit aurait fait plusieurs milliers de morts et a amené une partie de la population Rohingya à fuir l'État d'Arakan en Birmanie pour se réfugier à l'étranger. On compte 950 000 réfugiés, principalement installés dans des campements au Bangladesh. Pour ces faits, le gouvernement birman fait l'objet d'accusations de génocide[44].

Chronologie[modifier | modifier le code]

2016[modifier | modifier le code]

Face aux persécutions, des organisations armées se forment, comme en , l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan (ARSA)[45]. En , des postes frontières sont attaqués, ce qui provoque de féroces représailles de la part de l'armée : viols, tortures et massacres. La situation réelle sur place reste difficile à évaluer, puisque la Birmanie interdit aux Nations unies et aux ONG l'accès du nord de l'Arakan où 150 000 personnes dépendent de leurs distributions alimentaires[46]. Elle n'a autorisé leur retour qu'à la fin d'[47].

En , l'Organisation internationale pour les migrations estime à environ 30 000 le nombre de Rohingya qui doivent fuir au Bangladesh, à la suite des violences en Birmanie, entre octobre et [48].

De nombreux Rohingyas subissent par ailleurs des arrestations arbitraires[49], y compris des enfants[50], certains d'entre eux seront condamnés à mort pour leurs responsabilités dans les attaques organisées par les milices rohingyas d'[51].

2017[modifier | modifier le code]

Le , l'Armée du salut des Rohingya de l'Arakan (ARSA) lance des attaques avec au moins 150 hommes contre une trentaine de postes frontières et de postes de police[52],[53]. Selon l'armée birmane, douze membres des forces de sécurité et 59 insurgés sont tués[53]. Selon Amnesty International, 53 villageois hindous, dont 20 hommes, 10 femmes et 23 enfants, sont également massacrés par des hommes de l'ARSA à Kha Maung Seik, près de Maungdaw, le 25 août 2017[54],[55]. Et le même jour, 46 autres villageois sont portés disparus au village voisin de Ye Bauk Kyar et pourraient également avoir été tués par l'ARSA[56],[55]. Ces attaques entraînent de féroces représailles contre les rohingyas, menées par les 33e et 99e divisions de l'armée birmane[53]. Des villages entiers sont incendiés. Le 27 août, les soldats de la 33e division massacrent 200 personnes et commettent de nombreux viols dans le village de Chut Pyin. Le 30 août, la 99e division assassine à son tour par balles ou à la machette 200 civils à Min Gyi ; les femmes sont obligées d'observer le massacre des hommes, avant d'être violées, puis égorgées ou tués à coups de crosse. Un autre massacre de civils a lieu le même jour dans le village de Tula Toli[57]. Le , l'armée birmane affirme que les combats font plus de 400 morts, dont 370 rebelles, 13 militaires ou policiers et 14 civils[58]. Le projet Arakan, une organisation de défense des droits des Rohingyas, évoque pour sa part près de 130 morts, dont des femmes et des enfants[59]. Selon l'ONU, en seulement huit jours, près de 90 000 personnes gagnent le Bangladesh[60], où plus de 400 000 réfugiés rohingyas sont présents le [61]; mais le pays ne veut pas en accueillir davantage et ferme sa frontière, bloquant ainsi 20 000 civils[58]. L'organisation revoit d'ailleurs à la hausse le bilan fourni par les autorités birmanes, évoquant début septembre un bilan humain potentiellement supérieur à 1 000 morts[62]. La situation d'extrême insécurité qui règne dans les villages rohingyas de l'Arakan, mais aussi l'attitude hostile de l'administration birmane envers elles ont obligé plusieurs ONG, mais aussi le Programme alimentaire mondial à cesser leurs activités dans ces zones[63].

Fin octobre, la situation des Rohingyas demeurait toujours critique : alors que l'ONU estime que près de 603 000 réfugiés rohingyas ont fui au Bangladesh depuis le début des affrontements deux mois plus tôt[64],[65], le pape François avance quant à lui le chiffre de 800 000 réfugiés[66]. En tout près d'un million de rohingyas se trouveraient au Bangladesh, en comptant ceux déjà présents dans les camps de réfugiés avant les violences du mois d'août et qui fuyaient les persécutions anciennes dont cette minorité fait l'objet[66]. Une situation que l'ambassadeur du Bangladesh à l'ONU décrit comme « intenable » pour son pays[66], qui envisage de stériliser les femmes rohingyas afin d'éviter une explosion démographique[67] et qui cherche également, en concordance avec les autorités birmanes, à rapatrier une partie des réfugiés rohingyas dans l'état d'Arakan[68]. Un retour périlleux pour les Rohingyas, qui ont vu le riz cultivé dans leurs champs abandonnés être récoltés par l’État birman[64], et qui pour la très large majorité d'entre eux ne possèdent aucun document officiel attestant qu'ils vivaient dans l'état d'Arakan avant le début des violences étant donné leur apatridie[68].

Le , au cours d'un entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, Aung San Suu Kyi, dirigeante de facto du gouvernement civil (mais qui ne contrôle pas l'armée), a dénoncé la couverture médiatique internationale faite au sujet de la crise en Arakan, y voyant un parti pris pro-rohingya et présentant celle-ci comme un « iceberg de désinformation », orchestré par des « terroristes rohingyas », dans le but de diaboliser le régime birman[69].

En , un plan proposé par la Chine visant à résoudre la crise des Rohingyas[70] est approuvé par le Bangladesh et la Birmanie[71]. À la fin du mois, le Bangladesh compte 620 000 réfugiés rohingyas présents sur son territoire[72],[73].

Le , l'ONG MSF tire la sonnette d'alarme à propos de la situation humanitaire des Rohingyas et estime que 6 700 d'entre eux ont été tués en un mois de combats entre le 25 août et le [74],[75].

Le , à la suite d'une résolution soumise par l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'Assemblée générale de l'ONU appelle la Birmanie à cesser son opération militaire contre les Rohingyas, à autoriser l'envoi d'un émissaire et de travailleurs humanitaire, à faciliter le retour des réfugiés et à doter cette minorité d'un statut de citoyenneté à part entière[76].

2018[modifier | modifier le code]

Le , les forces birmanes ont subi une embuscade tendue par des rebelles rohingyas, faisant plusieurs blessés. C'est la première opération de ce genre depuis [77].

Le même mois, l'armée birmane reconnaît que des forces de sécurité et des villageois ont tué et enterré dans une fosse commune dix civils en [78]. Aung San Suu Kyi salue l'enquête de l'armée et indique qu'une telle situation n'est plus d'actualité[79].

Des photos prises par l'ambassadeur de l'UE ainsi que des clichés satellitaires publiés par Human Rights Watch (HRW) en indiquent que des dizaines de villages ont été rasés autour de la ville de Maungdaw, épicentre des violences ; le gouvernement birman affirme que ces opérations ont été réalisées dans la perspective de rapatriements[80],[81]. Mais Amnesty International rapporte qu'à l'emplacement de ces villages disparus sont construites des installations pour les forces armées birmanes[82].

En , deux journalistes locaux de l'agence Reuters, arrêtés pour détention de documents relatifs aux opérations militaires en Arakan, sont condamnés à sept ans de prison par un tribunal de Rangoon pour « atteinte au secret d’État »[83]. À la suite de pressions internationales, les deux journalistes de Reuters sont graciés le par le président birman.

2019[modifier | modifier le code]

2020[modifier | modifier le code]

L'armée d'Arakan a frappé un avant-poste temporaire de la Tatmadaw au mont Mayu près du village d'Inn Din (en) et un avant-poste de la police des gardes-frontières (en) près du village d'Ahtet Nan Yar du canton de Rathedaung le 26 octobre. Le porte-parole de l'armée, le général de division Zaw Min Tun, a déclaré qu'ils avaient subi des pertes, sans préciser le nombre de morts[84]. L'armée d'Arakan a annoncé un cessez-le-feu unilatéral fin novembre afin que les élections générales, qui avaient été annulées auparavant dans neuf cantons du nord de l'État d'Arakan, puissent avoir lieu d'ici la fin de l'année[85]. La Tatmadaw a également entamé un dialogue, les affrontements ayant cessé après les élections[86].

2021[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Voir[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28].
  2. En 2019 : 54 soldats[5],[29],[30],[31],[32],[33], 54 policiers[30],[34],[35] et 1 officier du service d'immigration[36],[37].
  3. Voir[30],[32],[35],[38].
  4. Voir[39],[40],[41],[42].
  5. L'armée du Myanmar prétend n'avoir tué que des insurgés dans ses opérations ; leurs nombres n'ont pas été vérifiés de manière indépendante[36],[43].

Références[modifier | modifier le code]

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