Conseil de sécurité nationale (Japon) — Wikipédia

Conseil de sécurité nationale
Création 4 décembre 2013
Juridiction Japon
Siège 2-3-1 Nagata-chō, Chiyoda-ku, Tokyo, Japon
Direction Shōtarō Yachi
Agence mère Cabinet du Japon
Site web http://www.kantei.go.jp/jp/singi/anzenhosyoukaigi/index.html

Le Conseil de sécurité nationale (国家安全保障会議, Kokka-anzen-hoshō-kaigi?) du Japon est un organe inter-institutionnel formé en 2013 dans le but de coordonner les politiques de sécurité nationale du Japon.

Créé à l'initiative du Premier ministre Shinzō Abe, pour remplacer le Conseil de sécurité, en s'inspirant du Conseil de sécurité nationale des États-Unis[1], le Conseil est dirigé par le Conseiller à la sécurité nationale du pays, actuellement Shōtarō Yachi[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Premier ministre Shinzō Abe tente une première fois d'établir un Conseil de sécurité nationale lors de son premier mandat (2006-2007), mais sa démission l'en empêche[1].

La Chambre des représentants adopte un projet de loi portant sur la création du Conseil le 7 novembre 2013[3]. La Chambre des conseillers l'adopte également le 27 novembre de la même année[4].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Le Conseil a son propre conseiller de sécurité nationale auprès du Premier ministre du Japon [4], et compte environ 60 fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères et de la Défense [5]. Six équipes se répartissent diverses questions, et chacune des équipes est dirigée par un fonctionnaire équivalent à un chef de division ministérielle[6].

L'une des fonctions principales du Conseil est de participer à des conférences régulières avec le Premier ministre, le Secrétaire général du Cabinet et les ministres des Affaires étrangères et de la Défense. Le bureau a des lignes directes avec ses homologues américains et britanniques.

Le Conseil centralise la politique de sécurité japonaise avec le Premier ministre ; en décembre 2013 est publiée la première Stratégie de sécurité nationale du Japon. L'ancien Conseil de sécurité avait souffert d'inefficacités bureaucratiques et d'un manque de coordination[1]. La Stratégie de sécurité nationale préconise la création d'un Conseil de sécurité nationale parce que « l'environnement de sécurité entourant le Japon est de plus en plus grave. [...] Il est nécessaire que tout le Cabinet travaille au renforcement des affaires étrangères et sur le système de sécurité de l'État du Japon. »

Efficacité[modifier | modifier le code]

Le Conseil se réunit pour la première fois le 4 décembre 2013 pour discuter de la Stratégie de sécurité nationale et de la zone d'identification de la défense aérienne chinoise.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Alexander Martin, « Japan to Form Own National Security Council », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Readout of Secretary of Defense Chuck Hagel's Meeting with Japan National Security Advisor Shotaro Yachi », U.S. Department of Defense, (consulté le )
  3. « Japan's lower house OKs bill to set up NSC », Xinhua News Agency,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Japanese 'NSC' scheduled to be launched next week », Yomiuri Shimbun, Asian News Network,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Japan launches U.S.-style National Security Council », Xinhua News Agency,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Katsuhisa Kuramae, « New national security bureau faces rocky start », The Asahi Shimbun, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]