Constantino Méndez — Wikipédia

Constantino Méndez
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État espagnol à la Défense

(3 ans, 8 mois et 16 jours)
Ministre Carme Chacón
Prédécesseur Soledad López (es)
Successeur Pedro Argüelles (es)
Délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid

(2 ans et 19 jours)
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Prédécesseur Javier Ansuátegui (es)
Successeur Soledad Mestre (es)
Secrétaire d'État à l'Administration publique

(1 an et 6 jours)
Ministre Jerónimo Saavedra
Prédécesseur Justo Zambrana
Successeur Eugenio Burriel (ca)
Député aux Cortes Generales

(2 ans, 6 mois et 11 jours)
Élection
Circonscription Pontevedra
Législature Ve
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance Constantino Méndez Martínez
Date de naissance
Lieu de naissance Pontecesures (Espagne)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
Profession Haut fonctionnaire

Constantino Méndez
Secrétaires d'État à la Défense d'Espagne
Délégués du gouvernement dans la communauté de Madrid
Secrétaires d'État aux Administrations publiques d'Espagne

Constantino Méndez Martínez ([kõnstãˈtino ˈmɛ̃dɛð maɾˈtĩneθ][a]), né le à Pontecesures (province de Pontevedra) et mort le à Madrid, est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Haut fonctionnaire de la Sécurité sociale[modifier | modifier le code]

Constantino Méndez Martínez naît le à Pontecesures, dans la province de Pontevedra. Il est titulaire d'une licence en droit de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il passe avec succès le concours de technicien de l'Institut social de la Marine en 1974[1].

Après avoir exercé plusieurs responsabilités au niveau provincial, il est nommé directeur général de l'Institut social de la Marine en février 1983. Il passe le au poste de directeur général de l'Institut national de la Sécurité sociale (INSS)[1].

Député et secrétaire d'État[modifier | modifier le code]

Élu député au Congrès des députés dans la circonscription de Pontevedra au cours des élections générales anticipées du 6 juin 1993, Constantino Méndez appartient alors au courant social-démocrate du Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) et s'oppose en cela au maire de La Corogne, Francisco Vázquez. Il intègre en mars 1994 le groupe de travail de la commission du Budget sur la réforme de la Sécurité sociale[1].

Le , le ministre des Administrations publiques, Jerónimo Saavedra, le nomme secrétaire d'État à l'Administration publique. Il remplace ainsi de manière inattendue Justo Zambrana, avec pour mission de mener à bien la réforme des services publics, sujet en souffrance depuis l'arrivée des socialistes au pouvoir, 12 ans plus tôt[2]. Il est relevé de son poste le au profit d'Eugenio Burriel (ca), après que Joan Lerma a succédé à Saavedra[3].

Délégué du gouvernement à Madrid[modifier | modifier le code]

Constantino Méndez reste alors éloigné de la vie politique, tout en militant au sein de la Fédération socialiste madrilène-PSOE (FSM-PSOE)[1]. Le , le nouveau gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero le nomme délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid. En concurrence avec l'ancien maire de la capitale, Juan Barranco, et l'ancien maire de Fuenlabrada, José Quintana, il profite du fait de présenter un profil plus technique que politique[4].

Après qu'il a déclaré douter que la présidente de la communauté de Madrid, Esperanza Aguirre, puisse « exposer trois idées à la fois, [puisque] compter trois sujets dans sa tête au même moment, c'est difficile dans son cas », le Parti populaire dépose une résolution à l'Assemblée de Madrid demandant sa réprobation. Le texte est adopté le par 56 voix pour et 52 contre, le Parti socialiste et Izquierda Unida s'y étant opposés après avoir abandonné le débat[5].

Il démissionne moins de deux mois plus tard, le , après que l'audience provinciale de Madrid a condamné trois policiers pour « détention illégale, faux en écriture publique et voie de fait ». Les trois agents avaient arrêté deux militants du Parti populaire à la suite de l'agression du ministre de la Défense, José Bono, au cours d'une manifestation à Madrid en janvier 2005[6]. Affirmant ne partager en rien la sentence du tribunal, le délégué du gouvernement explique laisser son poste par responsabilité, et non parce qu'il avait donné des instructions aux agents de la force publique[7]. La totalité des peines prononcées ainsi que les condamnations seront annulées un an plus tard, par le Tribunal suprême[8].

Le , il est désigné vice-président de la direction provisoire (Comisión Gestora) du Parti socialiste de Madrid-PSOE, sous l'autorité de Cristina Narbona[9]. Il est relevé de ses fonctions le , avec l'élection d'une nouvelle commission exécutive par un congrès extraordinaire[10].

Spécialiste des questions de défense[modifier | modifier le code]

Constantino Méndez est rappelé au sein de l'administration publique le , quand la nouvelle ministre de la Défense, Carme Chacón, en fait son secrétaire d'État à la Défense, en remplacement de Soledad López (es)[11]. Il quitte la vie politique à la fin de son mandat, le .

Lors de la formation du premier gouvernement de Pedro Sánchez en juin 2018, le nom de Constantino Méndez — désormais consultant en systèmes de défense et sécurité et membre du conseil consultatif de l'entreprise Argos d'expertise-conseil stratégique pour les projets et solutions techniques de défense — est évoqué publiquement comme ministre de la Défense[12]. Le poste revient finalement à la porte-parole parlementaire Margarita Robles[13].

Famille[modifier | modifier le code]

Sa fille, Xiana Méndez[14], est nommée secrétaire d'État au Commerce en 2018[15].

Constantino Méndez meurt le [16] à Madrid[17] des suites d'une maladie[18].

Note[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (es) « Constantino Méndez, nuevo delegado del Gobierno en Madrid », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) « Saavedra destituye fulminantemente a Zambrana como secretario de Estado de Administraciones Públicas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Los nuevos ministros nombran a sus altos cargos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Constantino Méndez será el nuevo delegado del Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Diputados del PSOE e IU abandonan el hemiciclo durante el debate de la reprobación a Méndez », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Penas de cárcel para los policías que detuvieron a militantes del PP en la manifestación de Bono », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El delegado del Gobierno en Madrid dimite tras la condena por detención ilegal para tres de sus policias », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Julio M. Lázaro, « La absolución de los policías del 'caso Bono' desmonta dos años de acoso del PP al Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Nombrada la gestora del PSM que dirige Narbona », El Periódico de Mediterráneo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Anabel Díez et Daniel Borasteros, « Zapatero y el nuevo líder del PSM se emplazan a ganar las generales en Madrid », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) « Chacón será la primera mujer titular de Defensa », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Constantino Méndez, nuevo ministro de Defensa », El Independiente,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « El pontevedrés Constantino Méndez, "fugaz" ministro de Defensa », Diario de Pontevedra,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Toni Bolaño et Ainhoa Martínez, « Sánchez precipitará la crisis de Gobierno: Xiana Méndez y Raquel Yoti, los nombres que más suenan para ser ministras de Industria y Sanidad », La Razón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) J. G. C., « La pontevedresa Xiana Méndez, secretaria de Estado de Comercio », Faro de Vigo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) EFE, « Muere Constantino Méndez, secretario de Estado de Defensa con el gobierno de Zapatero », Diario de Pontevedra,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Joan Navarro, « Muere Constantino Méndez, orgullo de servidor público », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « Muere el socialista gallego Constantino Méndez, ex alto cargo con Zapatero », Faro de Vigo,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche du Congrès des députés Ve législature