Coubisou — Wikipédia

Coubisou
Coubisou
Le bourg de Coubisou.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
Maire
Mandat
Bernadette Azemar
2020-2026
Code postal 12190
Code commune 12079
Démographie
Gentilé Coubisounels
Population
municipale
489 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 12″ nord, 2° 43′ 54″ est
Altitude Min. 319 m
Max. 836 m
Superficie 30,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Espalion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Truyère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Coubisou est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Coubisounels.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Védard, inscrite en 1978, et le château de Cabrespines, inscrit en 2016.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le vallon du ruisseau de Coubisou.

La commune de Coubisou est située dans le Massif central, à la confluence du Lot et du ruisseau de Coubisou qui sont, avec la Coussane, les principaux cours d'eau qui baignent le territoire communal. La commune est à environ 23 km du parc naturel régional des Grands Causses.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Coubisou est limitrophe de sept autres communes dont Sébrazac au sud-ouest sur moins de 200 mètres.

Coubisou est situé à 26 km au nord-est de Rodez, la préfecture et plus grande ville à proximité.

Le territoire communal de Coubisou se compose de cinq villages principaux : Cabrespines, le Causse, Coubisou, le Monastère et Nadaillac, et d'une trentaine de fermes et de hameaux disséminés.

Certains noms de lieux sont hérités de la basse époque gallo-romaine ; ils correspondent à des domaines ruraux désignés sous le nom de leur propriétaire que complète un suffixe en -ac.

Hormis les cinq villages précédemment nommés, les hameaux et lieux-dits sont : Alaux, Albaret, le Carme, le Colombier, Dayrac, l'Escaillou, Galamans, Glandis, Jeunières, Labro, Lengouyrou, Luc, le Mas, Montredon, Murat, Pargazan, Pégues, Picou, Portier, le Prat, le Puech, Salles, le Seignour, Servels, les Souliès, la Verrière, Vieillescazes.

Langue régionale[modifier | modifier le code]

Faisant partie de l'ancienne province du Rouergue où l'on communiquait grâce à une forme d'occitan languedocien, le dialecte rouergat est encore présent dans les conversations et les expressions de nombreux Coubisounels.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Coubisou.

La commune est drainée par le Lot, la Coussane, le Ruisseau de Coubisou et le ruisseau de Galamans, le ruisseau de Reboulat, le Riou Nègre, le ravin de Carcassonne, le ruisseau de Barruguettes, le ruisseau de Grand Combe, le ruisseau de la Griffoul, le ruisseau de Levers, le ruisseau de Ribalt et par divers petits cours d'eau[1].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[2].

La Coussane, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Montpeyroux et se jette dans le Lot à Estaing, après avoir arrosé 3 communes[3].

Le Ruisseau de Coubisou, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune de Le Cayrol et se jette dans le Lot à Bessuéjouls, après avoir arrosé 3 communes[4].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[5].

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 183 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Côme-d'Olt à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [16] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[17] ,[18].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Coubisou comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[22], la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[23] , et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[22], la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coubisou est une commune rurale[Note 4],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Coubisou.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), terres arables (0,7 %)[27].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[29].

Transports[modifier | modifier le code]

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Gare Distance
Laissac (Halte) 21,1 km
Gare de Rodez 24,4 km
Nuces (Halte) 26,2 km
Paraire 26,5 km

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Aéroport Distance
Aéroport de Rodez-Aveyron 25,6 km
Aurillac 44,9 km
Aérodrome de Mende - Brenoux 63,8 km

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Coubisou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[30],[31].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Coubisou.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[32]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont[33], approuvé le 21 décembre 2007[34].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[39].

Risques particuliers[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[40].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Coubisou est classée à risque moyen à élevé[41].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Coubisou vient du mot latin Cupitionem (villa). Le hameau primitif s’étant développé à partir d'un domaine gallo-romain.

Dans divers manuscrits de l'époque médiévale l'endroit est cité sous le nom de Cubido, Cobizo (1341) ou Cobizone (1383).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village possédait au XIIe siècle une abbaye de religieuses. En 1193 Hugues, comte de Rodez, donna à Sicard, abbé de Conques, tous les droits qu'il avait sur le monastère de Coubisou. Coubisou absorbe en 1832 avec Le Nayrac l'ancienne commune du Causse ainsi qu'Anglars et Cabrespines. Coubisou cède en 1866, au Cayrol le hameau d'Anglars.

Des gentilshommes verriers originaires de Mormoiron (Vaucluse) - les Féliquier - s'installèrent au XVIe siècle au lieu-dit "La Verrière d'Aurenque".

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Coubisou est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Coubisou, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[46] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,28 %[47]. Bernadette Azemar, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [48].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2017.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1794 François-Amans Doumergue    
1794 1800 Jean Nayrolles    
1800 1812 Jean-Fleuret Baloit    
1812 1815 Hyacinthe Vidal    
1815 1823 Philippe de Glandières    
1823 1838 Jean-Joseph Alaux    
1838 1855 Pierre-Jean Monjaux    
1855 1868 Guillaume Dayguy    
1868 1871 Delphin Alaux Bonapartiste Médecin
1870 1871 Germain Alaux    
1871 1875 Delphin Alaux Bonapartiste Médecin
1875 1876 Antoine Bélieres    
1876 1878 Jean Neyrolles    
1878 1881 Augustin de Glandières    
1881 1896 Antoine Aldebert    
1896 1912 Pierre-Clément Cabrolier    
1912 1918 François Gintrand    
1918 1919 Pierre-Jean Roustan    
1919 1925 Germain Alaux    
1925 1935 Casimir Rames    
1935 1942 Justin Rey    
1942 1945 Joseph Conquet    
1945 1945 Pierre Orsal    
1945 1959 Raymond Rey    
1959 1995 Pierre Laurens   Agriculteur
1995 en cours Bernadette Azemar[51],[52]   Agricultrice sur moyenne exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].

En 2021, la commune comptait 489 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6176672 5222 7432 9112 2622 3392 2452 284
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1802 2672 2281 8271 7811 7641 7771 5671 449
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3671 2871 2731 0461 014967942824691
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
636571508511488502528535504
2018 2021 - - - - - - -
493489-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1770 il fut demandé à chaque diocèse du royaume de France que les paroisses fournissent un recensement de leur population et le nombre de nécessiteux[57].

  • « Coubisou. Pop. 630. Combien de pauvres ? Il est plus aisé de dire combien il y a de riches : le fermier de M. le prieur et un cabaretier. Il y a cependant 10 maisons aisées qui peuvent vivre en usant de la plus scrupuleuse économie. 40 mendiants dans la paroisse et tout autant « d'étrangers. »
  • « Anglars. Pop. 607 h. Tous sont dans le besoin à l'exception de 7 à 8 maisons. 80 mendiants dans la paroisse. »
  • « Cabrespines. Pop. 1000 h. 376 pauvres. 200 ont besoin de secours ; 50 n'ont absolument rien ; 120 mendiants dans la paroisse. »

Sous l'Ancien Régime, Coubisou a plusieurs annexes : Nadaillac, Esparou et Engalenq. En 1790, Nadaillac est rattaché à Coubisou. Le 5 messidor an VIII, sur le plan administratif, la commune de Coubisou s'accroît des communes d'Anglars-Saint-Jean, du Causse, du Cayrol, de Briounès et de Cabrespines. Le , la réunion des communes de Coubisou et de celles d'Anglars, du Causse et de Cabrespines est maintenue. Coubisou perd le Cayrol rattaché à Espalion, Briounès rattaché à Montpeyroux ainsi qu'un territoire rattaché à Estaing. Le , un territoire distrait de la commune de Montpeyroux est rattaché à Coubisou. Le , La commune de Coubisou perd un territoire rattaché à Montpeyroux. Le , La commune de Coubisou perd la section d'Anglars rattachée à la commune du Cayrol. Le , L'arrondissement d'Espalion étant supprimé, la commune de Coubisou est rattachée à l'arrondissement de Rodez.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 208 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 462 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 1,6 % 5,9 % 6,7 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 283 personnes, parmi lesquelles on compte 81,6 % d'actifs (74,9 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 18,4 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 79 emplois en 2018, contre 88 en 2013 et 92 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 216, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].

Sur ces 216 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

37 établissements[Note 9] sont implantés à Coubisou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 37
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 40,5 % (17,7 %)
Construction 3 8,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 16,2 % (27,5 %)
Information et communication 2 5,4 % (1,5 %)
Activités immobilières 2 5,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 16,2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 5,4 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 37 entreprises implantées à Coubisou), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Viticulture[modifier | modifier le code]

Avant les ravages du phylloxera en 1865, la vigne faisait vivre la population. Coubisou fait partie de la plus petite cave coopérative de France née en 1997, elle regroupe 11 viticulteurs et 14 ha de la surface classée en VDQS Estaing. La cave Les Vignerons d'Olt' est situé à L'Escaillou.

Les membres de la Coopérative travaillent depuis de nombreuses années sur des thématiques liées au développement durable. Leur but est simple : pérenniser leurs exploitations et améliorer leurs revenus tout en prenant soin de leur terroir. Convaincus que leur avenir passe par toutes les facettes de leur métier, ils travaillent perpétuellement pour allier l’aspect économique, environnemental, et sociétal, afin d’atteindre un haut niveau d’excellence.

Toutes les décisions prises au quotidien concernant la gestion de la Coopérative incluent systématiquement les impacts, volontaires ou involontaires, que ceux-ci pourraient avoir sur l’environnement et les populations.

Les différents cépages utilisés sont, pour les vins blancs : le Mauzac et le Chenin et pour les vins rouges : le Gamay, le Pinot, le Cabernet franc et sauvignon, le Fer servadou (mansoi, cépage local), le Négret de Banhars, le Merlot, le Jurançon, l'Abouriou.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 91 59 49 38
SAU[Note 12] (ha) 1 710 1 853 1 832 1 753

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 59 en 2000 puis à 49 en 2010[60] et enfin à 38 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 710 ha en 1988 à 1 753 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 46 ha[60].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Védard[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Védard de Coubisoud date des XIIe et XVe siècles. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1978[62]. Elle possède un retable représentant une Vierge de Pitié du premier quart du XVe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1938[63].

Église Saint-Martin du Monastère-Cabrespines[modifier | modifier le code]

Il existe, au lieu-dit du Monastère-Cabrespines, de nombreuses croix dont celle de l’oratoire de 1540, à l’entrée du village.

L’église du XVe siècle renferme une pietà. Dans une des chapelles de l'église se trouve le tombeau des anciens seigneurs : c'est une niche pratiquée dans le mur, sous une arcature ogivale et fermée par une balustrade en pierre.

Chapelle Saint-Martial de Nadaillac[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Martial est de type archaïque, avec un chœur roman, une nef en berceau et un arc triomphal. À l'intérieur se trouve une statue représentant une Vierge à l'Enfant du XVe siècle, classée en 1988[66].

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Château de Cabrespines[modifier | modifier le code]

Le château de Cabrespines.

Le château de Cabrespines fut construit, durant le deuxième quart du XVIIe siècle, avec les pierres de l’ancienne forteresse qui fut démolie en 1628 sur ordre du prince de Condé. Il a fait l'objet d'une inscription en 1987 pour l'ensemble des pièces du premier étage avec leurs boiseries et leurs cheminées[67] qui a ensuite été abrogée[68]. Une nouvelle inscription a été entérinée en 2016 pour les façades et toitures du corps de logis sud, aux caves du logis, à la tour nord, au sol de la cour, aux murs de soutènement du flanc ouest, et au portail d'entrée[69].

Château de Tourruol[modifier | modifier le code]

Sur l’éperon du Tourruol, il reste les ruines d'un château fort du XIIIe siècle, réputé alors imprenable.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

En bordure de la RD 920, entre Nadaillac et Coubisou, le paysage d'anciennes terrasses laisse deviner le riche passé viticole de la région.

Comme plusieurs autres communes baignées par le Lot, Coubisou fait partie depuis 2008 — pour le Lot et sa rive droite[70] — d'un site Natura 2000, justifié par ses différents types d’habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages qui y sont recensés, sous la dénomination « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul » (zone spéciale de conservation FR7300874)[71].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • À l’Escalliou, la Maison de la Vigne, du Vin et des Paysages d’Estaing évoque la vie viticole de la commune.
  • Cave Coopérative des Vignerons D'Olt, dégustation des vins d’Estaing.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le capitaine Jean Raymond Costes
  • Antoine Ayral Du Bourg, né vers 1686, décédé le 29 novembre 1769 à Coubisou, Chevalier de Saint Louis
  • Claude Debertier, originaire d'Auvergne, curé de Coubisou à partir de 1780, devint après la Révolution, évêque constitutionnel du Rodez, et écrivit la constitution civile du clergé[72],[73]
  • Melchior, sieur de Balayssac, de la paroisse d'Espeyrac, mari de Catherine de Rivière, qui fut enseveli, le 18 octobre 1626, dans l'église de Coubisou.
  • Jean Molinié
  • Louis-Augustin de Bertin, docteur en théologie à la Sorbonne, conseiller d'État, prieur de Coubisou
  • Le château fort de Cabrespines fut pendant plusieurs siècles la résidence préférée des comtes de Rodez
  • Famille de Glandières de Brussac, propriétaire du château de Cabrespines pendant deux siècles, dont Augustin de Glandières (1801- 1903), maire de Coubisou de 1878 à 1881.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Léon Romieu), Estanh : Campuac, Cobison, Lo Nairac, Sebrasac, Vila Comtal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Estanh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-19-X, ISSN 1151-8375, BNF 36685849)
  • Marcel Carnus, Coubisou, Amicales des Enfants de Coubisou, , 221 p., in-8
  • Marcel Carnus (préf. A. Veyres), Le Monastere Cabrespines, Amicale des Enfants du Monastère-Cabrespines, , 202 p., in-8
  • Émile Vigarié (juge de paix), Guerre de 1914-1918. Livre d'or de l'Aveyron, publié sous les auspices du conseil général et sous la direction du Comité aveyronnais de renseignements aux familles : Tome I : Arrondissement d'Espalion. Arrondissement de Millau, Rodez, G. Subervie, , in-4° (BNF 34216126)
  • Henri Affre, Lettres à mes neveux sur l'histoire de l'arrondissement d'Espalion, vol. 2, Villefranche-de-Rouergue, Vve Cestan, , 2 vol. in-8° (BNF 30004703), p. 371 et suivantes
  • Jean-Michel Cosson et Jean-Philippe Savignoni, L'Aveyron secret : peurs, croyances, superstitions et autres histoires maudites et effrayantes, Romagnat, De Borée, , 311 p., couv. ill. en coul. ; 25 cm (ISBN 2-84494-332-2, BNF 40051488), p. 164
  • Jean Maurel, Rodez et son pays au temps des Lumières : chronique intime, Toulouse, J. Maurel, , 201 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 2-9508759-5-5, BNF 40933482), p. 24
  • Louis Lempereur, État du diocèse de Rodez en 1771, publié en vertu d'une décision du Conseil général de l'Aveyron, Rodez, L. Loup, , 775 p., in-4° (BNF 30789181)
  • Louis Molinier, Une famille Rouergate, à travers quatre siècles d'histoire (1598-1950), Paray-Vieille-Poste, Celer, , 211 p., in-8
  • Annales du Sénat et du Corps législatif: Volumes 1 à 2 - Page 59 " Projet de loi concernant la séparation du Cayrol"
  • Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis ... - Page 140 "30 mai - 5 juin 1866" Loi qui distrait les sections d'Anglars et le Cayrol a Coubisou

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Coubisou » (consulté le ).
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  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  3. Sandre, « la Coussane »
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  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  59. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
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  61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
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  65. Notice no PM12000259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
  66. « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM12000261, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
  67. notice Mérimée archivée
  68. notice Mérimée avec abrogation
  69. « Château de Cabrespines », notice no PA00094001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
  70. Carte de la zone Natura 2000 FR7300874, INPN, consulté le 22 août 2017.
  71. FR7300874 Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul, INPN, consulté le 22 août 2017.
  72. Coubisou, Marcel Carnus 1978
  73. Lettres à mes neveux sur l'histoire de l'arrondissement d'Espalion II Henri Affre - 1858 page 389