Crick-Sicks — Wikipédia

La Société Nationale des Orphéonistes Crick-Sicks à l'origine
La Société Nationale des Orphéonistes Crick-Sicks en 1852

La Société Nationale des Orphéonistes Crick-Sicks est une société orphéonique (un chœur d'hommes) basée à Tourcoing, dans le département du Nord.

Fondée en 1852 par Jean-Louis Rosoor, elle est la plus vieille société orphéonique de France[1].

Répertoire musical[modifier | modifier le code]

Depuis le début de sa formation, le répertoire des Crick-Sicks allie chants sacrés et chants profanes, reprenant des extraits d'opéras, des chants populaires ou des prières chantées.

Parmi ceux-ci, il convient de citer :

Formation[modifier | modifier le code]

Depuis leurs débuts, les Crick-Sicks comptent une trentaine de chanteurs actifs, alliant musiciens confirmés et amateurs[2], mais sont continuellement à la recherche de nouveaux talents.

La société est dirigée par un président, un sous-président et un directeur de chœur.

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Ils reçoivent le premier prix d'excellence à plusieurs concours internationaux, notamment sous la direction de Louis Rosoor[3].

En plus d'un siècle, les Crick-Sicks ont connu quelques concerts et auditeurs notables tels que :

En 1911, les Crick-Sicks reçoivent le titre de société nationale. Ils chantent le Te Deum à la fin de la Première Guerre mondiale à Notre-Dame de Paris.

Ils chantent l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 1924.

En 1992 les Crick-Sicks décident de créer un festival européen pour célébrer les 140 ans de la société auquel participent onze chorales des différents pays européens[4] ;

Ils ont également chanté une messe dominicale en direct sur la RTBF et inaugurent la réouverture de l'église Saint-Christophe de Tourcoing en 1998.

Les Crick-Sicks sont toujours actifs. Ils tournent essentiellement en France et en Belgique, organisent des concerts de commémoration de la guerre 1914-1918[5], sont toujours à la recherche de nouvelles voix pour enrichir la chorale.

Ils participent également au développement de nouveaux projets nationaux et internationaux.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Crick-Sicks, société orphéonique de Tourcoing », sur crick-sicks.fr (consulté le )
  2. « Nous rejoindre | Crick-Sicks », sur crick-sicks.fr (consulté le )
  3. Jules Rosoor, La musique à Tourcoing depuis le commencement du siècle, Tourcoing : Rosoor-Delattre, 1891
  4. « Crick-Sicks, une histoire d'amour entre un choeur d'hommes et la ville de Tourcoing », tourcoing.maville.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Crick sicks (choeur d'hommes) », sur OpenAgenda (consulté le )