Culture de l'Italie — Wikipédia

Feu d'artifice sur le Ponte Vecchio à Florence

La culture de l'Italie, pays de l'Europe du Sud, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (63 000 000, estimation 2017). La culture de l'Italie définit aussi ce que fut l'Italie depuis l'Antiquité, comme un des plus grands foyers culturels de l'Occident. Marquée par la civilisation étrusque et par la civilisation grecque, la péninsule fut le centre de l'Empire romain puis de l'Église catholique, et parallèlement, elle a été le berceau de l'Humanisme et de la Renaissance économique et artistique de l'Europe à la fin du Moyen Âge, au carrefour des civilisations de la Méditerranée.

Influences[modifier | modifier le code]

L'influence de l'Italie s'exerce de façon importante dans de nombreux domaines artistiques et tout particulièrement dans l'architecture, la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, la musique, la littérature et ceci de façon déterminante et continue au moins jusqu'au XVIIe siècle.

L'apport de l'Italie dans le domaine scientifique est aussi très important. Au XVIIe siècle les études de l'astronome et physicien Galilée donnent naissance à la science moderne. Le baromètre est inventé en 1644 par Evangelista Torricelli, la pile électrique par Alessandro Volta en 1800. Antonio Meucci est l'inventeur du téléphone. Guglielmo Marconi est l'inventeur de la radiodiffusion. Dans les années 1930 et 1940 le physicien Enrico Fermi apporte une contribution fondamentale à la construction du premier réacteur nucléaire.

On peut penser que l'environnement italien a favorisé l'émergence de ces génies. On peut penser, que les circonstances historiques, que les conditions naturelles (ses paysages renommés) et politiques (le morcellement de la péninsule entre de multiples États rivaux) de l'Italie favorisent de façon unique l'éclosion d'une culture raffinée.

De nombreux peuples divers et variés participent à l'élaboration de la culture qui ne peut être qualifiée d'italienne qu'à partir du Moyen Âge. Ce qualificatif ne peut en effet s'appliquer aux monuments et autres témoignages du passé que laissent en Italie les Étrusques, les Grecs les Celtes, les Ostrogoths, les Lombards, les Byzantins, les Arabo-musulmans en Sicile et les Normands dans le sud (y compris en Sicile), qui tous se sont fondus dans la nation moderne.

Quant aux Romains, leur empire et leur culture dépassent largement les frontières italiennes, et on ne peut réduire leur apport à celui de la péninsule. L'Italie a néanmoins un rôle hégémonique à l'intérieur de l'Empire romain, les premières racines de la nation italienne sont incontestablement romaines. L'Italie est une entité politique bien définie dès le Ier siècle av. J.-C. elle représente la métropole de l'empire, ses habitants jouissent seuls du titre de citoyen romain, avant que ce titre ne soit accordé aux habitants des provinces.

Mais ces multiples influences se sont mutuellement interfécondées et ont fait de l'Italie un pays exceptionnellement créatif.

Langues, peuples, cultures[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

Peuples[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Religion(s)[modifier | modifier le code]

Symboles[modifier | modifier le code]

Folklore et Mythologie[modifier | modifier le code]

Croyances[modifier | modifier le code]

Pratiques[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an Capodanno
6 janvier Épiphanie Epifania (la BEFANA)
Mobile Pâques Pasqua
Mobile Lundi de Pâques Lunedì dell'Angelo (Pasquetta)
25 avril Fête de la Libération Festa Della Liberazione 1945
1er mai Fête du Travail Festa del Lavoro
2 juin Fête de la République Festa della Repubblica 1946
15 août Assomption Assunzione (pop. Ferragosto)
1er novembre Toussaint Tutti i santi (Ognissanti)
8 décembre Immaculée Conception Immacolata Concezione
25 décembre Noël Natale
26 décembre Saint-Étienne Santo Stefano
31 décembre Saint-Sylvestre San Silvestro (n'est pas un jour férié officiel)

Un décret de 1985 fixe les fêtes religieuses (catholiques), en application de l'accord concordataire (art. 6) signé à Rome le 18 février 1984 entre la République italienne et le Saint-Siège, ratifié par la loi no 121 du  :

  • tous les dimanches
  • le 1er janvier, Maria Santissima Madre di Dio (Marie très sainte, mère de Dieu)
  • le 6 janvier, Epifania del Signore (épiphanie du Seigneur)
  • le 15 août, Assunzione della Beata Vergine Maria (assomption de la Vierge Marie)
  • le 1er novembre, tutti i Santi (toussaint)
  • le 8 décembre, Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria (immaculée conception)
  • le 25 décembre, Natale del Signore (noël du Seigneur)
  • le 29 juin, SS. Pietro e Paolo (saints Pierre et Paul), pour la commune de Rome.Il faut remarquer qu'un Pays à grande majorité catholique comme l'Italie ne compte pas, parmi les fêtes officielles, l'Ascension et la Pentecôte.
  • La plus grande association du culte en Italie est l'Église catholique romaine, suivie de très loin par les Assemblee di Dio, qui sont des communautés pentecostales, et les Témoins de Jéhovah. Mais les deux autres religions institutionnelles sont les juifs et les valdesi (vaudois) (des protestants avant la lettre, réfugiés de France et de Suisse).

La Sagra[modifier | modifier le code]

Course de chevaux au Palio de Sienne

Entre fête religieuse et fête païenne, la Sagra est l'occasion de nombreux prétextes saisonniers.

Le Palio[modifier | modifier le code]

Société[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Étiquette[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]

État[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Stéréotypes[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Cuisine(s)[modifier | modifier le code]

Boisson(s)[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Activités physiques[modifier | modifier le code]

Jeux populaires[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Arts martiaux[modifier | modifier le code]

  • Arts martiaux en Italie

Média[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Internet (.it)[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Littérature contemporaine[modifier | modifier le code]

Quelques auteurs[modifier | modifier le code]

Artisanat[modifier | modifier le code]

Arts graphiques[modifier | modifier le code]

Design[modifier | modifier le code]

Machine à écrire Olivetti de Marcello Nizzoli (1950)
Appareil radio Brionvega

Pour beaucoup de créateurs, l'Italie reste la patrie du design (Disegno industriale), le design italien.

Aussi sensible dans le domaine industriel (automobiles de luxe) que dans celui de l'ameublement de bureau, le design italien s'exerce et s'est exercé autant sur tous les objets de la vie quotidienne comme les ustensiles de cuisine (les cafetières), le mobilier (les tables, les chaises, les lampes) et en a laissé des traces sensibles.

La formation au design en Italie s'appuie sur des établissements de formation réputés, sur des écoles d'avant-garde, des universités et des salons où les projets peuvent s'exprimer.

La production actuelle est très diversifiée et on associe le style italien à l'alliance de la créativité artistique à une très forte rigueur conceptuelle.

L’Italie est désignée comme étant « La patrie du Design ». Le design italien est très particulier car il s’applique notamment sur des objets du quotidien qui ne nous sont pas indispensables (cafetières, lampe de chevet…).

Textiles, cuir, papier[modifier | modifier le code]

Mode[modifier | modifier le code]

La mode italienne est représentée par ses marques connues telles que Giorgio Armani, Byblos (conçu par Manuel Facchini), Bottega Veneta, Roberto Cavalli, costume national, Brunello Cucinelli, Diesel (créé par Andreas Melbostad tant que la ligne Black Gold est concernée), Dolce & Gabbana, Etro, Fay (dirigé par Arthur Arbesser), Fendi (précédemment dirigé par Karl Lagerfeld pour les vêtements féminins et prêt-à-porter et par Silvia Venturini Fendi pour les accessoires et les lignes pour hommes), Salvatore Ferragamo (conçu par Paul Andrew pour les vêtements et les chaussures pour femmes et Guillame Meilland pour les lignes pour hommes), Fiorucci, Frankie Morello, Genny (conçu par Sara Cavazza Facchini), Gucci (réalisé par Alessandro Michele), Hogan, Iceberg (réalisé par James Long), Kiton, La Perla (réalisé par Julia Haart), Loro Piana, Marni (fondé par Consuelo Castiglioni et maintenant réalisé par Francesco Risso), Antonio Marras, Missoni, Moncler, Moschino (réalisé par Jeremy Scott), MSGM (réalisé par Massimo Giorgetti), N ° 21 (créé par Alessandro Dell'Acqua), Prada, Richmond, Ermanno Scervino, Tod's (conçu par Andrea Incontri en ce qui concerne les lignes pour hommes), Trussardi, Valentino (réalisé par Pier Paolo Piccioli) et Versace (réalisé par Donatella Versace) [5], pour nommer les plus significatifs.. L'élégance et le respect d'un « conservatisme » associé à la mode d'aujourd'hui par ces grandes marques italiennes démontre par leur succès mondial que l’élégance peut aussi être audacieuse, confortable et même fonctionnelle. Si Milan est devenue capitale de la mode en Italie vers 1970, Florence avait acquis cette position précédemment durant un temps. Position qu'elle dispute à Paris, toutes deux étant deux villes phares de la mode.

Le goût pour le paraître, le soin que les Italiens portent à leur apparence sont des caractéristiques très italiennes qui inscrivent la mode dans toute la culture italienne.

Bois, métaux[modifier | modifier le code]

Poterie, céramique, faïence[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie[modifier | modifier le code]

Espace[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Les arts plastiques à travers leurs différents mouvements historiques byzantin, gothique, Renaissance, maniériste, baroque, rococo, néoclassique

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Exemples d'œuvres de type maniériste :

L’époque du style « maniérisme » à Udine (Région Frioul-Vénétie Julienne) a donné la Tour de l’Horloge de Giovanni da Udine et le Portique Saint-Jean de Bernardino da Morcote.

Par ailleurs, à voir :

Architecture[modifier | modifier le code]


Photographie[modifier | modifier le code]

Graphisme[modifier | modifier le code]

Arts du spectacle[modifier | modifier le code]

Musique(s)[modifier | modifier le code]

Danse[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …

Pour le domaine de la marionnette, on relève : Arts de la marionnette en Italie, sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).

La tradition des théâtres de marionnettes est ancienne[3]. Chaque ville avait son personnage préféré. Les plus connus, encore aujourd'hui, sont les Napolitains Pulcinella et Scaramuccia. Outre les théâtres ambulants utilisant des pupazzi (marionnettes à gaine), il y avait des théâtres fixes, comme le théâtre Fiano à Milan, présentant des fantoccini (marionnettes à fils), le théâtre des burattini à Rome (marionnettes à tête de bois), qui jouaient des comédies, des mélodrames et des spectacles de danse[3].

Actuellement en Italie centrale la compagnie de marionnettes (marionnettes siciliennes) Art G.Botta est active[4].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit :

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

  • 2008 : Le Canto a tenore, chant pastoral sarde[5],
  • 2008 : Le théâtre de marionnettes sicilien Opera dei Pupi[6],
  • 2012 : Le savoir-faire traditionnel du violon à Crémone[7],
  • 2013 : La diète méditerranéenne (Chypre – Croatie – Espagne – Grèce – Italie – Maroc – Portugal)[8],
  • 2013 : Les processions de structures géantes portées sur les épaules[9],
  • 2014 : La pratique agricole traditionnelle de la culture de la « vite ad alberello » (taille de la vigne en gobelet) de la communauté de Pantelleria[10],
  • 2017 : L'art du pizzaiolo napolitain[11],
  • 2018 : L'art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques[12](Croatie, Chypre, France, Grèce, Italie, Slovénie, Espagne et Suisse).

Registre international Mémoire du monde[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 10/01/2016) :

Elle comprend, outre les grandes œuvres de la culture médiévale, les fruits de la tradition classique latine, grecque, hébraïque et arabe. C’est un exemple unique de bibliothèque du Quattrocento, au seuil de l’invention de l’imprimerie.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Corrado Augias, L'Italie expliquée aux Français, Flammarion, 2011, 120 p. (ISBN 978-2081264359)
  • Olivier Doubre et Jean-Claude Renard, Italie : histoire, société, culture, la Découverte, Paris, 2012, 221 p. (ISBN 978-2-7071-7133-7)
  • Michel Feuillet, Les 100 mots de l'Italie, Presses universitaires de France, Paris, 2013, 127 p. (ISBN 978-2-13-061771-6)
  • Charles L. Killinger, Culture and Customs of Italy, Greenwood Publishing Group, Westport., Conn., 2005, 246 p. (ISBN 9780313324895)
  • Curzio Malaparte, Ces chers Italiens (traduit de l'italien par Mathilde Pomès), Les Belles lettres, Paris, 2013 (publ. posthume en italien 1961), 187 p. (ISBN 978-2-251-20036-1)
  • (it) Cinzia Medaglia et Filippo Medaglia, Spazio civiltà : civiltà italiana per stranieri, Loescher, Turin, 2013, 177 p. (ISBN 978-88-58-30458-7)
  • Alberto Toscano, Sacrés Italiens !, A. Colin, Paris, 2014, 219 p. (ISBN 978-2-200-27529-7)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • L'Italie au fil de l'eau. de Crémone à Venise, collection Croisières à la découverte du monde, 2007, 58 min (DVD)
  • Italie du Nord, Terre des Arts, collection images et cultures du monde, 2015, 110 min (DVD)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « LES MARQUES D’EAUX MINÉRALES ITALIENNES », sur boisson-sans-alcool.com (consulté le ).
  2. « Daria et son double, Antonio », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Les marionnettes en Italie
  4. (it) « Showgroup - Vetrina di Pupi Italici Art G. Botta », sur Showgroup - Ready to be WOW! (consulté le ).
  5. « UNESCO - Le Canto a tenore, chant pastoral sarde », sur unesco.org (consulté le ).
  6. « UNESCO - Le théâtre de marionnettes sicilien Opera dei Pupi », sur unesco.org (consulté le ).
  7. « UNESCO - Le savoir-faire traditionnel du violon à Crémone », sur unesco.org (consulté le ).
  8. a et b « UNESCO - La diète méditerranéenne », sur unesco.org (consulté le ).
  9. « UNESCO - Les processions de structures géantes portées sur les épaules », sur unesco.org (consulté le ).
  10. « UNESCO - La pratique agricole traditionnelle de la culture de la « vite ad alberello » (taille de la vigne en gobelet) de la communauté de Pantelleria », sur unesco.org (consulté le ).
  11. « UNESCO - L'art du pizzaiolo napolitain », sur unesco.org (consulté le ).
  12. « UNESCO - L'art de la construction en pierre sèche : savoir-faire et techniques », sur unesco.org (consulté le ).
  13. « La Bibliothèque de Malatesta Novello / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).
  14. « La Corvina (Bibliotheca Corviniana) / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).
  15. « Archives historiques du diocèse de Lucca / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).
  16. « unesco.org/new/fr/communicatio… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. « Le travail de Fray Bernardino de Sahagún / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).
  18. « Codex Purpureus Rossanensis / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).
  19. « La collection des calendriers de Barbanera / Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture », sur unesco.org (consulté le ).