Culture du Suriname — Wikipédia

Spectacle de théâtre d'ombres javanais wayang kulit au Suriname

La culture du Surinam est très diversifiée et dynamique et a de fortes influences asiatiques, africaines et européennes. De plus, le Suriname étant une ancienne colonie des Pays-Bas, il entretient des liens culturels étroits avec ce pays. La population est composée de l'apport de personnes originaires des Pays-Bas, d'Inde, d'Afrique, de Chine et d' Indonésie ainsi que des peuples autochtones qui vivaient dans la région avant l'arrivée des colonisateurs européens. 90% des habitants du Suriname ont des ancêtres qui viennent d'autres pays et régions.

Langues et peuples[modifier | modifier le code]

Les locuteurs des langues de ce pays se partagent entre une quinzaine de langues dont les plus importantes sont le créole surinamien à base d'anglais (120 000) appelé aussi sranan tongo, l'hindi appelé « sarnami hondi » ou hindoustani (150 000), le javanais appelé « surinamien javanais » (60 000), le créole guyanais (50 000), quelques langues amérindiennes dont le ndjuka ou aukaans (25 000), ou marronnes dont le créole saramaccan (23 000), mais aussi le chinois hakka (6 000), le néerlandais (1 000), etc.

Plus de 120 000 locuteurs parlent le créole surinamien ou sranan tongo comme langue seconde et 100 000, le néerlandais.

Tradition[modifier | modifier le code]

Religion[modifier | modifier le code]

Croyances[modifier | modifier le code]

  • Soucougnan, Soucouyant ou Asema, équivalent de Lougarou
  • Obeah, sorcellerie surtout en milieu marron, avec sortilèges wisi
  • "wisi", sorcellerie, pratiquée par un "wisiman"
  • Baclou, créature légendaire créole (Guyanes), responsable d'une forme de possession

Société[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Média[modifier | modifier le code]

Éducation et recherche[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Artisanat[modifier | modifier le code]

  • Céramistes : Jules Chin A Foeng, Ro Heilbron, Soeki Irodikromo, Rini Shtiam
  • Orfèvre(s) : Reinier Chin a Loi (1920-1976)
  • kotomisi (en) ou koto, vêtement traditionnel des femmes créoles au Suriname

Arts visuels[modifier | modifier le code]

  • Artistes réputés : Leo Glans (1911-1980), Soeki Irodikromo (1945-), Stuart Robles de Medina (1930-2006), Gerrit Schouten (1779-1839), Erwin de Vries (1929-)
  • Dessinateurs : Anand Binda, Jules Chin A Foeng, Ruben Karsters, Iléne Themen, Paul Woei
  • Peintres : Reinier Asmoredjo, Anand Binda, Jules Chin A Foeng, Ron Flu, Rudi Getrouw, Leo Glans, Ed Hart, Nola Hatterman, Ro Heilbron, Soeki Irodikromo, Remy Jungerman, Ruben Karsters, Rinaldo Klas, John Lie A Fo, Guillaume Lo A Njoe, Obentiye, Stuart Robles de Medina, George Gerhardus Theodorus Rustwijk, George Struikelblok, Iléne Themen, Evita Tjon A Ten, Wilgo Vijfhoven, Willem Eduard Herman Winkels, Paul Woei, Dorothee Wong Loi Sing
  • Sculpteurs : Jules Chin A Foeng, Stuart Robles de Medina, Paul Woei
  • Photographes : Augusta Curiel, Raúl Neijhorst, George Gerhardus Theodorus Rustwijk, Paul Woei

Arts de scène[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Le pays est connu pour sa musique kaseko et pour sa tradition indo-caribéenne. Il s'agit d'une fusion musicale de nombreux styles populaires et folkloriques issus d'Afrique, d'Europe et d'Amérique. Elle s'est développé dans les années 1900. Elle est liée à d'autres styles locaux comme kawina; comme eux, ils utilisent l'expression et le style de contrafrase accompagné de rythmes complexes. Les instruments comprennent des tambour, du saxophone, de la trompette et du trombone.

Kaseko a d'abord évolué à partir de Bigi Poku, qui était un style des années 1930 exécuté en les festivals, fortement influencé par le jazz Dixieland. Plus tard, le calypso, la samba, le rock 'n' roll et d'autres styles ont laissé une influence. Dans les années 1970, les expatriés surinamais, vivant aux Pays-Bas, popularisent le kaseko.

  • Musique du Suriname (en)
  • Compositeurs : Albert Helman, Johannes Nicolaas Helstone, Eddy Snijders, Herman Snijders, Surianto, Giorgio Tuinfort
  • Musiciens : Clarence Breeveld, Dyna (dj), Albert Helman, Noeki André Mosis, Lodewijk Parisius, Eddy Veldman, Stephen Westmaas, Max Woiski sr.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Centre historique de Paramaribo

Musées[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 17/01/2016) : Liste du patrimoine mondial au Suriname.

Registre international Mémoire du monde[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 17/01/2016) :

  • 2011 : Patrimoine documentaire d'ouvriers indiens sous contrat (Fidji, Guyane, Suriname, Trinité-et-Tobago)[4],
  • 2011 : Archives de la Compagnie néerlandaise des Indes Occidentales (Westindische Compagnie) (Pays-Bas, Brésil, Ghana, Guyana, Antilles néerlandaises, Suriname, Royaume-Uni, États-Unis d'Amérique)[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Eugenio van Maanen, Colonial heritage and ethnic pluralism: its socio-psychological meaning in a multiethnic community : the case of Paramaribo, Surinam, Breda, NRIT Media, 2011, 344 p. (ISBN 978-90-75923-67-4) (texte remanié d'une thèse)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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  • (en) Suriname (Countries and their Cultures)

Notes et références[modifier | modifier le code]