Cyril Connolly — Wikipédia

Cyril Connolly
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Fonction
Booker Prize judge (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Balliol College
Collège d'Eton
St Cyprian's School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Matthew William Kemble Connolly (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Muriel Vernon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Barbara Skelton (en) (de à )
Deirdre Craig (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Cressida Connolly (en)
Matthew Connolly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Bibliothèque de l'université de Leeds (d) (Elliott Collection MS Connolly)
University of Victoria Special Collections and University Archives (d) (SC177)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Cyril Vernon Connolly ( - ) est un écrivain et critique littéraire britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cyril Connolly nait à Coventry, dans le Warwickshire, d'une famille anglo-irlandaise. Il fait ses études à la St Cyprian's School (où il croise Cecil Beaton), située à Eastbourne, dans le Sussex de l'Est, puis au collège d'Eton. George Orwell, son camarade de classe à St Cyprian's et à Eton, reste son ami toute sa vie durant. Connolly poursuit ses études supérieures au Balliol College.

Contributeur régulier à l'hebdomadaire de gauche New Statesman dans les années 1920 et 1930, il dirige de 1939 à 1950 le magazine littéraire Horizon en compagnie de Stephen Spender et de Peter Watson. Après avoir été en 1942-1943 le directeur de la rédaction de The Observer, il est, de 1952 jusqu'à sa mort, le responsable des pages littéraires du Sunday Times en même temps que Raymond Mortimer.

Connolly se marie trois fois : en 1930 avec Jean Bakewell (qui épouse ensuite Laurence Vail, ex-mari de Peggy Guggenheim) ; en 1950 avec Barbara Skelton ; et en 1959 avec Deirdre Craven, petite-fille de James Craig, 1er vicomte Craigavon.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Cyril Connolly n'écrit qu'un seul roman,The Rock Pool (1935), texte satirique qui reçoit un accueil favorable. Peut-être son œuvre la plus connue est-elle l'autobiographie qui constitue la seconde moitié de Enemies of Promise (1938), où il explique son incapacité à écrire le chef-d'œuvre que tous attendaient de lui – y compris lui-même. Son livre suivant, The Unquiet Grave, publié sous le pseudonyme de « Palinurus », est également digne d'intérêt.

C'est sans doute en tant que critique littéraire que Connolly marque son époque. À l'instar d'Edmund Wilson aux États-Unis, il exerçe une influence considérable sur le public, notamment lors de la publication en 1965 de son essai sur les « 100 livres clés de la période 1880-1950 ». Spirituel, malicieux, parfois acide, il forme le goût de toute une génération de lecteurs. En tant que rédacteur en chef d'Horizon, il offre une tribune à un vaste assortiment de nouveaux auteurs. Kenneth Tynan, dans le numéro du Harper's Bazaar de , définit le style de Connolly comme « l'un des plus scintillants de tout le patrimoine littéraire anglais ».

Depuis 1976, les archives de Cyril Connolly et sa bibliothèque personnelle, qui comprend plus de 8 000 volumes, se trouvent à l'université de Tulsa, dans l'Oklahoma.

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages traduits en français[modifier | modifier le code]

  • Les Diplomates disparus, Salvy, 1989
  • Le Tombeau de Palinure, préface de Patrick Mauriès, Fayard, 1990 ; LGF
  • Marée basse, Christian Bourgois, 1991 ; 10/18
  • James Bond tourne casaque, Gallimard, 1993
  • Meurtre au Gassendi Club, Gallimard, 1993
  • La Chute de Jonathan Edax, Gallimard, 1996
  • Joyeux lits de mort, Gallimard, 1997
  • Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain, LGF, 2000

Ouvrages en langue anglaise[modifier | modifier le code]

  • The Rock Pool, 1935 (fiction)
  • Enemies of Promise, 1938
  • The Unquiet Grave, 1944
  • The Condemned Playground, 1945 (collection)
  • The Missing Diplomats, 1952
  • The Golden Horizon 1953 (ed., compilation from Horizon)
  • Les Pavillons: French Pavilions of the Eighteenth Century,1962 (with Jerome Zerbe)
  • Previous Convictions, 1964 (collection)
  • The Modern Movement: 100 Key Books From England, France, and America, 1880–1950, 1965
  • The Evening Colonnade 1973 (collection)
  • A Romantic Friendship, 1975 (letters to Noel Blakiston)
  • Cyril Connolly: Journal and Memoir, 1983 (Edited by D. Pryce-Jones)
  • Shade Those Laurels, 1990 (fiction, completed by Peter Levi)
  • The Selected Works of Cyril Connolly, 2002 (edited by Matthew Connolly) Volume One: The Modern Movement: Volume Two: The Two Natures
  • Cyril Connolly? No, Semi-Carnally 1980

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clive Fisher (1995) : Cyril Connolly, St Martin’s Press, New York, (ISBN 0-312-13953-5)
  • Jeremy Lewis (1995) : Cyril Connolly, A Life, Jonathan Cape, London, (ISBN 0-224-03710-2)
  • Michael Shelden (1989) : Friends of Promise: Cyril Connolly and the World of Horizon, Hamish Hamilton/Harper & Row, (ISBN 0-06-016138-8)
  • Jeannine Hayat, « Palinure à Grimaud. Les destinées parallèles de Cyril Connolly et de Bernard Frank », Les Temps Modernes (n° 645-646) /4,‎ , p. 137-162 (lire en ligne)

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]