Démographie de la Moldavie — Wikipédia

Démographie de la Moldavie
Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Dynamique
Population 3 437 720 hab.
(2018)[1]
Évolution de la population −1,06 % (2018)[2],[3]
Indice de fécondité 1,57 enfant par [4]
(2018)[5]
Taux de natalité 11,2  (2018)[6],[7]
Taux de mortalité 12,6  (2018)[8],[9]
Taux de mortalité infantile 11,7  (2018)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance 71,3 ans (2018)[11]
Hommes : 67,4 ans
Femmes : 75,4 ans
Âge médian 37 ans (2018)[12]
Hommes : 35,3 ans
Femmes : 38,9 ans
Structure par âge 0-14 ans : 18,29 %
15-64 ans : 68,63 %
65 ans et plus : 13,08 %
Sex-ratio (2018)
Population totale 95 /100
À la naissance 106 /100
Par tranche d'âge 0-14 ans : 106 /100
15-24 ans : 108 /100
25-54 ans : 102 /100
55-64 ans : 85 /100
65 ans et + : 64 /100
Flux migratoires (2018)
Taux de migration −9,3 
Composition linguistique (2004)
Roumain/Moldave 75,2 %
Russe 16 %
Ukrainien 3,8 %
Gagaouze 3,1 %
Composition ethnique (2014)
Roumains/Moldaves 82,1 %
Ukrainiens 6,6 %
Gagaouzes 4,6 %
Russes 4,1 %
Bulgares 1,9 %
Autres 0,7 %
Composition religieuse (2014[13])
Christianisme orthodoxe 90,1 %
Christianisme protestant 2,2 %

La démographie de la république de Moldavie a longtemps été caractérisée par une forte natalité, aujourd'hui en baisse, par une forte densité de population (une des plus fortes de l'ancienne URSS - Jacques Fournier parlait de compétition de natalité entre autochtones et colons[14]) et par un fort taux d'expatriations, certaines voulues (le travail autre qu'agricole manquait), d'autres subies (la politique soviétique visant à réduire le pourcentage de Moldaves et à augmenter celui des Slaves). Aujourd'hui, les traces de ce passé sont visibles dans la structure démographique du pays, tandis que l'expatriation économique (principalement des Moldaves, souvent moins qualifiés et donc moins payés) se poursuit.

Population[modifier | modifier le code]

La république de Moldavie (hors la « république moldave du Dniestr » autoproclamée, dite Transnistrie) compte 3 388 000 habitants, selon le recensement de 2004, en baisse de 208 000 habitants (pour la plupart, expatriés) par rapport à 1989. Au total, on peut supposer que la population de la république de Moldavie, atteint en 2005 un peu moins de 3 455 000 habitants.

Le recensement de 2014 montre que la population est passé à 2,9 millions d'habitants, hors Transnistrie et en incluant les citoyens habitant à l'étranger. La population est encore à majorité rurale. Alors que Chișinău a perdu 90 000 habitants et ne compte plus que 500 000 habitants[15].

Composition ethnique[modifier | modifier le code]

Carte du recensement de 2004 en république de Moldavie : Romanophones : violet clair déclarés Moldaves, violet foncé déclarés Roumains ; Slavophones : marron Ukrainiens, jaune Russes, rose Bulgares, pourpre Polonais ; Autres : rouge Gagaouzes, bleu Juifs, orange Roms et gris autres nationalités.
Composition ethnique entre lors des recensements de 1959 et 2014
Groupe ethnique 19591 19702 19793 19894 20045 20145
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Moldaves8 1 886 566 65,4 2 303 916 64,6 2 525 687 63,9 2 794 749 64,5 2 742 231 69,6 2 068 058 75,1
Roumains8 1 663 0,1 1 581 0,0 1 657 0,0 2 477 0,1 73 529 1,9 192 800 7,0
Ukrainiens 420 820 14,6 506 560 14,2 560 679 14,2 600 366 13,8 442 475 11,2 181 035 6,6
Gagaouzes 95 856 3,3 124 902 3,5 138 000 3,5 153 548 3,5 151 596 3,8 126 010 4,6
Russes 292 930 10,2 414 444 11,6 505 730 12,8 562 069 13,0 369 896 9,4 111 726 4,1
Bulgares 61 652 2,1 73 776 2,1 80 665 2,0 88 419 2,0 79 520 2,0 51 867 1,9
Roms 7 265 0,3 9 235 0,3 10 666 0,3 11 571 0,3 12 778 0,3 9 323 0,3
Juifs 95 104 3,3 98 062 2,7 80 124 2,0 65 799 1,5 4 867 0,1 1 600 0,05
Polonais 4 783 0,2 4 899 0,1 4 961 0,1 4 739 0,1 4 174 0,1 1 400 0,05
Autres 17 838 0,6 31 498 0,9 41 587 1,1 51 623 1,2 57 613 1,5 10 900 0,5
Total 2 884 477 3 568 873 3 949 756 4 335 360 3 938 679 2 998 2355
1 Source: [1]. 2 Source: [2]. 3 Source: [3]. 4 Source: [4]. 5 Source: [5]. 8Les roumanophones citoyens de la Moldavie, comme ceux d'Ukraine, peuvent au choix se déclarer « Moldaves » ou « Roumains » (ce qui suscite des confusions avec les citoyens roumains vivant en Moldavie, et des controverses politiques).
Diagramme des langues usuelles au recensement de 2014.

Recensements comparés[modifier | modifier le code]

Selon les différents recensements,

  • en 1970 : 69 % des habitants de la Moldavie ont déclaré que le moldave (nom du roumain en URSS) était leur langue maternelle.
  • en 1989 : il y avait 88 419 Bulgares en république de Moldavie.
  • en 1992 : 4 305 immigrants vers Israël depuis la république de Moldavie constituaient 7,1 % des immigrants ex-soviétiques vers Israël cette année-là. Simultanément, 60 % des achats de terrains et d'immeubles par des étrangers en Moldavie étaient le fait de citoyens israéliens.
  • en 2004 : il y avait 65 072 Bulgares selon le recensement.
  • en 2006 : 79 % des roumanophones usuels de Moldavie ont déclaré leur langue « moldave » (dont 63 % l'ont déclarée comme langue maternelle), et 2,2 % l'ont déclarée « roumaine » ; 27 % on déclaré le russe ou l'ukrainien comme langue maternelle, et 100 % ont déclaré pouvoir comprendre et parler le russe, « langue de communication inter-ethnique » (язык межнационального общения, limba de comunicare interetnică).

Historique du peuplement[modifier | modifier le code]

Sources[16],[17]

L'implantation humaine date du paléolithique, mais, en dehors des vallées des principaux cours d'eau (Prut, Răut et Dniestr), elle a été sporadique en raison du climat (périodes de sécheresse pluriannuelle) et d'invasions venues des steppes de l'est (peuples de cavaliers nomades). Les deux phénomènes sont d'ailleurs liés. La végétation aussi a évolué selon ces aléas : lors des périodes plus humides à peuplement sédentaire, les forêts (codri), les prés (pășuni) et les cultures (ogoare) progressaient, tandis que lors des périodes sèches à passage de peuples nomades, c'étaient les steppes à chardons. À chaque période sèche, les populations autochtones, à commencer par les Gétodaces et parmi ceux-ci, les Carpiens (qui ont laissé leur nom aux Carpates) et en finissant par les roumanophones actuels, se sont réfugiées sur les piémonts des Carpates orientales ou dans le Codru (plus arrosés en raison de leur altitude), puis, les pluies revenues, ont repeuplé le pays en creusant des puits et en refondant des villages et des villes, tout en assimilant au passage les minorités installées lors des invasions.

L’avant-dernière grande invasion ayant dépeuplé le pays (mentionné comme loca deserta ou terra sine incolis sur les cartes de l’époque) fut celle des Tatars/Mongols au XIIIe siècle, puis le repeuplement moldave s'est effectué au XIVe siècle, conclu par l’unification des petits voïvodats en une Principauté de Moldavie[18].

La dernière, au XIXe siècle et XXe siècle, est la seule à ne pas être due à des causes climatiques mais politiques : l’annexion russe de 1812 et surtout l’annexion soviétique de 1940 et la Seconde Guerre mondiale se sont traduites par la déportation-disparition de près d’un demi-million d'habitants (soit un sixième des habitants : déportation stalinienne des Moldaves, rapatriement forcé des populations germaniques, Shoah), qui cette fois n'ont pas été remplacés par des autochtones redescendus des Carpates ou du Codru, mais par des colons venus de toute l’URSS (mais surtout de Russie et d’Ukraine) dont les descendants forment aujourd'hui près d'un tiers de la population du pays[19].

L'urbanisation moderne a commencé sous le régime impérial russe avec la construction des chemins de fer et de villes nouvelles, à larges rues et plan en damier, à côté des anciennes bourgades moldaves serrées autour de leurs vieilles forteresses ou de leurs églises fortifiées. En l'absence d'exode rural au XIXe siècle, le peuplement de ces villes nouvelles s'est surtout fait à partir du reste de l'Empire russe ou même à partir de la Galicie autrichienne, avec d'importantes populations russes, arméniennes, polonaises, juives et grecques. Au XXe siècle elle s'est ralentie à l'époque du royaume de Roumanie, avec un début d'exode rural, pour reprendre massivement sous le régime soviétique, avec deux sources de peuplement : d'une part un exode rural croissant lié à l'industrialisation, d'autre part l'immigration des colons non-moldaves, sources qui font aujourd'hui des villes moldaves des cités bilingues roumain-russe. Les principales sont : Chișinău (en russe Кишинев = Kichinev), Bălți (en russe Бэлць = Beltsy), Tighina (Бендерь = Bender) et Tiraspol (Тирасполь).

Structure ethnique[modifier | modifier le code]

Sur l'ensemble des habitants actuels de la république de Moldavie, 3,3 millions sont roumanophones (77 %), 450 000 sont ukrainiens (10 %), 340 000 sont russes (8 %), un peu plus de 100 000 sont gagaouzes (2,3 %) et presque 100 000 sont des minorités plus petites (roms, bulgares, juifs, tatars, etc.). Ces chiffres correspondent aux revendications de ces communautés ethniques.

La région est aux limites de deux aires linguistiques : celle latine de la majorité roumanophone (qui a eu le choix de se déclarer Moldave ou Roumaine) et celle slave où dominent les minorités russe et ukrainienne. Cette situation s'est instaurée depuis 1812, année où l'Empire russe occupe la Moldavie orientale à la suite d'un traité avec l'Empire ottoman. Au brassage de cultures et aux vagues migratoires se sont ajoutées au XXe siècle les tragédies de la déportation organisée contre les Roms et les Juifs par le régime Antonescu (le « Pétain roumain » comme il se qualifiait lui-même) et contre les roumains par l'URSS[20] qui a également intensifié la colonisation russe. Le recensement ne tient pas compte du fait que la quasi-totalité des roumanophones et une fraction des slavophones, soit 70 % de la population, est bilingue (roumain – russe), 30 % seulement étant unilingues (roumain seul ou, plus souvent, russe ou ukrainien seul). C'est pourquoi, selon les recensements et les auteurs, depuis 1910, la proportion de la majorité moldave roumanophone varie de 56 % à 79 %.

Avant les bouleversements démographiques de la Seconde Guerre mondiale et de l'après-guerre, la population était constituée de Moldaves roumanophones, de Ruthènes ukrainiens, de Russes blancs, de Bulgares, d'Allemands de Bessarabie, de Gök-Oguz ou gagaouzes, de Grecs, d'Arméniens et de Juifs ashkénazes. Les roumanophones pouvaient alors se définir à la fois comme Roumains (appartenance culturelle et linguistique) et comme Moldaves (appartenance géographique). Aujourd'hui, par l'application des articles 12 et 13 de la Constitution moldave, ils doivent choisir de se définir soit comme Roumains soit comme Moldaves, mais s'ils font le premier choix, ils sont considérés comme une minorité nationale dans leur propre pays. Selon Moldpres, seuls 2,2 % se sont déclarés roumains, tandis que 8 % des citoyens se déclarent ukrainiens, 5,9 % russes, 4,4 % gagaouzes (population turcophone chrétienne), et la très grande majorité (près de 80 %) se désignent comme « moldaves » (aux recensements précédents, les roumanophones oscillaient entre 63 et 67 %). Il semblerait donc, à la grande satisfaction du gouvernement communiste au pouvoir jusqu'en 2009 (l'ancien président Voronin est lui-même un ukrainien, ancien membre du PC de l'URSS), que la très grande majorité des roumanophones et une partie des slavophones aient choisi de se déclarer de « langue moldave » : un exemple qui, transposé à la Belgique par exemple, donnerait 99 % de locuteurs de la « langue belge » parmi les Wallons, et 20 % parmi les Flamands. Ces résultats ne concernent pas la « république » Pridniestréenne ou Transnistrie.

Inscription bilingue en gare de Chișinău.

Si le critère linguistique semble prêter à une grande confusion à cause des choix politiques, celui ethnique est un peu plus clair : les ethnologues[21] estiment que les Moldaves (c'est-à-dire l'ensemble des citoyens de la République, selon le droit du sol qui est aussi le droit international) sont, selon leurs traditions populaires, leurs coutumes, la toponymie de leurs villages, l'identité qu'ils revendiquent eux-mêmes en privé et l'histoire de leurs familles et de leurs terroirs : pour 3 millions des Roumains, pour 250 000 des Ukrainiens, pour 120 000 des Gök-Oğuzs, pour 120 000 des Russes, et plusieurs milliers de Bulgares, Polonais, Juifs, Tatars, Roms… Dans la république séparatiste de Transnistrie vivent environ 250 000 Russes, 220 000 Ukrainiens, 177 635 Roumains et des minorités plus petites.

Émigration[modifier | modifier le code]

Selon des chiffres officieux[réf. nécessaire], environ un quart de la population active a émigré à l'étranger (Pays d'Europe occidentale principalement, Russie et Ukraine) soit un taux migratoire net de -25 %. Les roumanophones choisissent surtout la Roumanie, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, les slavophones surtout les pays ex-soviétiques, la Pologne et l'Allemagne. Par ailleurs, environ 150 000 citoyens moldaves ont également obtenu le citoyenneté roumaine et/ou russe ou ukrainienne.

Le film documentaire autrichien Mama Illegal de Ed Moschitz, sorti en 2011, traite de l'émigration moldave.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  2. Le taux de variation de la population 2018 correspond à la somme du solde naturel 2018 et du solde migratoire 2018 divisée par la population au 1er janvier 2018.
  3. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  4. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018.
  5. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  6. Le taux de natalité 2018 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2018 à la population totale moyenne de 2018.
  7. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  8. Le taux de mortalité 2018 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2018, à la population moyenne de 2018.
  9. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  10. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  11. L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
  12. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  13. « Recensamântul Populației si al Locuințelor 2014 », sur recensamant.statistica.md (consulté le )
  14. Jean Gacon et Jacques Fournier : Au pays des vignobles dans France-URSS magazine no 132 (389)
  15. Moldavie: Premiers résultats du recensement, Julien Danero Iglesias, Regard sur l'est, 5 janvier 2015
  16. Nicolae Chetraru, Din istoria arheologiei Moldovei, ed. Știința, Chișinău 1994, (ISBN 5-376-01636-6)
  17. Gheorghe Postică, Civilizația veche din Moldova (« L'ancienne civilisation de Moldavie »), éd. Știința, Chișinău 1995, (ISBN 5-376-01634-X).
  18. Gheorghe Postică, Civilizația veche din Moldova (« L'ancienne civilisation de Moldavie »), éd. Știința, Chișinău 1995, (ISBN 5-376-01634-X).
  19. La Bessarabie a été enlevée par l’Empire russe à la principauté de Moldavie en 1812. Son autonomie lui est garantie en 1816, mais est abolie en 1828. En 1829, l’usage du roumain est interdit dans l’administration. En 1833, le roumain est interdit à son tour dans les églises. En 1842, c’est au tour de l’enseignement du roumain d’être interdit dans les établissements d’enseignement secondaire, tout comme dans les écoles primaires en 1860. Les autorités russes encouragèrent l’émigration (ou déportèrent) des Roumains) dans d’autres provinces de l’empire (notamment au Kouban, au Kazakhstan et en Sibérie), tandis que d’autres groupes ethniques, notamment Russes et Ukrainiens (appelés au XIXe siècle « Petits Russes »), étaient invités à s’installer dans la région. Selon le recensement de 1817, la Bessarabie était peuplée à 86 % de Roumains (Moldaves), 6,5 % d’Ukrainiens, 1,5 % de Russes (Lipovènes) et 6 % issus d’autres groupes ethniques. Quatre-vingts ans plus tard, en 1897, la répartition ethnique avait sensiblement évolué, avec seulement 56 % de Roumains (désormais appelés Moldaves), mais 11,7 % d’Ukrainiens, 18,9 % de Russes et 13,4 % de personnes issues d’autres groupes ethniques. En quatre-vingts ans, la part de la population autochtone avait donc chuté de 30 %. Source : Anthony Babel, La Bessarabie, éd. Félix Alcan, Genève, 1932. Le régime soviétique a été beaucoup plus efficace que celui des Tzars pour changer la population de la Moldavie : source : Nikolaï Théodorovitch Bougaï, Informations des rapports de Béria et de Krouglov à Staline, éd. de l’Acad. de sciences de Moldavie nr. 1, Chișinău, 1991 (Н.Ф. Бугай «Выселение произвести по распоряжению Берии…» О депортации населения из Молдавской ССР в 40-50- е годы – Исторические науки в Молдавии. № 1. Кишинев, 1991. 1.0), Déportation des peuples de Biélorussie, Ukraine et Moldavie, éd. Dittmar Dahlmann et Gerhard Hirschfeld, Essen, Allemagne, 1999, p. 567-581 (Депортация народов из Украины, Белоруссии и Молдавии : Лагеря, принудительный труд и депортация. Германия. Эссен. 1999. 1.3 et Sources sur la déportation des peuples de l'URSS, années 1940-1950, ISSSR, 1989.
  20. Voir note ci-dessus : Bugaï, La Déportation des peuples d'Ukraine, de Biélorussie et Moldavie pp.: 567-581.
  21. Anatol Eremia, Structura etnică a republicii Moldova, carte et livret, Chișinău, 2000

Liens externes[modifier | modifier le code]