Démographie de la Tunisie — Wikipédia

Démographie de la Tunisie
Évolution démographique de la Tunisie entre 1960 et 2013.
Évolution démographique de la Tunisie entre 1960 et 2013.
Dynamique
Population 11 721 177 hab.
(2020)[1]
Évolution de la population 0,85 % (2020)[2],[3]
Indice de fécondité 2,06 enfants par [4]
(2020)[5]
Taux de natalité 15,9  (2020)[6],[7]
Taux de mortalité 6,4  (2020)[8],[9]
Taux de mortalité infantile 11  (2020)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance 76,3 ans (2020)[11]
Hommes : 74,6 ans
Femmes : 78,1 ans
Âge médian 32,7 ans (2020)[12]
Hommes : 32 ans
Femmes : 33,3 ans
Structure par âge 0-14 ans : 25,28 %
15-64 ans : 65,86 %
65 ans et plus : 8,86 %
Sex-ratio (2020)
Population totale 99 /100
À la naissance 106 /100
Par tranche d'âge 0-14 ans : 107 /100
15-24 ans : 103 /100
25-54 ans : 95 /100
55-64 ans : 98 /100
65 ans et + : 90 /100
Flux migratoires (2020)
Taux de migration −1,4 
Composition linguistique
Arabe (officiel)  
Français  
Composition ethnique
Arabo-berbère  
Européens  
Juifs et autres  
Composition religieuse
Islam  
Christianisme  
Judaïsme et autres  

La démographie de la Tunisie se caractérise par l'uniformité de la population en matière de composantes culturelles ou religieuses. Ainsi, sur un fond phénicien[13] et après avoir assimilé à travers son histoire les Romains, les Vandales, les berbères les Turcs et les Européens ce sont les Arabes qui vont le plus marquer l'identité tunisienne, 93,8 % des Tunisiens sont arabes pour 1,4 % berbère[14]. La grande majorité des Tunisiens sont affiliés à des tribus arabes originaires d'Arabie[15] dont la plus grande est la tribu des banu Hudhayl (affiliée au banu sulaym)[16],[17].

97 % des Tunisiens étaient de confession musulmane sunnite en 2005[18]. Toutefois, il existait 250 000 non-musulmans (7 % de la population totale) à l'indépendance de la Tunisie en 1956 (dont un tiers de juifs). Durant 2 000 ans, au sud de Djerba, il existait également une forte population juive dont il ne reste plus qu'une minorité.

La Tunisie a dépassé le cap des dix millions d'habitants en 2005, ce qui correspond à un triplement de sa population depuis l'indépendance en 1956 (3 448 000 habitants) et à un doublement depuis le début des années 1970. Néanmoins, la croissance démographique ralentit, le pays accélérant sa transition démographique dans les années 1990. Ainsi la Tunisie possède la population la plus âgée d'Afrique[19].

La Tunisie est aussi un pays qui connaît un taux important d'émigration : le nombre de Tunisiens résidant à l'étranger est évalué à 885 000 personnes. 83 % d'entre eux résident en Europe dont 511 000 en France.

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Entre 1960 et 2013, la population a augmenté de 6 665 799 habitants[20],[21].

Année Population
1960 4 220 701
1970 5 127 000
1980 6 384 000
1990 8 154 400
2000 9 563 500
2010 10 547 000
2011 10 673 800
2012 10 776 400
2013 10 886 500
2014 10 982 754[22]
2019 11 658 341
2022 11 803 588

Natalité[modifier | modifier le code]

Une politique de planning familial est lancée en 1966. L'indice de fécondité recule graduellement : le nombre d'enfants par femme est passé de près de six dans les années 1960 à 3,4 en 1990 puis à deux en 1999[23].

En 2021, l'indice de fécondité est de 1,82 enfant par femme ; le taux de natalité est de 13,6 [24].

Migration et composition culturelle[modifier | modifier le code]

Jeunes Tunisiens à Ras Jebel.
Hommes portant la chéchia.

Alors que la vaste majorité des Tunisiens s'identifient culturellement aux Arabes, certaines études tendent à indiquer qu'ils seraient génétiquement plus proches des Berbères mais aussi de certains Européens :

«  Comparés avec d'autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l'Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères, suggérant une petite contribution génétique des Arabes qui ont peuplé la région au VIIe ou VIIIe siècle[25]. »

Toutefois, de nombreuses civilisations ont envahi le pays et ont été assimilées à des degrés divers : Phéniciens[26], Romains, Vandales venant de Germanie orientale, Byzantins, Arabes, Espagnols, Ottomans et enfin Français. De plus, beaucoup de Maures et de Juifs arrivèrent d'Andalousie à la fin du XVe siècle.

Les premiers Arabes orientaux, venus à partir du VIIe siècle avec les conquêtes musulmanes, ont contribué à l'islamisation de la majeure partie de l'Ifriqiya. À cette occasion se créent quelques villes nouvelles dont Kairouan et Mahdia. C'est à partir du XIe siècle, avec l'arrivée des tribus hilaliennes chassées d'Égypte, que l'arabisation linguistique et culturelle devient déterminante[27].

Certains groupes, descendants des Berbères, ont cependant su conserver leur langue et leurs coutumes, souvent en raison de leur enclavement géographique[28]. En effet, de nos jours, ils habitent souvent les régions de montagnes (Matmata, Tataouine, Gafsa, Makthar ou Sbeïtla).

Toutefois, les Berbères, qui représentent une forte minorité ethnique au Maroc et en Algérie, restent peu nombreux en Tunisie. Les quelques tribus nomades, minoritaires, sont pour la plupart intégrées et sédentarisées.

La majorité de la population se considère de confession musulmane sunnite de rite malikite. De la forte population juive qui a existé durant 2 000 ans, au sud de Djerba, il ne reste plus aujourd'hui qu'une infime partie, vivant principalement dans la région de Tunis, car la majorité des Juifs tunisiens ont en effet émigré vers Israël ou la France après l'indépendance du pays. Il existe également une petite population chrétienne.

Principaux pays d'origine des migrants internationaux en Tunisie [29]
Pays d'origine 2020
Drapeau de l'Algérie Algérie 11 060
Drapeau de la Libye Libye 9 688
Drapeau de la France France 9 151
Drapeau du Maroc Maroc 6 146
Drapeau de l'Italie Italie 2 345
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 537
Drapeau de la Syrie Syrie 1 382
Drapeau de l'Égypte Égypte 1 206
Drapeau du Mali Mali 1 058
Total 60 415

Données régionales[modifier | modifier le code]

Poids démographique des différents gouvernorats
Rang Gouvernorat Population (2023) Densité
(hab./km2)
1 Tunis 1 078 412 3 053
2 Sfax 1 028 364 127
3 Nabeul 873 824 283
4 Sousse 753 670 253
5 Ben Arous 721 956 830
6 Ariana 674 025 1 195
7 Monastir 611 118 539
8 Kairouan 601 915 85
9 Bizerte 600 012 154
10 Médenine 522 294 56
11 Kasserine 465 832 54
12 Sidi Bouzid 459 891 61
13 Mahdia 448 273 139
14 Manouba 426 525 334
15 Gabès 407 078 52
16 Jendouba 405 167 129
17 Gafsa 355 341 38
18 Béja 308 710 85
19 Kef 247 741 49
20 Siliana 229 153 48
21 Zaghouan 191 066 64
22 Kébili 171 478 7
23 Tataouine 152 069 4
24 Tozeur 116 316 23
Source : Institut national de la statistique[30]

Avec 2 643 695 habitants en 2014, le Grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba) se classe au premier rang des zones les plus peuplées de Tunisie. La population du district représente 24 % de la population totale, et vit sur un territoire ne dépassant pas 2 % de la superficie du pays[31]. À l'opposé, le nord-ouest, particulièrement, les gouvernorats du Kef et de Siliana se vident selon le recensement de la population mené en 2004. La migration intérieure est en hausse et représente 27 % des mouvements totaux, principalement vers le gouvernorat de Tunis[31]. Les motifs en sont multiples : recherche d'emploi, études ou mariage. Ce phénomène a notamment des conséquences sur les constructions anarchiques, y compris aux abords des oueds et des canaux, ce qui provoque régulièrement des drames en cas d'inondations[31].

Génétique[modifier | modifier le code]

Lignée paternelle : l'ADN du chromosome Y[modifier | modifier le code]

Les principaux haplogroupes du chromosome Y des Tunisiens varient selon les régions, l'étude de Ennafaa faite sur 5 groupes tunisiens principalement berbère porte une moyenne de : E-M81 (71 %) J-1 (30 % +) ce qui montre l'homogénéité globale[32].

La majorité des études sur le chromosome Y en Tunisie a été faite sur des groupes berbères ou des zones cosmopolites (Tunis par exemple), l'haplogroupe J1 reste donc minoritaire chez les populations berbères (de l'ordre de 17%).

Les arabes tunisiens testés sur les études sont en moyenne 36% J1 - 41% E-M81, un impact beaucoup plus significatif[33]. Les études menées sur l'ADN du chromosome Y dans les autres pays arabes montre que la Tunisie est dans la norme, les autres pays arabes étant approximativement équivalents[34].

E1b1b1b (E-M81), anciennement E3b1b et E3b2, est caractéristique des populations du nord-ouest de l'Afrique où sa fréquence moyenne est d'environ 50 %. Dans certaines parties isolées du Maghreb, sa fréquence peut culminer jusqu'à 100 % de la population. Cet haplogroupe se retrouve aussi dans la péninsule Ibérique (5 % en moyenne) et à des fréquences moins élevées, en Italie et en France.

J1 est un haplogroupe « sémitique » très fréquent dans la péninsule arabique, avec des fréquences avoisinant 70 % au Yémen. Des taux de 20 % se trouvent chez des Juifs du proche-orient.

Population Nb A/B E(xE1b1b1) E1b1b1 E1b1b1a E1b1b1b E1b1b1c F K G I J1 J2 R1a R1b-M269 Autres Études
1 Berbères de Bou Omrane 40 0 5 % 0 5 % 87,5 % 0 2,5 % 0 0 0 0 0 0 0 0 Ennafaa et al. (2011)[35]
2 Berbères de Bou Saad 40 0 0 0 0 92,5 % 0 0 0 0 0 5 % 0 0 0 2,5 % Ennafaa et al. (2011)
3 Arabes de Jerba 46 2,2 % 0 0 15,2 % 60,9 % 4,3 % 0 0 0 0 8,7 % 2,2 % 4,3 % 2,2 % 0 Ennafaa et al. (2011)
4 Berbères de Jerba 47 0 0 0 17 % 76,6 % 0 4,25 % 2,1 % 0 0 0 0 0 0 0 Ennafaa et al. (2011)
5 Berbères de Chenini–Douiret 27 0 0 0 0 100 % 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)[36]
6 Berbères de Sened 35 0 0 0 0 65,7 % 0 2,9 % 0 0 0 31,4 % 0 0 0 0 Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
7 Berbères de Jradou 32 0 0 0 0 100 % 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
8 Zaghouan 32 0 0 0 3,1 % 40,6 % 0 9,4 % 0 0 0 43,8 % 3,1 % 0 0 0 Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
9 Tunis 33 0 0 3,0 % 6,0 % 54,5 % 3,0 % 6,0 % 0 3,0 % 0 24,2 % 0 0 0 0 Karima Fadhlaoui-Zid et al. (2011)
10 Tunis 148 0 2 % 3,4 % 5,4 % 37,8 % 2,7 % 4,7 % 0,7 % 0 0 32,4 % 3,4 % 0,7 % 6,1 % 0,7 % Arredi et al. (2004)[37]
11 Immigrants tunisiens en Italie 52 0 0 9,6 % 15,4 % 32.7 % 0 1,9 % 1,9 % 0 0 34,6 % 3,8 % 0 0 0 Onofri et al. (2008)

ADN autosomal :

Ces études faites majoritairement sur des groupes berbères ne concernent que le chromosome Y, mais pas l'ADN autosomal qui est pourtant un bon indicateur génétique.

Aussi, on remarque que l'ADN autosomal tunisien a été influencé dans une certaine mesure par les Phéniciens[38] et que la majorité des Tunisiens descendent non pas de "Berbères" mais de fermiers anatoliens, peuple indo-européen qui a immigré des steppes eurasiennes vers l'Anatolie et le Levant (8.500 - 3000 av. J-C)[39]. Les Berbères tunisiens, eux-mêmes, possèdent rarement une composante génétique berbère majoritaire, contrairement aux Berbères marocains[40]. Les Arabes tunisiens, quant à eux, possèdent généralement une composante génétique majoritairement arabe à 42 %[41],[42].

Lignée maternelle : l'ADN mitochondrial[modifier | modifier le code]

De nombreuses études ont été menées au nord de l'Afrique pour des populations du Maroc[43],[44], d'Algérie[45], de Tunisie[46], ou plus globalement du Nord de l'Afrique[47]. Les auteurs montrent que la structure génétique mitochondriale générale des Tunisiens et des populations du Maghreb est composée :

- majoritairement d'haplogroupes (H, J, T, V…) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %),

- d'haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes,

- de l'haplogroupe M1 (de 0 à 15 %) détectés principalement dans les populations est-africaines,

- de l'haplogroupe U6 (0 à 28 %), surtout présent en Afrique du Nord et également a des fréquences < 5 % dans la péninsule Ibérique,

- et d'haplogroupes M, N ou X (de 0 à 8 %) détectés principalement en Eurasie.

Population Nb H/HV/V R0a U/K (x U6) U6 T J (x J1b) J1b N M1 L3 Autres L Étude
Total Tunisie 725 31.3 2.2 9.0 5.2 7.1 3.5 0.9 3.5 3.0 15.6 18.5 Ennafaa et al. (2011)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  2. Le taux de variation de la population 2020 correspond à la somme du solde naturel 2020 et du solde migratoire 2020 divisée par la population au 1er janvier 2020.
  3. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  4. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2020 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2020. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2020. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2020.
  5. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  6. Le taux de natalité 2020 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2020 à la population totale moyenne de 2020.
  7. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  8. Le taux de mortalité 2020 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2020, à la population moyenne de 2020.
  9. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  10. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  11. L'espérance de vie à la naissance en 2020 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2020. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2020.
  12. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  13. Aounallah Samir, « L'Antiquité Tunisienne, De la fondation d’Utique à la chute de Carthage : Dix-huit siècles d’histoire (1101 avant J.-C. — 698 après J.-C.) », NIRVANA. Tunis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Tunisia | History, Map, Flag, Population, & Facts | Britannica », sur britannica.com (consulté le )
  15. (ja) Maps on the Web, « Maps on the Web », sur Tumblr (consulté le )
  16. Protectorat français. Secrétariat général du Gouvernement tunisien. Nomenclature et répartition des tribus de Tunisie, (lire en ligne)
  17. « Carte de la tribu des banu hudayl : Secrétariat général du Gouvernement tunisien. Nomenclature et répartition. », sur ImgBB (consulté le )
  18. (en) « Tunisia - Languages | Britannica », sur britannica.com (consulté le )
  19. « La Tunisie possède la population la plus vieille d'Afrique ! », Al Huffington Post, 12 septembre 2014
  20. Perspective Monde (Université de Sherbrooke)
  21. Données générales sur la population (Institut national de la statistique)
  22. Recensement de 2014 (Institut national de la statistique)
  23. Institut national de la statistique[réf. incomplète]
  24. [PDF] Annuaire statistique de la Tunisie 2017-2021
  25. A. Hajjej, H. Kâabi, M. H. Sellami, A. Dridi, A. Jeridi, W. El Borgi, G. Cherif, A. Elgaâïed, W. Y. Almawi, K. Boukef et S. Hmida, « The contribution of HLA class I and II alleles and haplotypes to the investigation of the evolutionary history of Tunisians », Tissue Antigens, vol. 68, no 2, août 2006, p. 153–162
  26. (en) Cassandra Franklin-Barbajosa, « In the Wake of the Phoenicians. DNA study reveals a Phoenician-Maltese link », National Geographic, octobre 2004
  27. Selon Gabriel Camps (Les Berbères. Mémoire et identité, éd. Errance, Paris, 1995, p. 102), « en renforçant par leur présence la part de population nomade, les Arabes arrivés au Xe siècle ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais déterminant sur le plan culturel et socio-économique ».
  28. Marc Côte, « Les montagnes du Maghreb. Un cas de déterminisme géographique ? », Cafés géographiques, 15 novembre 2001
  29. https://www.un.org/development/desa/pd/content/international-migrant-stock
  30. Institut national de la statistique
  31. a b et c « Démographie : Des régions se vident, d'autres étouffent », Bab El Web, 13 décembre 2004
  32. (en) Karima Fadhlaoui-Zid, Begoña Martinez-Cruz, Houssein Khodjet-el-khil et Isabel Mendizabal, « Genetic structure of Tunisian ethnic groups revealed by paternal lineages », American Journal of Physical Anthropology, vol. 146, no 2,‎ , p. 271–280 (DOI 10.1002/ajpa.21581, lire en ligne, consulté le )
  33. (en) Sarra Elkamel, Sofia L. Marques, Luis Alvarez et Veronica Gomes, « Insights into the Middle Eastern paternal genetic pool in Tunisia: high prevalence of T-M70 haplogroup in an Arab population », Scientific Reports, vol. 11, no 1,‎ , p. 15728 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-021-95144-x, lire en ligne, consulté le )
  34. « NevGen Haplogroup Predicator 2019, public FTDNA data », sur ImgBB (consulté le )
  35. Ennafaa, Fregel, H. Khodjet-el-khil et Gonzalez (2011), « Mitochondrial DNA and Y-chromosome microstructure in Tunisia », European Journal of Human Genetics, doi:10.1038/jhg.2011.92, PMC 2985948, PMID 21833004
  36. K. Fadhlaoui-Zid, B. Martinez-Cruz, H. Khodjet-el-khil, I. Mendizabal, A. Benammar-Elgaaied et D. Comas (2011), « Genetic structure of Tunisian ethnic groups revealed by paternal lineages ». American Journal of Physical Anthropology. doi: 10.1002/ajpa.21581
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  39. (en) Rosa Fregel, Fernando L. Méndez, Youssef Bokbot et Dimas Martín-Socas, « Ancient genomes from North Africa evidence prehistoric migrations to the Maghreb from both the Levant and Europe », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 115, no 26,‎ , p. 6774–6779 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 29895688, PMCID PMC6042094, DOI 10.1073/pnas.1800851115, lire en ligne, consulté le )
  40. « FTDNA data Zenetian_east », sur ImgBB (consulté le )
  41. « Bizerte Arab Autosomale Sample. », sur ImgBB (consulté le )
  42. « Placing Ancient DNA Sequences into Reference Phylogenies », sur academic.oup.com (consulté le )
  43. Rando et al., 1998 ; Brakez et al., 2001 ; Kéfi et al., 2005
  44. Turchi et al. 2009, Polymorphisms of mtDNA control region in Tunisian and Moroccan populations: An enrichment of forensic mtDNA databases with Northern Africa data
  45. Côrte-Real et al., 1996 ; Macaulay et al., 1999
  46. Fadhlaoui-Zid et al., 2004 ; Cherni et al., 2005 ; Loueslati et al., 2006
  47. Coudray et al., « Les lignées mitochondriales et l'histoire génétique des populations berbérophones du nord de l'Afrique », Antropo, no 18, 2009, p. 63-72

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Sandron, La transition de la fécondité en Tunisie, éd. L'Harmattan, Paris, 2002 (ISBN 2747533824)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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