Daisaku Ikeda — Wikipédia

Daisaku Ikeda
Description de cette image, également commentée ci-après
Daisaku Ikeda en 2010.
Naissance
Ōmori, Tokyo (Japon)
Décès (à 95 ans)
Shinjuku, Tokyo (Japon)
École/tradition Bouddhisme de Nichiren
Maîtres Josei Toda et Tsunesaburō Makiguchi
Célèbre pour Diffusion du bouddhisme de Nichiren hors du Japon

Président de la Sōka Gakkai (du 3 mai 1960 au 23 avril 1979)
Président de la Soka Gakkai Internationale (depuis le 26 janvier 1975)

Daisaku Ikeda (池田 大作, Ikeda Daisaku?), né le à Ōmori (actuellement Ōta) et mort le [1], est un intellectuel, homme d'affaires, et leader religieux japonais.

Troisième président de l’organisation bouddhiste controversée Sōka Gakkai entre 1960 et 1979, il fonde la Soka Gakkai internationale (SGI) le , qui réunit les associations Soka Gakkai de différents pays. Il en reste le président jusqu’à sa mort.

Il a œuvré dans de multiples domaines tels que la philosophie, les essais, la poésie, ou encore la religion, soit le bouddhisme de Nichiren. Il était docteur honoraire de plusieurs universités, et aussi membre honoraire du Club de Rome[2]. Il était reconnu pour son implication concernant les droits humains et la paix. Son rôle et sa personnalité restent toutefois empreints de nombreux épisodes controversés.

Daisaku Ikeda et son épouse Kaneko ont eu trois enfants, Hiromasa (1953, vice président de la Soka Gakkai), Shirohisa (1955–1984), et Takahiro (1958).

Biographie[modifier | modifier le code]

Daisaku Ikeda naît le à Omori, près de Tokyo et meurt le 15 Novembre 2023. La famille Ikeda s'était enrichie dans le commerce d'algues, au point de devenir le principal producteur d'algues nori de Tokyo, avant de s'appauvrir après le grand tremblement de terre de 1923.

Ikeda est le cinquième enfant d'une fratrie de dix. Sa jeunesse est marquée par la pauvreté et la maladie (il est atteint à la fois d'une pleurésie et de la tuberculose). En 1942, lorsque son père prend sa retraite à la suite de problèmes de santé, Daisaku Ikeda commence à travailler. Ses quatre frères aînés sont enrôlés dans l'armée pendant la seconde guerre mondiale, et l'aîné est tué au combat en Birmanie. L'horreur et la dévastation dont il est témoin nourriront par la suite son engagement pour la paix[3].

Rencontre avec le bouddhisme[modifier | modifier le code]

En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda participe à une réunion de discussion de la Sōka Gakkai. Il y rencontre Josei Toda qu'il choisit comme maître spirituel. Il commence alors à pratiquer sous sa conduite le bouddhisme de Nichiren. Durant les dix années qui suivent, il soutient les efforts de Josei Toda visant à reconstruire la Sōka Gakkai, détruite par le gouvernement militariste durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, Daisaku Ikeda travaille pour la maison d’édition de Josei Toda.

Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, Daisaku Ikeda devient le troisième président de la Sōka Gakkai. La même année, il commence une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon[4] et organiser les structures qui accueillent les pratiquants.

Création du Kōmeito[modifier | modifier le code]

Le , Daisaku Ikeda crée le Komeito (devenu Nouveau Kōmeitō en 1995}, parti politique japonais soutenu par la Sōka Gakkai.

Diplomatie citoyenne[modifier | modifier le code]

D. Ikeda à l'âge de 19 ans.

À partir des années 1970, en pleine guerre froide, il entreprend des voyages de « diplomatie citoyenne », au cours desquels il rencontre des personnalités universitaires, culturelles et politiques.

Le , Daisaku Ikeda lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants[5]. Cet appel a incité les deux gouvernements à entamer des négociations à cette fin[6]. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, Daisaku Ikeda se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai[7].

Dialogues[modifier | modifier le code]

Dès les années 1970, Daisaku Ikeda commence à rencontrer des personnalités politiques et des experts dans différents domaines. Ces rencontres donnent lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de notre époque sous différents angles, en particulier l'angle religieux.

Des dialogues sont publiés avec[8], par exemple, Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS à l'origine de la perestroïka, Linus Pauling, prix Nobel de Chimie et prix Nobel de la Paix, et Austregésilo de Athayde, écrivain et journaliste brésilien, membre de la commission chargée en 1948 de rédiger la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Il rencontre également le dictateur panaméen Manuel Noriega, l'ancien président roumain Nicolae Ceaușescu, ou encore Fidel Castro.

Fondation de la Soka Gakkai International[modifier | modifier le code]

En 1975, à la suite de l’accroissement du nombre de membres de la Soka Gakkaï hors du Japon, Daisaku Ikeda fonde, avec des représentants de 51 pays, la Soka Gakkai internationale (SGI) sur l’île de Guam (États-Unis). La SGI est actuellement présente dans 192 pays et territoires[9].

Démission de la Soka Gakkai[modifier | modifier le code]

Le , à la suite de tensions avec l’ordre monastique de la Nichiren Shoshu, Daisaku Ikeda démissionne de son poste de président de l'organisation japonaise, mais reste à la tête de la Soka Gakkai internationale. Hiroshi Hojo devient le 4e président de la Sōka Gakkai au Japon.

Propositions pour la paix[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative de l'Arbre de la paix à Bienne (Suisse), offert par cette ville en 2004 à Gandhi, Luther King et Daisaku Ikeda, Bâtisseurs de la paix et Sources d'inspiration pour les générations futures.

Tous les ans depuis 1983, à la date anniversaire de la création de la SGI, le 26 janvier, il adresse à l’ONU des « Propositions pour la paix ». Dans ces déclarations, il traite des défis du monde contemporain, et suggère des solutions fondées sur la philosophie bouddhique.

Dernières années et mort[modifier | modifier le code]

Daisaku Ikeda n'a plus fait aucune apparition en public à partir de mai 2010, et hors de son cercle d'intimes, tout le monde ignore où il a passé les treize dernières années de sa vie, pas plus que l'on n'était au courant de son état de santé[10], ce qui a alimenté plusieurs controverses sur le web quant à sa mort supposée[11],[12].

Daisaku Ikeda est mort le 15 novembre 2023 dans sa résidence de Shinjuku à Tokyo[10]. Dans une déclaration, le premier ministre japonais, Fumio Kishida, a relevé[10] que D. Ikeda a « joué un rôle important dans la promotion de la paix, de la culture et de l’éducation au Japon et à l’étranger, et a laissé une trace significative dans l’histoire. ».

Controverses[modifier | modifier le code]

Depuis son accession à la présidence du mouvement en 1960, Daisaku Ikeda a fait l'objet de plusieurs critiques et controverses[13],[14],[15].

D'après l'universitaire Daniel Métraux, Ikeda serait même "l'une des figures les plus controversées de l'histoire moderne japonaise, le Dr. Jekyll et M. Hyde de la société japonaise"[16], en raison des nombreuses attaques dont il a fait l'objet, des rumeurs, des polémiques et des scandales qui ont impliqué la Soka Gakkai. En 1996, le quotidien américain Los Angeles Times le décrivait comme "l'homme le plus puissant du Japon - et certainement l'un des plus énigmatiques (...), un ange et un démon, un despote comme un démocrate"[17].

Gourou ?[modifier | modifier le code]

Ses détracteurs le voient comme le gourou d'une secte riche et influente. C'est aussi l'avis de la sociologue Florence Lacroix, qui a écrit une thèse sur la Soka Gakkai[18]. Certains jugent excessive la vénération des membres envers Ikeda à l'intérieur de la Sōka Gakkai. De nombreux livres critiques sur Daisaku Ikeda ont été publiés au Japon. En 2013, d’anciens membres de l'organisation publient Adieu, mon Ikeda Daisaku[19], dans lequel ils le décrivent comme « narcissique » et « avide de pouvoir »[10].

Liens avec le Komeito[modifier | modifier le code]

On a aussi reproché à Ikeda son influence dans la politique japonaise par le biais du Komeito. Selon la Soka Gakkai, les deux entités sont indépendantes juridiquement et financièrement. D'après l’universitaire Gérald Curtis (en), le Komeito « a desserré les liens religieux qui le rattachaient à la Soka Gakkai et a développé une orientation pragmatique et flexible »[20]. Mais journalistes[21] et chercheurs pointent aujourd'hui les liens importants qui existent toujours entre l'organisation religieuse et le parti politique. "La secte continue néanmoins à fournir au parti ses argumentaires de campagne et ses cadres"[22], écrivait l'universitaire Eric Seizelet en 2012. Le chercheur américain Levi McLaughlin indique que "des générations d'adhérents à la Gakkai se sont mobilisées pour les candidats du Komeito", comme lors de la victoire de la coalition entre le PLD et le Komeito en 2014, "largement due aux électeurs de la Sôka Gakkai"[23].

En novembre 2022, le Komeito s'est opposé à une loi proposant d'interdire les dons à des organisations religieuses s'ils proviennent d'emprunts de particuliers, une mesure qui aurait été défavorable à la Sôka Gakkai[24].

Accusations de liens avec la mafia[modifier | modifier le code]

Certains témoignages évoquent des liens supposés entre Ikeda et la mafia japonaise.

Dans sa biographie, parue en 2010, Tadamasa Goto, un ancien parrain du groupe criminel Yamaguchi-gumi, explique être devenu le garde du corps de Daisaku Ikeda : "Le temple principal de Nichiren Shoshu, la secte Nichiren Shoshu, à laquelle la Soka Gakkai adhérait autrefois, est situé à Fujinomiya, dans la préfecture de Shizuoka, et est naturellement devenu étroitement associé au clan Goto, qui est basé dans cette ville", résume un article du journal japonais Nikkan Gendai[25]. Tadamasa Goto avance également avoir fait fortune en exécutant des contrats pour la Soka Gakkai. Il écrit : "Le plus grand maux de tous est Daisaku Ikeda, un homme qui fait faire aux autres tout le sale boulot dans les coulisses pendant qu'il se prélasse sous les feux de la rampe comme un saint... Il a été aidé par tant de gens, et pourtant il n'hésiterait pas à vous couper les vivres une fois obtenu ce qu'il cherchait. Je trouve cela impardonnable. Il suffit de voir le nombre de ses fidèles subordonnés qu'il a fini par perdre. Cet homme est une blague"[26].

Un ancien avocat de la Soka, Masatomo Yamazaki, raconte dans un autre ouvrage, paru en 1994, que l’organisation s’est servie maintes fois des yakuzas pour menacer ou étouffer des critiques à son encontre. Ces accusations ont été contestée par la Soka Gakkai, qui a attaqué M. Yamazaki pour tentative d'extorsion. Il a été condamné en 1985 à trois ans de prison par un tribunal de Tokyo.

Déclarations critiquées[modifier | modifier le code]

Abe Nikken (en), 67e administrateur du Taiseki-ji, temple siège de la Nichiren Shoshu, lui reproche la trahison des liens qui unissait la Soka Gakkaï à sa propre organisation, et rappelle[Où ?] qu'il a déclaré: « La Soka Gakkai est le plus grand allié des masses. Nos ennemis sont les mauvaises religions. Ce sont elles qui conduisent les hommes en enfer. Le véritable bouddhisme fait surgir le bouddha de tous les êtres". Nichiren Daishonin a dit que la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances est la croyance erronée. Notre maître, Josei Toda, a repris ces paroles importantes. Avec l'esprit de notre maître prônant la destruction des croyances erronées, nous, ses disciples devons, une fois encore, leur livrer un combat sans merci »[27].

Par ailleurs, au cours d'une interview avec le critique japonais Nakase Hiroi, D. Ikeda aurait déclaré : « Je suis le maître du Japon, son président, je suis un roi du monde spirituel et je suis l'homme le plus influent et le guide absolu de la culture des idées »[28].

Instituts et universités fondés[modifier | modifier le code]

En tant que président de la Sōka Gakkai et, plus tard, de la SGI, il fonde plusieurs instituts éducatifs, religieux, culturels et de recherche :

  • l’Institut de philosophie orientale[29], en 1962
  • l’Association des concerts Min-On[30], en 1963
  • le musée d’art Fuji de Tokyo[31], en 1983
  • l’Institut Toda de recherche sur la paix[32], en 1996
  • le Centre de recherches écologiques d’Amazonie[33], près de Manaus (Brésil)
  • le Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue de Boston, en 1993
  • l’Université Soka de Hachioji, dans la banlieue de Tokyo[34], en 1971
  • l'Université Soka d'Amérique, à Orange County (États-Unis)[35], en 2001

Conférences et distinctions académiques[modifier | modifier le code]

Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts[36]. Le , il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire[37]. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies.

En 2012, il cumulait plus de 300 titres honorifiques universitaires du monde entier[38], dont plus de 130 délivrés par des institutions chinoises[39].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Daïsaku Ikeda était un auteur prolifique, plaçant son œuvre dans la perspective bouddhique de Nichiren — enseigner ( à travers des essais et des écrits sur le bouddhisme) — mais aussi dans une volonté de rapprochement avec les hommes et femmes de religions, d'univers politiques ou scientifiques différents (Dialogues).

La Révolution humaine[modifier | modifier le code]

Les romans de la série La Révolution humaine[40] relatent l'histoire de Soka Gakkaï, et veulent encourager les pratiquants de la Soka Gakkaï tout en appelant à diffuser l'enseignement du bouddhisme. Levi Maclaughlin dira qu'avec ce livre, « Ikeda Daisaku s'est inventé un destin. Le livre établit ses prédécesseurs immédiats comme détenteurs d'une sagesse sacrée, et accrédite ainsi Ikeda ecomme chef d'une communauté spirituelle. Tout au long de l'ouvrage, Ikeda montre clairement qu'il est le successeur exclusif et choisi du règne éclairé de son maître et mentor, Toda Josei. »[41]. La Nouvelle Révolution humaine qui fait suite concerne la période qui va de 1961 — année durant laquelle Ikeda est devenu président de la Soka Gakkaï et où il commence ses voyages - jusqu'à 2010, date à laquelle il s'est retiré tout en étant officiellement président de SGI.

Ouvrages traduits en français[modifier | modifier le code]

Dialogues[modifier | modifier le code]

  • Connaître notre valeur, avec Ernst Ulrich von Weizsäcker (L’Harmattan, 2020)
  • Jazz, bouddhisme et joie de vivre, avec Herbie Hancock et Wayne Shorter (Acep[42], 2019)
  • La sagesse de la tolérance, avec Abdurrahman Wahid (L’Harmattan, 2018)
  • Le bouddhisme ou la voie des valeurs, avec Lokesh Chandra, (L’Harmattan, 2016)
  • Pour l'épanouissement d'une culture de paix, avec Elise Boulding (L’Harmattan, 2014)
  • Une voie vers la paix, avec Nur Yalman (L’Harmattan, 2014)
  • Les Droits humains au XXIe siècle, avec Austregésilo de Athayde (L’Harmattan, 2013)
  • Persistance de la religion, perspectives comparées sur la spiritualité moderne, avec Harvey Cox (L’Harmattan, 2012)
  • Un dialogue entre Orient et Occident, vers une révolution humaine, avec Ricardo Díez-Hochleitner (L’Harmattan, 2010)
  • Pour une citoyenneté planétaire, avec Hazel Henderson, L’Harmattan, 2005
  • Bouddhisme et islam, le choix du dialogue, avec Majid Tehranian (Éditions du Rocher, 2004)
  • Toute une vie à la recherche de la paix, avec Linus Pauling (Éditions du Rocher, 2003)
  • Pour un nouvel art de vivre, entretiens sur la vie, la santé, l'éthique biomédicale et l'éducation, avec René Simard et Guy Bourgeault (Les Presses de l’Université de Montréal, 2002)
  • Dialogue pour la paix, avec Mikhaïl Gorbatchev (Éditions du Rocher, 2001)
  • Culture et spiritualité, lettres des quatre-saisons, avec Yasushi Inoue (Éditions du Rocher, 1992)
  • L'avenir de l'humanité et le rôle de la religion, avec Bryan Wilson (Éditions du Rocher, 1987)
  • Cri d'alarme pour le XXIe siècle, avec Aurelio Peccei (Presses universitaires de France, 1986)
  • Choisis la vie, un dialogue, avec Arnold Joseph Toynbee (Albin Michel, 1981)
  • La nuit appelle l'aurore, avec René Huyghe (Flammarion, 1980. Éditions du Rocher, 2002)
  • La révolution humaine et la condition humaine, avec André Malraux (Tokyo, 1976, Éditions Ushio)

Écrits sur le bouddhisme[modifier | modifier le code]

  • Une histoire du bouddhisme Mahayana : De l'Inde à la Chine (Les Indes savantes, 2011)
  • Le cycle de la vie, une perspective bouddhique (L’Harmattan, 2006)
  • Le monde du Gosho avec Katsuji Saito et Masaaki Morinaka, commentaires des écrits de Nichiren, 3 volumes (ACEP, 2004)
  • La sagesse du Sūtra du Lotus avec Katsuji Saito, Takanori Endo et Haruo Suda, 5 volumes (ACEP, 2000)
  • Commentaires sur les chapitres “Moyens” et “Durée de la vie du Bouddha” du Sûtra du Lotus, 2 volumes (ACEP, 1997)
  • Le bouddhisme en Chine (Éditions du Rocher, 1986)
  • La vie à la lumière du bouddhisme (Éditions du Rocher, 1983, 2003)
  • Le bouddhisme premier millénaire (Éditions du Rocher, 1982)
  • La vie du Bouddha (Éditions du Rocher, 1982, 1993)

Essais et allocutions[modifier | modifier le code]

  • Daisaku Ikeda (trad. Isabelle Aubert), Une religion de la révolution humaine, Éditions ACEP, , 276 p. (ISBN 978-2-38129-006-5)
  • Daisaku Ikeda, Propositions pour la paix adressées aux Nations unies 2008-2015, Les Indes savantes, , 333 p. (ISBN 978-2-84654-423-8)
  • Daisaku Ikeda, S’ouvrir à l'avenir, L’Harmattan, , 126 p. (ISBN 978-2-343-01951-2)
  • Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme : Conférences dans des universités et instituts, Éditions du Rocher, , 274 p. (ISBN 978-2-26802-736-4)
  • Daisaku Ikeda, Réflexions d'un bouddhiste sur notre époque, Éditions du Rocher, , 240 p. (ISBN 978-2-26801-606-1)
  • Daisaku Ikeda, Pour une spiritualité créatrice de paix, Tome 2, Éditions du Rocher, , 440 p. (ISBN 978-2-26801-077-9)
  • Daisaku Ikeda, Pour une spiritualité créatrice de paix, Éditions du Rocher, , 416 p. (ISBN 978-2-26801-039-7)

Romans et poèmes[modifier | modifier le code]

  • Pétales aux vents (Caractères, 2006)
  • La Nouvelle Révolution humaine, 30 volumes, une quinzaine parus en France notamment la partie 1 du volume 30 (ISBN 978-2-38129-012-6) (Acep, 2021)
  • La Révolution humaine, 3 volumes (Éditions du Rocher, 1987), également parue en français en 10 volumes (Seikyo Press, 1966)

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) « 創価学会名誉会長の池田大作氏が死去、95歳…日本最大規模の宗教団体に育て上げる », sur 読売新聞オンライン,‎ (consulté le )
  2. (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
  3. Olivier Urbain, Daisaku Ikeda’s Philosophy of Peace, I.B. Tauris, 2010, p. 29.
  4. Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai, Elledici, 2001, p. 12.
  5. Keiko Kimura, Un portrait de Daisaku Ikeda, L’Harmattan, 2002, p. 129.
  6. (en) « Daisaku Ikeda Dies: Soka Gakkai Leader Left Mark in Politics » (consulté le )
  7. “The SGI’s Peace Movement” in Buddhist Peacework, Creating Cultures of Peace, Wisdom Publications, 1999, p. 129.
  8. Voir la liste (en anglais) des dialogues menés par Daisaku Ikeda.
  9. Source SGI : (en) « A Global Organization », sur sokaglobal.org
  10. a b c et d Philippe Mesmer, « Daisaku Ikeda, dirigeant adulé et controversé de l’organisation bouddhiste japonaise Soka Gakkai, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  11. BlancheFromage, « "Is Daisaku Ikeda really alive?" », sur r/sgiwhistleblowers, (consulté le )
  12. (en) « Is Soka Gakkai hiding Daisaku Ikeda’s death because they are scared their companies will lose value? », sur Quora (consulté le ).
  13. (en) Daniel Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, 1994, page 147, chapitre "Ikeda Daisaku: religious savior or diabolical dictator?" : "Ikeda, possibly one of the more controversial figures in Japan's modern history"
  14. « Japan’s Crusader or Corrupter? », Los Angeles Times,‎ , "Daisaku Ikeda, leader of the nation’s largest religious organization, has been condemned and praised as a devil and an angel, a Hitler and a Gandhi, a despot and a democrat" (lire en ligne)
  15. Japan Studies Review, Volumes 2 à 4, University of North Florida, (lire en ligne), "The actual role of Soka Gakkai's spiritual leader Ikeda Daisaku has been a matter of some controversy in Japanese politics for several decades. As the self-proclaimed founder and avid supporter of the Komeito [...]"
  16. (en) Daniel Métreaux, The Soka Gakkai Revolution, University Press of America, (lire en ligne)
  17. (en) « "Japan's Crusader or Corrupter?" », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  18. Benoit Tabaka et Florence Lacroix, « Sectes & Religions », https://www.rajf.org/spip.php?article46,‎ (lire en ligne)
  19. Titre original: Ningen No Kagaku Shinsha, non traduit.
  20. Cité dans « Le Komeito et la politique japonaise » in Citoyens du monde, le mouvement Soka Gakkai au Japon, sous la direction de David Machacek et Bryan Wilson, L’Harmattan, 2004, p. 161.
  21. (en) « Religious Group Soka Gakkai Has Strong Influence in Japan’s Political Landscape », Yomiuri Shimbun,‎ (lire en ligne)
  22. « « Le principe de séparation de l’Etat et de la religion à l’épreuve des dérives sectaires : le cas du Japon » », CRCAO - Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie Orientale,‎ (lire en ligne Accès libre)
  23. (en) « Religion and Politics in Japan: A Conversation With Religion Scholar Levi McLaughlin », Site internet de la North Carolina State University,‎ (lire en ligne)
  24. (en) « Relief bill for church victims to ban donations based on loans », Asahi Shimbun,‎ (lire en ligne)
  25. https://www.nikkan-gendai.com/articles/view/book/332517
  26. (ja) 後藤忠政, 憚りながら,‎ , 357 p. (ISBN 9784796681346, lire en ligne).
  27. Ryuei Michael McCormick, « Naissance de la Soka Gakkai: Daisaku Ikeda », sur nichiren-etudes.net, (consulté le )
  28. (ja)高瀬広居 『人間革命を目指す池田大作・その思想と生き方』(有紀書房 1965) [Takase Hiroi “ningenkawainochi o mezasu ikeda daisaku sono shisō to ikikata” (Yuki shobō 1965). Google traduction : Hiroi Takase «Daisaku Ikeda vise la révolution humaine: sa pensée et son mode de vie» (Yuki Shobo 1965)] : « 私は、日本の国主であり、大統領であり、精神界の王者であり、思想文化一切の指導者・最高権力者である » [Watashi wa, Nihon no kokushudeari, daitōryōdeari, seishin-kai no ōjadeari, shisō bunka issai no shidō-sha saikō kenryoku-shadearu. Google traduction : «Je suis le propriétaire du Japon, le président, le roi du monde spirituel, le chef de toute pensée et culture, et l'autorité suprême.»]
  29. (en) Institut de philosophie orientale
  30. (en) Association des concerts Min-On
  31. (en) Musée d’art Fuji de Tokyo
  32. (en) Institut Toda de recherche sur la paix
  33. (en) Centre de recherches écologiques d’Amazonie (CEPEAM)
  34. (en) Université Soka de Tokyo
  35. (en) Université Soka des États-Unis
  36. (en) « Lectures delivered », sur daisakuikeda.org
  37. « Une nouvelle route pour les échanges culturels entre Orient et Occident », in Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme, Éditions du Rocher, 1997, p. 87.
  38. (en) « Curriculum Vitae », sur daisakuikeda.org
  39. (en) « Academic Honors Conferred », sur daisakuiekda.org,
  40. Voir ci-après la « Bibliographie » (s.v. « Romans »).
  41. (en) Levi Mclaughlin, Dominating tradition, Soka Gakkai and the creation of history, Toronto, Levi Mclaughlin Graduate Department of East Asian Studies University of Toronto, , 61 pages, p. 3 : “Through writing this book, Ikeda Daisaku has created history. The book establishes his immediate predecessors as holders of sacred wisdom, and therefore effectively justifies himself as leader of a spiritual community. Through the course of the book, Ikeda makes it clear that he is the exclusive chosen successor to the enlightened rule of his teacher and mentor, Toda Josei.”
  42. Ikeda, Handcock et Shorter, « Morceaux choisis », sur acep-france, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Jason Goulah, « Daisaku Ikeda and the Soka movement for global citizenship », Asia Pacific Journal of Education, vol. 40, no 1,‎ , p. 35-48 (lire en ligne Accès payant)
  • (en) Olivier Urbain, Daisaku Ikeda's Philosophy of Peace. Dialogue, Transformation and Global Citizenship, London - New York, I.B. Tauris, , 304 p. (ISBN 978-0-857-71938-6)

Liens externes[modifier | modifier le code]