Daniel Sormanni — Wikipédia

Daniel Sormanni
Illustration.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CAJ
Député au Grand Conseil du canton de Genève
En fonction depuis le
Conseiller municipal de Genève
En fonction depuis
Président groupe MCG
–
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Nationalité suisse
Parti politique Mouvement citoyens genevois (à partir de 2011)
Parti socialiste
Profession Mécanicien automobile
Ingénieur en protection incendie
modifier Consultez la documentation du modèle

Daniel Sormanni, né le (originaire de Genève), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste puis du Mouvement citoyens genevois à partir de 2011.

Il est député du canton de Genève au Conseil national depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Daniel Sormanni naît le . Il est originaire de Genève[1]. Son père est ouvrier[2].

Il grandit dans le quartier de la Servette à Genève[2].

Après un apprentissage de mécanicien automobile, il travaille dans plusieurs garages pendant 20 ans, tout en suivant des cours jusqu'à obtenir un diplôme universitaire en administration publique. Il entre alors dans l'administration publique où il travaille pendant 30 ans, notamment comme inspecteur de la police des constructions puis comme inspecteur à la police du feu[2],[3]. Il aide sa compagne dans son magasin de fleurs depuis 2007, en y tenant la comptabilité[3].

Il est divorcé et père de deux enfants[4].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Daniel Sormanni se syndique lors de son apprentissage et devient plus tard président de la section genevoise du syndicat. Il adhère au Parti socialiste genevois à l'âge de 25 ans, où il crée le Groupe des travailleurs socialistes[2]. Il se brouille avec son parti en 2003, à la suite de reproches d'opacité dans sa fonction de président de la fondation pour le développement des emplois et du tissu économique en ville de Genève[5], dont il est l'initiateur et le premier président[2],[3]. Il accuse à cet égard son ancien parti « d'avoir abandonné la classe ouvrière »[3] et d'avoir « perdu ses vraies valeurs » syndicales de défense des travailleurs et des ouvriers[6]. Il adhère au Mouvement citoyens genevois (MCG) en 2011[3].

Il siège au Grand Conseil du canton de Genève depuis le [7]. Il est également membre du Conseil municipal (législatif) de la ville de Genève de 1979 à 2003 et depuis 2011[3], où il est chef du groupe MCG[8].

Il est candidat, sans succès, au Conseil administratif (exécutif) de la ville de Genève en 2015 et 2020, au Conseil d'État en 2018 et au Conseil national en 2019[3].

Il accède au Conseil national à la fin 2023[9], grâce à l'élection de Mauro Poggia au Conseil des États[10]. Il siège au sein de la Commission des affaires juridiques (CAJ)[11].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Daniel Sormanni représente l'aile sociale du MCG, tout en suivant fidèlement la ligne du parti au sujet des frontaliers[3].

Il dénonce pénalement en l'ancienne conseillère d'État Verte Fabienne Fischer pour « gestion déloyale des intérêts publics », ce qui déclenche l'« affaire Fischer »[12],[13],[14],. Il dépose un mois plus tard au Grand Conseil du canton de Genève un projet de loi visant à ce que les journalistes puissent accéder gratuitement aux documents de l'administration[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Élection du Conseil national 2019 - Canton de Genève - Liste 19 MCG - Mouvement Citoyens Genevois », sur Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
  2. ↑ a b c d et e Alain Dupraz, « Daniel Sormanni, un ouvrier « en or » », Tribune de Genève,‎
  3. ↑ a b c d e f g et h Rachad Armanios, « Daniel Sormanni, l’éternel candidat », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  4. ↑ « Daniel Sormanni > Candidature », sur Smartvote (consulté le )
  5. ↑ « Notre mission : soutenir et développer les entreprises », sur Fondetec (consulté le )
  6. ↑ « Les Yeux dans les Yeux » (vidéo, 00:35 à 1:10), sur Léman Bleu, (consulté le )
  7. ↑ « Grand Conseil de Genève - Députés - M. SORMANNI Daniel », sur canton de Genève (consulté le )
  8. ↑ « Membres et partis > M. SORMANNI Daniel », sur Conseil municipal de la ville de Genève (consulté le )
  9. ↑ « Genève: Mauro Poggia en tête du premier tour pour les Etats, le MCG crée la surprise au National », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  10. ↑ « Mauro Poggia ira à Berne avec le socialiste Carlo Sommaruga, Lisa Mazzone annonce son retrait de la politique », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  11. ↑ « Biographie de Daniel Sormanni », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  12. ↑ Sylvia Revello, « Fabienne Fischer épinglée pour sa campagne », Le Temps,‎ , p. 3 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  13. ↑ Jérémy Seydoux, « Pour sa campagne, Fabienne Fischer a bel et bien abusé de l’administration », sur Léman bleu, (consulté le )
  14. ↑ « Fabienne Fischer accusée d'avoir employé du personnel d'État pour sa campagne électorale », sur rts.ch, (consulté le )
  15. ↑ Denis Palma, « Daniel Sormanni : « On veut que la transparence n’ait pas de frein » », sur Léman bleu, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Daniel_Sormanni&oldid=211149493 ».