Dany Laferrière — Wikipédia

Dany Laferrière
Fonction
Fauteuil 2 de l'Académie française
depuis le
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Windsor Klébert LaferrièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Dany LaferrièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Collège Canado-Haïtien (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mère
Marie Nelson
Autres informations
Membre de
Distinction
Œuvres principales

Dany Laferrière, baptisé Windsor Klébert Laferrière en hommage à son père[1],[2], né le à Port-au-Prince en Haïti, est un académicien, écrivain et réalisateur résidant principalement à Montréal et à Paris.

Il reçoit le prix Médicis 2009 pour son roman L'énigme du retour[3]. Le , il est élu à l'Académie française[4], où il est officiellement reçu le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Port-au-Prince le , Dany Laferrière passe son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère Da, un des personnages marquants de son œuvre. Marie Nelson, sa mère (archiviste à la Mairie de Port-au-Prince), l'y envoie vers l’âge de quatre ans par crainte qu’il ne subisse des représailles de la part du régime de François Duvalier (Papa Doc), en raison des idées politiques de son père, Windsor Klébert Laferrière (maire de Port-au-Prince, puis sous-secrétaire d’État au Commerce et à l’Industrie), alors en exil, « à la dérive »[5],[6],[7],[8].

À onze ans, Laferrière retourne vivre avec sa mère et sa sœur à Port-au-Prince[9]. Il fait ses études secondaires au Collège Canado-Haïtien (CCH)[10]. Il commence à travailler à l’âge de dix-neuf ans à Radio Haïti Inter, journal de treize heures de Marcus Garcia, ainsi qu’à l’hebdomadaire politique et culturel Le Petit Samedi soir, avec Gasner Raymond, Carl Henri Guiteau, Jean-Robert Hérard, Michel Soukar, Jean-Claude Fignolé et Pierre Clitandre, sous la direction de Dieudonné Fardin. Il signe, à la même époque, de brefs portraits de peintres dans leur atelier pour le quotidien Le Nouvelliste, que dirigeait alors Lucien Montas [11],[12].

Le 1er juin 1976, son ami et collègue le journaliste Gasner Raymond, alors âgé de vingt-trois ans comme lui, est assassiné par les Tontons Macoute. À la suite de cet événement, craignant d'être « sur la liste », il quitte de manière précipitée Haïti pour Montréal, n'informant personne de son départ, à l'exception de sa mère[7]. En 1979, il retourne pendant six mois à Port-au-Prince et y rencontre Margaret Berrouët (dite Maggie), son épouse avec qui il a trois filles – Melissa, qui est née à Manhattan, où vivait alors Maggie[13], Sarah et Alexandra, qui sont nées à Montréal.

Lors de son arrivée à Montréal en juin 1976, il habite rue Saint-Denis et commence à écrire afin de se libérer notamment de l’usine de Salaberry-de-Valleyfield où il travaille de nuit pendant huit ans, comme ouvrier « illégal », à faire des tapis en peaux d’animaux[14]. Il loge dans des chambres «crasseuses et lumineuses»[15], mange peu, préférant se procurer chez un brocanteur de la rue Saint-Denis une machine à écrire Remington 22 et des livres d’occasion[16]. Il découvre l'œuvre de l'écrivain Jorge Luis Borges, qu’il ne cessera jamais de lire[17].

En novembre 1985, Laferrière publie son premier roman Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer[18], qui connait un succès retentissant dans plusieurs pays, notamment dans le monde anglophone où l'auteur est comparé à Bukowski et à Miller[19]. Au Québec, le livre sort un vendredi, et le samedi, il est reçu par Denise Bombardier à l'émission En tête[20]. C'était la première fois qu'il passait à la télévision[21]. Le livre sera adapté pour le cinéma par Jacques W. Benoît en 1989, en plus d’être traduit en de nombreuses langues. Le film provoque un scandale. Les grands médias américains le censurent (New York Times, Washington Post, Herald Tribune, Miami Herald, Los Angeles Times)[22].

Ses interventions médiatiques sont remarquées, notamment par Télévision quatre saisons et Radio-Canada, qui l'embauchent. Il y travaille en tant que chroniqueur et présentateur météo à la condition, dit-il, de pouvoir parler librement et de tout «sauf de météo», ce qui l'amène à faire partie de La Bande des six, émission de Radio-Canada aux côtés de Marie-France Bazzo, René-Homier Roy, Nathalie Petrowski, Georges-Hébert Germain, et Suzanne Lévesque, où il se consacre aux chroniques « culture » (littérature, cinéma, peinture, musique, théâtre), en continuant son activité d’écriture à saveur autobiographique [23],[24]. En 1986, à la fin du duvaliérisme, Dany Laferrière se rend en Haïti avec l’écrivain Jean-Claude Charles, et parcourt le pays tout en tenant une chronique quotidienne pour Le Nouvelliste sur la débâcle des tontons macoutes[25].

En 1990, il vit à Miami avec sa famille, tout en poursuivant son travail d'écriture. Il revient s'installer définitivement à Montréal, avec son épouse et ses filles, dès 2002[26]. Le 19 mars 1999, il est invité à l’émission Bouillon de culture de Bernard Pivot, avec les écrivains Eduardo Manet (Cuba), Mongo Beti (Cameroun), Tahar ben Jelloun (Maroc), Robert Lalonde et Gaétan Soucy (Québec)[27]. Sur ce plateau, il évoque les conditions de son départ d'Haïti[27] et salue l’originalité de la littérature québécoise[28].

De 2002 à 2007, il rédige chaque dimanche une chronique dans le quotidien La Presse sur les sujets brûlants de l'époque comme l'immigration, l'identité et des réflexions sur la littérature, la peinture, la poésie et le cinéma[29]. À l'été 2007, il propose une chronique matinale sur Radio-Canada avec Franco Nuovo[30]. Par la suite, il occupe le poste d'éditorialiste à l'émission de Marie-France Bazzo, Bazzo.tv, pendant la saison 2008-2009[31].

En novembre 2009, il reçoit le prix Médicis pour L'énigme du retour[7]. Le 17 janvier, il est honoré « Personnalité de l'année 2009 » au Gala Excellence La Presse/Radio-Canada[32].

Dany Laferrière se trouve à Port-au-Prince avec Michel Le Bris[33] au Festival Étonnants voyageurs, le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale, quand le séisme frappe Haïti. Son épouse reçoit un courriel de l'écrivain affirmant qu'il est sain et sauf[34]. Il témoigne de cette catastrophe, près de deux mois après, dans son livre Tout bouge autour de moi[35],[36].

Le , face notamment à Catherine Clément, Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier, il est élu au premier tour de scrutin au 2e fauteuil de l'Académie française, devenant le premier immortel d'Haïti et du Canada à y siéger[37],[38]. À 10 heures ce jour-là, il donne une conférence sur la littérature à Port-au-Prince. Il voulait être « dans ce pays où après une effroyable guerre coloniale, on a mis la France esclavagiste d’alors à la porte tout en gardant sa langue » pour recevoir la nouvelle de son élection[39]. Reçu le 28 mai 2015 par Amin Maalouf, il y prononce comme le veut la tradition son discours de réception[40], en hommage à son prédécesseur Hector Bianciotti[41]. Il est le deuxième membre de cette institution à l'intégrer sans avoir jamais possédé la nationalité française après Julien Green en 1971, le premier à vivre hors de France, le deuxième Noir après Léopold Sédar Senghor (élu en 1983), et le troisième Noir élu membre de l'Institut de France (Ousmane Sow étant élu associé étranger à l'Académie des Beaux-Arts, en 2012).

En , Laferrière présentait sa « bibliothèque [42]idéale » en présence du premier ministre du Québec, Philippe Couillard et de la maire de Paris, Anne Hidalgo, à la bibliothèque de l'Hôtel de ville de Paris[43]. En , il publie Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo, un roman qui mélange fiction et réflexion, qu'il décrit comme sa longue lettre d'amour de 300 pages au Québec. Il y raconte quarante années de vie et partage quelques conseils pour qui veut s'infiltrer dans une nouvelle culture[44],[45],[46]. Il reçoit le prix Ludger Duvernay, décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal[47]. Le , il réalise la leçon inaugurale de la future promotion 2021 de Sciences Po Paris. En 2017, il devient le parrain de la quinzième édition des Correspondances d'Eastman[48]. En novembre 2016, il a été le président d'honneur du Prix CatalPa, prix littéraire et artistique français distinguant chaque année un catalogue d'exposition, parmi les titres publiés dans l’année par les musées et les institutions culturelles de Paris[49]. En 2018, Dany Laferrière devient le président d'honneur de la Fondation pour la langue française[50],[51] de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. En , l'écrivain est invité à l'émission 24/60, sur les ondes de Radio-Canada, et s'exprime sur le traitement politique et médiatique entourant la controverse provoquée par la publication d'une photo du Premier ministre Justin Trudeau, publiée par le magazine américain Time, affirmant qu'il ne peut s'agir d'un « blackface ». Il déplore que l'on oublie de préciser le contexte qui a alimenté l'affaire, Trudeau étant déguisé pour ressembler à Aladin, dans le conte Les Mille et Une Nuits[52]. « Il faut qu’il y ait une volonté certaine de vouloir ridiculiser et déshumaniser l’autre. Dans le cas de la première image que j’ai vue, où Trudeau était accompagné d’une jeune femme magnifique, et où il avait un très beau turban, les femmes ne semblaient pas effrayées par sa présence… Aux États-Unis, quand on faisait du "blackface" pour ridiculiser, on mettait un regard effrayé, de grosses lèvres, des yeux un peu entourés de blanc pour obtenir un regard à la fois effrayé et effrayant. »

En 2019, Dany Laferrière est délégué de l’Académie française pour prononcer le discours de la Séance solennelle de rentrée des cinq Académies sur le thème du chaos[53]. Il introduit Vertières sous le mot Victoire dans le dictionnaire de l'Académie française[54].

Le , Dany Laferrière est invité au Centenaire des Archives nationales du Québec. Il a rendu un « vibrant hommage à l’institution et à ce qu’elle représente pour la collectivité québécoise »[55],[56], et cite le poème de Gatien Lapointe « Ode au Saint-Laurent ».

Le 1er avril 2020, La Grande Librairie, une émission littéraire créée et présentée par François Busnel, reçoit sur son plateau les écrivains Macha Méril, Cécile Ladjali, Velibor Čolić, et Dany Laferrière[57]. L'émission enregistrée juste avant le début du confinement est diffusée sur France 5. Au cours de cette émission consacrée à l'exil, Dany Laferrière est invité à présenter son roman L'exil vaut le voyage qui compte 408 planches dessinées. Un livre « qui donne le ton » avec « beaucoup d'humour et une certaine tristesse qui permet de célébrer la joie et l'exil »[58]. Le 26 mars 2021, Sophie Durocher[59] cite un bref extrait de cette entrevue qui dure 90 minutes, pour sa chronique[60]. Le 12 août 2020, journée du livre québécois, Dany Laferrière est de passage au Téléjournal de Radio-Canada ; il témoigne de sa visite dans 12 librairies indépendantes et dans le réseau canadien de librairies francophones Renaud-Bray, où il est allé saluer les libraires en temps de Covid-19. « Impressionné par la compétence des libraires », il affirme que « Internet ne peut pas les remplacer » et invite le monde à « reconnaitre ce qui se passe d'extraordinaire » avec la littérature au Québec[61].

Le 10 juin 2020, il publie une lettre « Le racisme est un virus » dans plusieurs journaux et blogues [62],[63],[64],[65],[66] et sur le site de l'Institut de France[67],[68]. Il s'exprime sur la question du racisme, qui est à l’avant-plan depuis la mort de George Floyd, tué par un policier blanc aux États-Unis lors de son interpellation[69]. Le 8 octobre 2020, il est invité à France Culture pour la réédition de son roman Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, paru en 1985 et répond à la question « Peut-on encore utiliser le mot nègre en littérature »[70]. Le 25 octobre 2020, il est invité à l'émission Dessine-moi un dimanche pour lire son texte en ondes[71], qui sera publié sur de nombreuses plateformes[72], et repris par l'Académie française le 5 novembre 2020 dans sa rubrique « Dire, ou ne pas dire » sous le titre Le poids d'un mot[73], avant de publier son Petit traité sur le racisme[74].

Le 13 octobre 2020, une œuvre sculptée de Roger Langevin rendant hommage à Dany Laferrière est prêtée à Bibliothèque et Archives nationales du Québec[75]. Réalisée dans un matériau composite appelé résilice, la sculpture à l’effigie de l'écrivain le représente en position assise sur la plus haute marche d’un escalier, sur les parois duquel est transcrit cet extrait dessiné dans L’exil vaut le voyage, qui donne ainsi son titre à l’œuvre[76].

En 2021, Dany Laferrière est président du 47e prix du Livre Inter[77]. Invité au micro de Léa Salamé, sur les ondes de France Inter, il explique que « du moment qu’il y a le mot livre, moi je suis là. Je suis un lecteur qui écrit »[78]. En 2022, il signe L'enfant qui regarde, un roman bonsaï de 65 pages remarqué par la critique, "de toute beauté, hypnotique et pleine de charme" selon Le Figaro[79]. Il évoque, lors d'une entrevue avec le quotidien français Le Monde, que Gérard Campfort, poète, chroniqueur, ancien professeur de lettres au secondaire en Haïti, et figure esquissée dans ce dernier roman, serait à l’origine de sa vocation littéraire[80].

Le 16 juin 2022, Laferrière accueille l'écrivaine Chantal Thomas, élue au fauteuil 12 de l'Académie française (celui laissé vacant par Jean d'Ormesson), et adresse, selon l'usage, un long discours de présentation où il compare notamment Chantal Thomas à la petite Alice d'Alice aux pays des merveilles.

Romans dessinés[modifier | modifier le code]

Alors qu'il prononce une conférence sur Borges, son écrivain préféré[81], à la Bibliothèque nationale d'Argentine[82], Dany Laferrière apprend le décès de sa mère, Marie Nelson[83]. Se disant «fatigué» de nombreux voyages, il remarque que dessiner le calme[84]. Laissant de côté la machine à écrire[85], il se lance dans le roman dessiné, avec « cette main qu’il ne lâchera plus »[86].

Ce nouveau genre littéraire est souligné par la critique qui célèbre la folie[87] et la liberté[88] de l’écrivain qui «replonge ainsi dans l’enfance de l’art»[89]. En 2018, Dany Laferrière fait paraître Autoportrait de Paris avec chat, un premier roman de 320 planches dessinées. Ce livre rend hommage « aux artistes de tous les temps qui ont trouvé asile à Paris »[90]. Invité à l'émission Tout le monde en parle, le bédéiste et dessinateur Enki Bilal salue l'œuvre de l'artiste[91]. En 2019, Laferrière publie Vers d'autres rives, un roman de 112 planches dessinées qui rend hommage cette fois-ci aux poètes et aux peintres haïtiens[92].

L'exil vaut le voyage, roman de 408 pages, parait au printemps de la pandémie de 2020 en France[93]. Dans cet ouvrage qualifié comme les autres[94], d'«ovni littéraire»[95], Dany Laferrière réécrit notamment à la main la lettre envoyée par Toussaint Louverture à Bonaparte en 1802, et qui provoqua son exil[96].

À l’occasion de ses 35 ans d’écriture, au Québec, le Quartier des spectacles accueille l'exposition Un cœur nomade[97] qui retrace, en dessin, la vie et l'œuvre de Dany Laferrière. Le titre fait référence à l’œuvre dessinée de Dany Laferrière, « Vers d’autres rives »; L'ONF produit à partir de ses livres graphiques une projection architecturale «L’exil vaut le voyage», sur la façade du pavillon Président-Kennedy[98]; Le Festival international de littérature inaugure un parcours piéton à Montréal guidé par quarante citations de Dany Laferrière[99]. L'écrivain dit alors qu'il a l'impression de «marcher dans son œuvre»[100]

L'exposition Cœur nomade voyage en Allemagne[101], en Tunisie[102], aux Émirats arabes unis[103], et aux États-Unis. Elle sera notamment présentée dans l’entrée des délégués du siège de l’ONU[104] puis sur le site de la future Bibliothèque et espace culturel Cœur-nomade, qui devient la première bibliothèque interarrondissement de la Ville de Montréal. En choisissant Cœur-nomade, la ville souhaite refléter «une œuvre littéraire et une personne qui a joué un rôle exceptionnel dans le développement de la communauté».

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Dany Laferrière est élu à l’Académie française le 12 décembre 2013 au fauteuil d’Hector Bianciotti (2e fauteuil).

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Autres distinctions[modifier | modifier le code]

Doctorat Honoris Causa[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

La date donnée est celle de la première édition.

Entre 1985 et 2022, Dany Laferrière a publié 36 livres.

Romans imprimés[modifier | modifier le code]

  • Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, 1985
  • Éroshima, 1987
  • L'Odeur du café,1991
  • Le Goût des jeunes filles, 1992
  • Cette grenade dans la main du jeune Nègre est-elle une arme ou un fruit?,1993
  • Chronique de la dérive douce, 1994
  • Pays sans chapeau, 1996
  • La Chair du maître, 1997
  • Le Cri des oiseaux fous, 2000
  • Je suis fatigué, 2000
  • Les années 80 dans ma vieille Ford, 2005
  • Vers le sud, 2006
  • Je suis un écrivain japonais, 2008
  • L'Énigme du retour, 2009
  • Un art de vivre par temps de catastrophe, 2010
  • Tout bouge autour de moi, 2010
  • L’Art presque perdu de ne rien faire, 2011
  • Journal d'un écrivain en pyjama, 2013
  • Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo, 2015
  • Mythologies américaines, 2016
  • Petit traité sur le racisme, 2021
  • L'enfant qui regarde, 2022
  • Un certain art de vivre, 2023

Romans dessinés[modifier | modifier le code]

  • Autoportrait de Paris avec chat, 2018
  • Vers d'autres rives, 2019
  • L'exil vaut le voyage, 2020
  • Sur la route avec Bashő, 2021
  • Dans la splendeur de la nuit, 2022

Entretiens[modifier | modifier le code]

  • J'écris comme je vis. Entretiens avec Bernard Magnier, 2000
  • Conversations avec Dany Laferrière. Interviews de Ghila Sroka, 2010
  • Working in the Bathtub: Conversations with the Immortal Dany Laferrière, 2020[n 1]
  • Entretien sur le processus de création (Annexes) dans Dany Laferrière, l'autodidacte et le processus de création, 2008 (Paris, l'Harmattan, B. Vasile)

Littérature jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Je suis fou de Vava, Dany Laferrière, illustrations de Frédéric Normandin, 2006
  • La fête des morts, Dany Laferrière, illustrations de Frédéric Normandin, 2009[123]
  • L’Odeur du café, Dany Laferrière, illustrations de Francesc Rovira, 2014
  • Le baiser mauve de Vava, Dany Laferrière, illustrations de Frédéric Normandin, 2014

Discours[modifier | modifier le code]

  • Remerciements à Jean d'Ormesson lors de la remise de son épée d’académicien, 25 mai 2015[124]
  • Discours de réception, le 28 mai 2015[125]
  • Un art de vivre par temps de catastrophe, le 21 octobre 2019[126]
  • Discours sur les prix littéraires 2021, le 2 décembre 2021[127]
  • Réponse à Chantal Thomas, le 16 juin 2022[128]

Travaux académiques[modifier | modifier le code]

  • Éloge de l’alphabet, le 1 décembre 2016[129]
  • Éloge de la lecture, le 5 janvier 2017[130]
  • La langue du ventre, le 1 mars 2018[131]
  • Une langue intime, le 7 juin 2018[132]
  • Une forme d'expression populaire, le 9 janvier 2020[133]
  • Le poids d'un mot, le 5 novembre 2020[134]

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • La lettre et l’image. Correspondance avec Monique Proulx, 1996[n 2]
  • Chronique hebdomadaire dans le quotidien La Presse de Montréal (2002-2008)
  • L'invité de Grigny, 2006[n 3]
  • Lettre à un futur célèbre écrivain, 2007[n 4]
  • Je voyage en français, 2007[n 5]
  • Jean Price-Mars. Un intellectuel en otage, 2009[n 6]
  • Journal d'un lecteur en dix instantanés, 2011[n 7]
  • Rapide portrait d'un ami en dix éclats, 2012[n 8]
  • Magloire-Saint-Aude, 2012[n 9]
  • Une différente perspective en dix-neuf instantanés, 2012[n 10]
  • L'état de grâce, 2012[n 11]
  • Le jardin de la beauté, 2014[n 12]
  • Un tourbillon et Le voyage à Petit-Goâve, 2013[135]
  • Notes sur un discours, 2014[n 13]
  • Marie Vieux Chauvet a bien écrit le grand roman des années noires de la dictature haïtienne, 2015[n 14]
  • Paris 1983, 2016[n 15]
  • Cher Pierre Larousse, 2017[n 16]
  • Jean-Claude Charles, 2022[n 17]
  • Imaginaire et politique de la créolisation. Édouard Glissant et nous, 2023[n 18]

Lettres[modifier | modifier le code]

Réalisation[modifier | modifier le code]

  • 2004 : Comment conquérir l’Amérique en une nuit. Daniel Morin, production. Dany Laferrière, réalisation et scénario. Montréal: Équinoxe Films (DVD). 96 min[136].
  • 2022 : Autoportrait de Tunis avec Chat. Poème visuel (court métrage). Dany Laferrière, production, réalisation et scénario[137].

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • 1985 : Haïti (Québec). Tahani Rached, réalisation. Dany Laferrière, narration. Office National du Film du Canada.
  • En 2007, Dany Laferrière apparaît dans le documentaire Animal tropical à Montréal de Frank Rodríguez et Pedro Ruiz, où il raconte des anecdotes de l'auteur Pedro Juan Gutiérrez.
  • 2009 : La Dérive douce d'un enfant de Petit-Goâve de Pedro Ruiz, qui présente un portrait de Dany Laferrière. Faits Divers Média, 2009. 90 min.
  • 2020 : Voyage au pays des immortels, par Serge Moati[138]

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le code]

Enregistrements sonores[modifier | modifier le code]

  • Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer. Montreal: CNIB, 1986; INCA, 1986.
  • Éroshima. Montréal: CNIB, 1988.
  • L’Odeur du café. Montréal: INCA, 1991.
  • Le Goût des jeunes filles. Montréal: INCA, 1993.
  • Cette Grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit? Montréal: INCA, 1994.
  • L'Énigme du retour. Lu par Dany Laferrière - Entretien inédit par Jean-Luc Hees
  • Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo. Lu par Marcel Sabourin, Dany Laferrière, Michel Mpambara et Maryse Beauchamp

Télévision[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Linda Leith Publishing | Literary fiction, non-fiction, and short Singles essays », sur lindaleith.com (consulté le ).
  2. Dialogue d’île en île; De Montréal à Haïti, CIDIHCA; Radio-Canada,
  3. photographies de Jacques Del Pino, Grigny en vies : une ville, un photographe, des écrivains, Ville de Grigny, (ISBN 978-2-915107-22-7)
  4. Thomas C. Spear, Une journée haïtienne, Mémoire d'encrier; Présence africaine,
  5. Michel Le Bris et Jean Rouaud, Pour une littérature-monde, Gallimard,
  6. Jean Price-Mars, Ainsi parla l'Oncle suivi de Revisiter l'Oncle, Montréal (Québec)/Paris, Mémoire d'encrier, , 519 p. (ISBN 978-2-923713-03-8)
  7. (en + fr) George S. Zimbel, Collectif, Le Livre des lecteurs, A Book of Readers, Les éditions Lieux Dits; Les éditions du Passage, (ISBN 978-2-922892-52-9)
  8. Lise Gauvin, Émile Ollivier. Un destin exemplaire, Mémoire d'encrier (ISBN 978-2-89712-019-1)
  9. Magloire-Saint-Aude, Anthologie secrète, Mémoire d'encrier, (ISBN 978-2-89712-045-0)
  10. Dany Laferrière, « Une différente perspective en dix-neuf instantanés », Revue japonaise des études québécoises,‎
  11. Laure Morali & Rodney Saint-Éloi, Collectif, Les Bruits du monde (livre-disque), Montréal (Québec)/Paris, Mémoire d'encrier, , 189 p. (ISBN 978-2-89712-022-1)
  12. Fokal, Espaces de parole, Haïti, Parc de Martissant, (ISBN 978-99970-4-182-1)
  13. Antoine de Rivarol, De l'universalité de la langue française, Paris, Flammarion, , 128 p. (ISBN 978-2-08-133909-5)
  14. Marie Vieux Chauvet, Amour, colère et folie : roman, Paris, Zulma, , 498 p. (ISBN 978-2-84304-738-1)
  15. Collectif, Paris sera toujours une fête. Les plus grands auteurs célèbrent notre capitale, Paris, Gallimard, , 125 p. (ISBN 978-2-07-079397-6)
  16. Sylvie Andreu, Cher Pierre Larousse. 26 Lettres à Pierre Larousse, Suresnes, Bernard Chauveau Édition, , 79 p. (ISBN 978-2-36306-163-8)
  17. Martin Munro, Jean-Claude Charles,
  18. Aliocha Wald Lasowski, Imaginaire et politique de la créolisation. Édouard Glissant et nous, L'aube,

Références[modifier | modifier le code]

  1. Anne Brown, « Le parcours identitaire de Dany Laferrière » : « À l'époque, il vit à Port-au-Prince et porte le même nom que son père : Windsor Klébert Laferrière. La vie du père est menacée en raison de sa farouche opposition au régime Duvalier. Du même coup, la survie du fils est en jeu, car « la dictature n’épargne pas les fils des pères rebelles. Cherchant à soustraire le fils au spectre de la mort qui plane sur lui, sa famille l’affuble d’un nouveau prénom avant de l’extirper du giron familial en l’expédiant chez sa grand-mère à Petit-Goâve. « Ce n’est que fort tard que j’ai su pourquoi on m’avait appelé Dany » ».
  2. Alain Dreyfus, « Le nègre de personne », sur Libération (consulté le ).
  3. « Dany Laferrière, Prix Médicis pour "L'Enigme du retour" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. AFP, « Dany Laferrière entre à l'Académie française », sur Libération (consulté le ).
  5. Marie-France Bornais, « La splendeur des souvenirs », Le journal de Québec,‎ (lire en ligne) :

    « Souvent le soir, avant de dormir, je revois Petit-Goâve, celui de mon enfance avec Da, mes tantes, ma sœur, mes amis, Vava, la rue Lamarre, la mer derrière les cocotiers, le poisson frais des pêcheurs qui reviennent de l’île de la Gonâve, la jeune noyée, la bicyclette rouge que je n’ai jamais eue, mais que la fiction, généreuse, m’a permis de récupérer... »

  6. « Dany Laferrière : podcasts et actualités | Page 5 », sur Radio France (consulté le ).
  7. a b et c Isabelle Paré, « Le Médicis à Dany Laferrière - «Je n'ai aucun sens de la carrière. J'écris des livres, c'est tout.» », Le Devoir, .
  8. Amin Maalouf, « Réponse au discours de réception de Dany Laferrière », Académie française,‎ (lire en ligne) :

    « Après l’Italie, il aurait passé du temps en Argentine, avant de partir pour les États-Unis. Aux dernières nouvelles, il serait à New York, dans le quartier de Brooklyn. »

  9. « Dany Laferrière : ma chère sœur adorée », sur La Presse+, (consulté le ).
  10. (en) « Un demi-siècle pour le Collège Canado-Haïtien (CCH) », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  11. (en) « Fardin, un chef d’équipe, l’hommage de Dany Laferrière », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  12. Alain Dreyfus, « Le nègre de personne », Libération, .
  13. (en) Adam Leith Gollner, « Interview with Dany Laferrière / The art of Fiction No. 237 », The Paris Review,‎ fall 2017, pp. 179-204
  14. « L’énigme du retour d’un manuscrit », sur La Presse, (consulté le ).
  15. Marie-France Bornais, « «L’exil vaut le voyage»: un troisième roman dessiné pour Dany Laferrière », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  16. « La Remington 22 de Dany Laferrière », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Alain Lessard, « Borges : l’érudition merveilleuse. Entrevue avec Dany Laferrière », Nuit blanche,‎ (lire en ligne)
  18. Marie-France Bornais, « Dany Laferrière: un roman qui n’a pas pris une ride, 35 ans plus tard », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  19. (en) « How to Make Love to a Negro Without Getting Tired ».
  20. « En 1985, l'écrivain Dany Laferrière explique le sexe entre Noirs et Blanches » (consulté le ).
  21. (en) « Pour tout savoir sur Dany Laferrière », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  22. (en-US) Raj Kamal Jha, « THE COLORS OF A WRITER'S ANGER », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  23. « 100 Limite - Saison 1 - Le Départ de Dany Laferrière » (consulté le ).
  24. « Téléjournal », sur radio-canada.ca.
  25. Dany Laferrière, « Blues pour mister Charlie » : « On ne s’est vraiment rencontrés qu’à Port-au-Prince, quelques mois après le départ de Jean-Claude Duvalier vers la fin d’avril 1986. Charles était envoyé par Le Monde pour couvrir cette étrange absence des Duvalier dans ce pays dont ils se croyaient finalement les propriétaires et la montée de sève d’un État de droit. Je l'accompagnais en publiant un article quotidien dans Le Nouvelliste. On sillonnait le pays dans une voiture prêtée par Aubelin Jolicoeur. Il fallait nous voir, irresponsables, dans cette grosse bagnole avec une plaque officielle dans ce pays assoiffé de vengeance, où des affamés partaient à la recherche du moindre tonton-macoute. On a passé quinze jours ensemble à regarder cette débâcle, on aurait dit la fin de la guerre du Vietnam. De longues conversations au crépuscule sur une terrasse d’hôtel, un verre de rhum à portée de main. Charles semblait heureux. C’était peut-être la dernière fois. ».
  26. « Dany Laferrière revient à Montréal », sur La Presse, (consulté le ).
  27. a et b [vidéo] « Dany Laferrière sur "Pays sans chapeau" », France 2, Bouillon de culture,‎ (lire en ligne)
  28. « Prix Ludger-Duvernay à Dany Laferrière: tout un monde à lire », sur HuffPost Québec, (consulté le ).
  29. « Dany Laferrière: «D’une punition, j’ai fait une récréation» », sur La Presse, (consulté le ).
  30. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Le silence de Dany Laferrière », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  31. Paul Cauchon, « À voir à la télévision le jeudi 11 septembre - Le meilleur de Bazzo.tv », sur Le Devoir, (consulté le ).
  32. L’écrivain Dany Laferrière est sain et sauf, Canoe.ca, 14 janvier 2010
  33. « Le message de Dany Laferrière », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  34. Dany Laferrière, Tout bouge autour de moi, 2011, Mayenne, Grasset, (ISBN 9782246777311), 12.01.2012, page 30 "Les premiers messages".
  35. « Un séisme, un livre », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  36. Claude Arnaud, « Victor Hugo à Port-au-Prince », sur Le Point, (consulté le ).
  37. « Dany Laferrière élu à l’Académie française », Le Devoir, .
  38. Mohammed Aïssaoui, « Dany Laferrière, élu à l'Académie française », Le Figaro, .
  39. Dany Laferrière, « Discours de réception », sur Académie française,  : « j’ai voulu être en Haïti, sur cette terre blessée, pour apprendre la nouvelle de mon élection à la plus prestigieuse institution littéraire du monde. J’ai voulu être dans ce pays où après une effroyable guerre coloniale on a mis la France esclavagiste d’alors à la porte tout en gardant sa langue. Ces guerriers n’avaient rien contre une langue qui parlait parfois de révolution, souvent de liberté. ».
  40. « Académie française : le magistral éloge de Dany Laferrière », sur Le Figaro (consulté le ).
  41. « Discours de réception de Dany Laferrière » du 28 mai 2015, site de l'Académie Française.
  42. « Ville de Montréal - Portail officiel - Détail du communiqué », sur ville.montreal.qc.ca (consulté le ).
  43. « La bibliothèque idéale de Dany Laferrière | Actualités », sur international.gouv.qc.ca (consulté le ).
  44. « Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo: une lettre d'amour au Québec », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  45. Marie-France Bornais, « Apprendre la vie québécoise », sur journaldemontreal.com, Le Journal de Montréal (consulté le ).
  46. « Conseils d’un Immortel à un nouvel immigré », sur Le Devoir (consulté le ).
  47. Le prix Ludger-Duvernay (littérature)
  48. « Dany Laferrière et l'art perdu de se barbouiller le visage avec une fleur | Les Correspondances d'Eastman », sur lafabriqueculturelle.tv, (consulté le ).
  49. « Le catalogue d’exposition « Apollinaire. Le regard du poète » reçoit le prix CatalPa 2016 », sur Connaissance des Arts, (consulté le ).
  50. « Lancement de la Fondation », sur Fondation pour la langue française, (consulté le ).
  51. La Presse canadienne, « Lancement de la Fondation pour la langue française », sur Le Devoir (consulté le ).
  52. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « « Blackface » : une affaire de politiciens blancs, dénonce Dany Laferrière | Élections Canada 2019 », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  53. Dany Laferrière, « Un art de vivre par temps de catastrophe », sur Académie française, (consulté le ).
  54. « Dany Laferrière, académicien, écrivain donne une conférence à l’Alliance Française du Cap-Haïtien, Haïti », sur Alliances françaises : « Le mot « Vertières » n’existait dans aucun dictionnaire français et c’est en février 2019, plus de deux siècles après, que l’auteur a fait entrer ce mot dans la 9e édition du dictionnaire de l’Académie française (passé récemment au numérique) ».
  55. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Les Archives nationales du Québec fêtent leur centenaire », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  56. Communiqué de presse : « Les Archives nationales du Québec : 100 ans au service de la mémoire collective du Québec | BAnQ », sur banq.qc.ca (consulté le ).
  57. « Le 1er avril, La Grande Librairie invite à l'exil », sur ActuaLitté.com (consulté le ).
  58. « Dany Lafferrière : l'exil vaut le voyage » [vidéo] (consulté le ).
  59. Normand Baillargeon, « L’affaire Sophie Durocher », sur Voir.ca (consulté le ).
  60. Sophie Durocher, « Dany Laferrière et le Québec », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  61. « La littérature au Québec : entrevue avec Dany Laferrière » (consulté le ).
  62. Dany Laferrière, « Le racisme est un virus », sur Club de Mediapart (consulté le ).
  63. « Le racisme est un virus: un texte de Dany Laferrière », sur Le Devoir (consulté le ).
  64. Dany Laferrière de l'Académie française, « Le racisme est un virus », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  65. « Dany Laferrière: «Le racisme est un virus» », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  66. « Dany Laferrière: le racisme est un virus », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  67. « « Le racisme est un virus », par Dany Laferrière », sur L'Obs (consulté le ).
  68. « « Le racisme est un virus » par Dany Laferrière de l'Académie française », sur Institut de France (consulté le ).
  69. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Dany Laferrière et le racisme : « il ne s'agit plus de compassion, il s’agit d’action » », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  70. « Peut-on encore utiliser le mot "nègre" en littérature, avec Dany Laferrière », sur France Culture, (consulté le ).
  71. Une révolution invisible
  72. Bruno Lapointe, « «On devrait s’informer un peu plus» -Dany Laferrière », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  73. « Le poids d'un mot »
  74. Caroline Montpetit, « Dany Laferrière plonge dans la question du racisme », sur Le Devoir, (consulté le ).
  75. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Une sculpture de Dany Laferrière exposée à Montréal », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  76. « L'œuvre du sculpteur Roger Langevin rendant hommage à Dany Laferrière prêtée à la Grande Bibliothèque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur quebec.ca (consulté le ).
  77. « France Inter / Jurés et livres 2021 », sur Radio France (consulté le ).
  78. « Prix du Livre Inter 2021 : Dany Laferrière, président du jury », sur franceinter.fr (consulté le ).
  79. « L’enfant qui regarde, de Dany Laferrière: la gifle », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  80. « Dany Laferrière : « Faire un livre en toute liberté » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  81. « Dany Laferrière se voit "en académicien volant" », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  82. (es) Biblioteca Nacional Mariano Moreno, « Conferencia sobre Borges de Dany Laferrière », sur bn.gov.ar (consulté le ).
  83. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Dany Laferrière en deuil de sa mère », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  84. « Paris vu (et dessiné) par Dany Laferrière », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  85. « La Remington 22 de Dany Laferrière », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  86. « Dany Laferrière en de bonnes mains », sur franceinter.fr (consulté le ).
  87. Valérie Marin la Meslée, « Dany Laferrière à la main », sur Le Point, (consulté le ).
  88. « Dany Laferrière, liberté royale », sur Le Devoir (consulté le ).
  89. « Dany Laferrière, l’immortelle enfance », sur Le Devoir (consulté le ).
  90. « Un nouveau « roman dessiné » pour Dany Laferrière », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  91. Groupe des Nouveaux Médias, « Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement », sur radio-canada.ca (consulté le ).
  92. « « Vers d’autres rives », un prétexte de Dany Laferrière pour promouvoir la peinture naïve haïtienne », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  93. Vincent Brunner, « De Baldwin à Bukowski, laissez-vous happer par le journal illustré de Dany Laferrière - Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  94. « Le livre rêvé de Dany Laferrière », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  95. « L’exil vaut le voyage, de Dany Laferrière: toutes les couleurs de l’exil », sur LEFIGARO (consulté le ).
  96. Frederic L'Helgoualch, « ‘L’exil vaut le voyage’ de Dany Laferrière. Journal solaire d’un immortel jeune homme », sur Club de Mediapart (consulté le ).
  97. « Quartier des spectacles | Un coeur nomade », sur quartierdesspectacles.com (consulté le ).
  98. « L'Exil vaut le voyage, une nouvelle projection architecturale au pavillon Président-Kennedy | UQAM », sur Actualités UQAM (consulté le ).
  99. « DÉBORDEMENT LITTÉRAIRE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Festival FIL (consulté le ).
  100. « Marcher dans un livre de Dany Laferrière », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  101. Marie-Lise Rousseau, « Deux œuvres d’art public montréalaises à Francfort », sur Journal Métro, (consulté le ).
  102. « Un cœur nomade | IFT », sur institutfrancais-tunisie.com (consulté le ).
  103. « Exposition Dany Laferrière à la Sharjah International Book Fair », sur lepetitjournal.com (consulté le ).
  104. (en) « Dany Laferrière fait la guerre au siège des Nations unies », sur Le Nouvelliste (consulté le ).
  105. Lauréat 1991, sur le site officiel.
  106. Article site Le Devoir, du 27 mai 2006.
  107. « Titres en lice « Prix littéraire des collégien·ne·s », sur prixlitterairedescollegiens.ca (consulté le ).
  108. « Salle de presse - Dany Laferrière et Hélène Cajolet-Laganière honorés à l’occasion de la francofête », sur oqlf.gouv.qc.ca (consulté le ).
  109. « Retour au pays du départ : l’écrivain Dany Laferrière pour la première fois au Bénin », sur La France au Bénin (consulté le ).
  110. Philippe Jammes, « Bastia : Dany Laferrière, un "Immortel" à Arte Mare », sur Corse Net Infos - Pure player corse (consulté le ).
  111. (en) « Dany Laferrière reçoit le Grand Prix des Ambassadeurs francophones », sur lenouvelliste.com (consulté le )
  112. « Récipiendaires de la Médaille d'honneur de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  113. Rosny Ladouceur, « Livres en folie: Dany Laferrière couronné « Gardien du livre » », Loop Haiti,‎ (lire en ligne)
  114. [1], sur ens-lyon.fr (consulté le 8 décembre 2021)
  115. « Cérémonie des docteurs honoris causa 2016 », sur upmc.fr (consulté le 23 février 2017)
  116. « Justin Trudeau livre un vibrant discours à l'Ud'O | Paul Gaboury | Éducation », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  117. « Présentation des lauréats d’un doctorat honorifique – Cérémonies de collation des grades du printemps 2018 », sur Salle de Presse (consulté le ).
  118. (en) « Honorary degree recipients », sur Université Simon Fraser, .
  119. (fr) « Dany Laferrière - Officier (2014), sur ordre-national.gouv.qc.ca
  120. (fr) « Nominations au sein de l'Ordre du Canada - Le gouverneur général annonce 69 nouvelles nominations au sein de l’Ordre du Canada », sur gg.ca, 30 décembre 2015 (consulté le 23 février 2017)
  121. « Dany Laferrière », Ordre de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  122. « Dany Laferrière », .
  123. La fête des morts, texte de Dany Laferrière, illustrations de Frédéric Normandin, La Bagnole,
  124. « Remerciements de M. Dany Laferrière lors de la remise de son épée d’académicien | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  125. « Discours de réception de Dany Laferrière | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  126. « Un art de vivre par temps de catastrophe | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  127. « Discours sur les prix littéraires 2021 | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  128. « Réponse au discours de réception de Mme Chantal Thomas | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  129. « Éloge de l’alphabet | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  130. « Éloge de la lecture | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  131. « La langue du ventre | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  132. « Une langue intime | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  133. « Une forme d'expression populaire | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  134. « Le poids d'un mot | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  135. Marie Hélène Poitras, Collectif Haïti-Québec Bonjour voisine, Mémoire d'encrier, (ISBN 978-2-89712-098-6)
  136. « Africiné - Comment conquérir l'Amérique en une nuit », sur Africiné (consulté le ).
  137. « Dany Laferrière : Autoportrait de Tunis avec Chat » (consulté le ).
  138. « Rêverie solitaire à l’Académie française », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  139. Le portrait documentaire de Anatole Lewitsky, sur le site officiel de la série Frères d'armes.
  140. Le Point magazine, « L'immortel Dany Laferrière entre au Musée Grévin de Montréal », sur Le Point, (consulté le ).
  141. « L'œuvre du sculpteur Roger Langevin rendant hommage à Dany Laferrière prêtée à la Grande Bibliothèque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur quebec.ca (consulté le ).
  142. « Dany Laferrière au Musée Grévin et le palmarès du Film français », sur TV5MONDE, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ursula Mathis-Moser, Dany Laferrière. La dérive américaine, Montréal, VLB Éditeur, collection « Les champs de la culture », 2003.
  • Beniamin M. Vasile, Dany Laferrière: l'autodidacte et le processus de création, Paris, l'Harmattan, collection "Critiques Littéraires", 2008.
  • Christiane Ndiaye, Comprendre l'énigme littéraire de Dany Laferrière, Port-au-Prince, Éd. de l'Université d'État d'Haïti, 2010 (ISBN 978-99935-57-24-1)
  • Jean Morency et Jimmy Thibeault (dir.) « Dany Laferrière », Voix et Images, vol. XXXVI, no 2 (107), hiver 2011, p. 5-113.
  • Frantz-Antoine Leconte, L'univers romanesque de Dany Laferrière, C3éditions, 2019.
  • Desorbay Bernadette, Dany Laferrière : la vie à l'oeuvre, PIE - Peter Lang, 2020 (ISBN 9782807616929).

Liens externes[modifier | modifier le code]