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DeutschDenis-Toussaint Lesage — Wikipédia
| Membre du Conseil des Cinq-Cents Seine | |
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| Député de la Convention nationale Eure-et-Loir | |
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Denis-Toussaint Lesage, surnommé Lesage d'Eure-et-Loir pour le différencier de Lesage-Senault, député du Nord, né le à Chartres et mort à Paris le , est un homme politique actif durant la Révolution française.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est le fils de Jean-Baptiste Gilles Lesage, procureur aux bailliage et présidial de Chartres, et de Marie Louise Paragot[1].
Avocat et président du tribunal du district de Chartres, il est élu député d'Eure-et-Loir, le cinquième sur neuf, le 5 septembre 1792. Il siège sur les bancs de la Gironde. Il siège au Comité de Division[2]. Il est élu secrétaire de la Convention, aux côtés de Bancal et de Gorsas, sous la présidence de Vergniaud[3]. Au procès de Louis XVI, il vote pour la mort avec appel au peuple et sursis. Il est absent à la mise en accusation de Marat et au rétablissement de la Commission des Douze. Il a été envoyé en mission dans les départements de l'Orne[4] puis du Loiret[5], aux côtés de Duval, Mariette et Plet-Beauprey. Ils sont rappelés à la Convention à la demande de Bourdon de l'Oise et de Jullien de Toulouse le 2 juin, accusés d'avoir favorisé la contre-révolution. Lesage est compris dans l'arrestation des députés girondins mais ne se rend pas au décret et s'enfuit[6]. Il est déclaré traître à la patrie le 28 juillet 1793[7]. Il est rappelé à la Convention par le décret du 8 ventôse an III (18 mars 1795) qui réintègre les girondins décrétés hors-la-loi[8]. Lesage siège au Comité de Salut public entre le 15 germinal et le 15 floréal an III (entre le 4 avril et le 4 mai 1795)[9]. Il en sort avec Creuzé-Latouche pour intégrer la Commission des Onze, qui rédige le projet constitutionnel[10]. Il réintègre le Comité le 15 messidor et y siège jusqu'à la clôture de la Convention[11].
Réélu le 23 vendémiaire an IV au Conseil des Cinq-Cents, il y prend notamment la défense du général Francisco de Miranda et mourut pendant la session de cette assemblée.
Il est confondu dans les notices de certains dictionnaires (comme la Biographie universelle de Michaud) avec Bernard Marie Sage (appelé Bernard Marie Lesage).
Références[modifier | modifier le code]
- Archives départementales d'Eure-et-Loir, E 2/43, registre BMS de la paroisse Saint-Saturnin de Chartres (1754-1759), vue 169/220 : 15 août 1758, baptême de Denis Toussaint Lesage.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, séance du 13 octobre 1792, p. 480.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 56, séance du soir du 10 janvier 1793, p. 723.
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 3, Représentants en mission, séance du 11 avril 1793, p. 195.
- Ibidem., Représentants en mission, séance du 28 avril 1793, p. 515.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 2 juin 1793, p. 704 et p. 708.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 69, 28 juillet 1793, p. 631.
- Gazette nationale ou le Moniteur universel nos 170 et 171 des 20 et 21 ventôse an III (10 et 11 mars 1795), Convention nationale, séance du 18 ventôse (8 mars).
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 21, Convention nationale, séance du 15 germinal an III (4 avril 1795), p. 513.
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 22, Convention nationale, séance du 15 floréal an III (4 mai 1795), p. 666-667.
- Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 25, Convention nationale, séance du 15 messidor an III (3 juillet 1795), p. 104.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des députés d'Eure-et-Loir
- Liste des députés de la Seine
- André Dupin de Beaumont
- Fermiers généraux pendant la Terreur
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Discours « prononcé par Lesage d'Eure-et-Loir dans la séance du 30 ventôse sur cette question : les biens des condamnés par les tribunaux révolutionnaires ne doivent-ils par être restitués aux héritiers ? », Convention nationale, Imprimerie nationale, 1795.
- Sieyès et le jury constitutionnaire : perspectives historico-juridiques, Marco Fioravanti, 2007, consulté le 22/4/2017.
