Dieppe Bay Town — Wikipédia

Dieppe Bay Town
Littoral de Dieppe Bay.
Géographie
Pays
Île
Paroisse
Coordonnées
Carte

Dieppe Bay Town est une petite commune située dans la paroisse de Saint-John Capisterre, au nord de l'île de Saint-Christophe, à Saint-Christophe-et-Niévès.

Histoire[modifier | modifier le code]

Première implantation normande au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

En 1538, des huguenots français, originaires du port de pêche normand de Dieppe, et fuyant les persécutions de François Ier à l'encontre des protestants, trouvent refuge à l'extrémité nord de l'île de Saint-Christophe. Toutefois, quelques mois plus tard, leur implantation est pillée par les Espagnols et abandonnée par ses habitants expulsés[1].

Colonisation française au XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Presque un siècle plus tard, en 1626, des flibustiers français menés par Pierre Belain d'Esnambuc, fuyant une défaite navale face aux Espagnols, sont contraint de relâcher sur l'île de Saint-Christophe, dans la rade de Basseterre, pour réparer des avaries. Ils sont accueillis sur place par un groupe de colons britanniques et quelques huguenots français. Le capitaine anglais Thomas Warner accepte que les Français à rester sur l'île, puis s'allie à eux pour en expulser tous les autochtones Caraïbes (Kalinagos).

L'île est partagée entre les colons, avec au centre la partie anglaise, et aux extrémités nord et sud les Français. C'est à ce moment que ces derniers se réimplantent sur l'ancien site de Dieppe et reconstruisent la ville, faisant de Saint-Christophe le site de la première colonie française permanente dans les Antilles.

Période anglais puis indépendance[modifier | modifier le code]

En 1713, l'île passe sous contrôle anglais, et reste une colonie jusqu'à l'indépendance en 1983 de Saint-Christophe-et-Niévès.

Si la commune de Dieppe Bay Town ne compte que quelques centaines d'habitants, elle conserve le statut de ville (Town) en raison de son importance historique.

Vestiges de la première implantation[modifier | modifier le code]

Les restes de l'un des bâtiments est maintenant le sous-sol de la maison principale dans le Golden Lemon Hôtel.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Bertrand Van Ruymbeke, Memory and Identity, The Huguenots in France and the Atlantic Diaspora, University of South Carolina Press, (ISBN 978-1-57003-484-8)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]